l envol du cygne
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Description

Etre intelligent peut s’avérer productif lorsqu'on a un famille des plus difficile, mais peut aussi être dangereux si l'on est trop confiant ...Diane est prête à tout pour le bonheur des siens! Même à signer un pacte avec le Diable?

Informations

Publié par
Publié le 31 juillet 2011
Nombre de lectures 182
Langue Français

Extrait

1.
Encore une journée sans surprise ! Ces derniers temps elles se ressemblent toutes. Il faut que
cela change mais comment ?
Diane était assise sur la terrasse devant la maison comme d habitudes. Elle ne faisait que cela
depuis un bon bout de temps. Elle restait là des heures durant, regardant sans les voir les
passants qui se rendaient au marché tout proche.
-Je donnerais tout pour quitter ce bled pourri !marmonna t –elle entre ses dents.
-Quoi ?tu disais ?
Jeanne, sa demi -sœur venait de faire son apparition. Toujours bien vêtue, mademoiselle
voulait devenir TOP MODEL. Elle était jolie certes, très grande de taille comme Diane d’
ailleurs, mais rien dans la tête. Jeanne croyais que l’argent tombait du ciel et qu’il suffisait de
tendre les bras pour se servir. Ce n’était pas de sa faute, maman l’avait trop couvert, pensa
Diane.
-Rien, répondit Diane sans détourner un seul instant son regard de l’horizon.
-Toujours dans les nuages chère sœur ?ce n’est pas ainsi que tu feras fortune et que tu
quitteras comme tu l’appelle si bien ce bled pourri !
Jeanne avait beau être sans cervelle, parfois elle tenait des raisonnements très sensés,
malheureusement.
-Occupe toi de ta mise, réfléchir te va si mal et ne te donnerai que de maux de tête.
-Me traiterais-tu d’idiote des fois !s’exclama Jeanne offusquée. Devant le mutisme forcé de sa
prétentieuse de grande sœur, elle partie furieuse à la recherche de leur mère .Maman !
Diane riait sous cape, leur mère n’était pas là, comme d’habitudes ! En faites, Christine
n’était jamais là quand on avait besoin d’elle. Jeanne fini par se faire une raison, lorsqu’elle
croisa les visages peu amènent des quatre enfants d’Irène, la maitresse de maison. Christine,
pour des raisons connues d’elle seule, avait laissée ses deux filles chez son père adoptif. Ce
dernier avait convolé en seconde noces avec Irène, cause de son divorce avec Marie, la mère
de Christine. Diane revint sur ses pas et pris place à coté de sa sœur.
-Alors, elle est déjà parti c’est ça hein ?demanda t- elle à sa sœur.
-Je croyais que depuis le temps tu te serais fait une raison, répondit Diane. Devant le visage
défait de sa sœur, elle l’a prit dans ses bras.
-On fait la paix ?demande Jeanne surprise.
- Nous n’avons jamais étés en guerre, répondit Diane.
-Alors quand est-ce qu’on se tire d’ici ? T’as une idée ?
-Aucune pour le moment, mais j y réfléchis t’inquiète.
-Ils nous détestent, pourtant on ne leur a rien fait ! Je déteste cette maison !s’exclama Jeanne.
-Moins fort ils pourraient entendre. Dés que Grand-mère revient on se tire d’ici, se sera déjà
un bon début.
-Elle revient quand à ton avis ?
-Je l’ignore mais le plus tôt serait le mieux, je commence à ne plus les supporter moi non
plus !
Des bruits se firent entendre à l’intérieur de la maison. C’était une bâtisse sans charme,
composée de quatre chambres moyennes, d’un salon, d’une minuscule cuisine et de toilette
minable. Diane et sa sœur occupaient l’une des deux chambres à l’arrière de la maison, face à
celle d Emmanuel, le petit frère de leur mère. Les deux autres chambres, situés au niveau du
salon étaient destinés à la nouvelle famille. Irène avait quatre enfants aussi détestables les uns
les autres, comme leur mère d’ailleurs. Elle avait farcie la tête de ses enfants d’idées idiotes et
séparatistes, poussant ses derniers à détester les enfants du premier mariage. La maison
possédait deux portes d’entré, l’une à l’avant que les deux jeunes filles évitaient si possible
d’emprunter et l’autre à l’arrière séparant les deux chambres. Tout ce bruit à l’intérieur alerta
les jeunes filles. Anne était de retour ! C’était la dernière née de la famille, enfin de leur
Grand-mère. Elle était du genre utopiste, ne voyant que se qui l’arrangeait .Du coup, elle ne
voyait pas l’hypocrisie dont faisait preuve ses demi-frères. Ces derniers l’accueillaient
toujours avec le sourire, normal puisqu’elle venait rarement les mains vides.
-Et voila mes nièces adorés !s exclama Anne.
-Tu n’en a pas d’autres, si ! répondit Diane mi-figue mi-raisin.
-Et entre nous tu n’es pas trop jeune pour qu’on t’appelle tante ?demanda Jeanne avec le
sourire.
-C’est quoi ces manières !fit Anne plus amusée qu’offusquée.
C était une blague entre elle. Anne était de cinq ans seulement l’ainée de Diane et de huit
celle de Jeanne. D ailleurs lorsqu’elles sortaient ensemble, elle les présentait toujours comme
ses petites sœurs, jamais comme ses nièces. Et leur grande taille devait y être aussi pour
quelque chose. Elles dépassaient d’une bonne tête tout le monde à la maison.
-Alors qu’est ce que tu raconte de bon ?demanda Diane lorsque les autres se furent éloignés.
-Rien de nouveau et vous ça va ?
-Si l’on veut j’ai hâte que Grand-mère revienne !s’exclama Jeanne.
-Elle serait là demain si mes prévisions sont bonnes, mais qu’est ce que ça change ?
-Peut-être rien, peut-être tout ! répondit Diane.
-Toi ma petite tu as une idée derrière la tête !
-On va allée vivre chez Grand- mère, dit Jeanne.
Diane fusilla sa petite sœur du regard. Jeanne est sa langue bien pendante, se dit-elle
intérieurement.
-Quoi ?vous êtes folles ?votre mère n’acceptera jamais et elle aurait bien raison !s’exclama
Anne.
-Pourquoi ?se serait toujours mieux avec elle là-bas qu’ici !dit Jeanne, ignorant le regard
furibond de sa sœur. Pas vrai sœurette ?
-Alors cette idée est de toi ? J’aurais du m’en douter. Tu connais les raisons pour lesquelles
vous ne pouvez pas vivre avec elle.
-J’y ai bien réfléchis crois moi et c’est la seule solution qui s’offre à nous, répondit
calmement Diane.
-Mais elle n’est jamais là ! Vous serez livré à vous-même à chaque fois qu’elle voyagera et de
plus elle déménage tout le temps !
-Je sais tout ça, tu ne m apprends rien, mais ici aussi nous sommes livrées à nous même.
Personne n’a du temps à nous consacrer, ni ne se soucis de nous et de plus nous devons
supporter leur intrigue, y en a marre !
-Mais ici vous avez une maison qui ne risque pas de s’en aller .
-Là-bas on aura tout ce dont on a envie et plus. Ici, nous ne sommes pas les bien venus, ils
n’arrêtent pas de nous dire de nous en aller. Tu le sais très bien Anne ! Je suis fatiguée de
toutes ces disputes, de toutes ces intrigues. Si tu savais ce qu’ils nous font endurer !
-Je suis au courant, répondit Anne la tête baissée. Fais comme tu le sens, quelque soit ta
décision, je l’approuverai. Mais ma sœur …
-T’ inquiète, je m’en suis déjà occupée. Elle n’était pas contente mais au point ou j’en suis, je
m’en fiche ! J’ai dix-huit ans que diable ; je suis assez grande pour savoir ce qui est bien pour
moi et ma sœur.
-Et bien, il ne vous reste plus qu’une chose à faire à ce que je vois !dit Anne résignée.
-Quoi ?on va vraiment aller vivre chez Grand-mère ?demanda Jeanne aux anges.
-On dirait bien que oui !répondit sa sœur.
-Tu le savais et tu ne m’a rien dit, cachotière ! Je m’en vais faire mes valises, c’est génial !
-Eh !fit Diane.
-Oui quoi ?demanda Jeanne sur le pas de la porte, impatiente.
-Rien que le nécessaire je ne tiens pas à ce qu’on s’encombre de futilités.
-Tout ce que tu veux chef ! Je savais que tu allais trouver une solution.
-Il y en a au moins une qui est contente. Tu devrais l’être aussi, tu va quitter ce bled pourri
comme tu le dit si bien, fit remarquer Anne.
-Pour un autre encore plus paumé, répondit Diane lasse. Mais celui- là au moins je l’aurais
choisit.
-Si tu le dit. Mais dit moi une chose comment allez-vous faire, tu sais très bien que Marie
habite un petit studio. Le commerce à ce qu’il parait ne marche plus aussi bien qu’avant.
-Je sais, c’est justement pour cela que c’est maintenant que je me décide à aller vivre avec
elle.
-Je ne comprends pas, aurai-je manquée un épisode ?
-C’est son dernier voyage, elle me l’a dit la dernière fois qu’on s’est vue. Et de plus il est
possible qu’Oncle John soit de retour dans les jours avenir.
-Je vois .Ecoute c’est pour ton propre bien, il ne faut pas trop baser tes espoirs sur John. Parce
qu’il te nourrira de promesses mais te décevra comme nous tous .C’est mon frère je sais ce
que je dis, regarde moi, regarde nous ! Il est riche et sa propre mère vie dans un studio
minable et ces frères et sœurs font la manche pour vivre !
John était le premier fils de Marie, né comme Christine de son précédent mariage. Très
intelligent, il était resté avec son père après le divorce de ses parents. Ayant fait de brillantes
études, il travaillait pour un organisme financier à l’étranger. Père de deux garçons, sa société
avait décidé de venir implanter une filiale au Kamer, son pays. Il s’était porté volontaire pour
diriger cette filiale dont le siège se trouvait en
ANGLETERRE
. Mais Anne ignorait tout cela,
quoique cela n aurait pas changé grand-chose pour elle. L’épouse de John n’était pas très
appréciée de ses frères et sœurs, qui lui reprochaient entre autre sa morgue et sa superbe. Elle
se croyait supérieure à eux parce qu’elle avait fait de grandes études, ce qui n’était
malheureusement le cas de personne d’autres que John dans sa famille. Danielle était issue
d’une famille aisée, pour laquelle les études étaient très importantes et tenaient une place de
choix dans leur entourage. Sa morgue n’était pas feinte, elle avait été éduquée ainsi. Mais les
autres ne pouvaient et surtout ne voulaient pas comprendre, l’accusant de tous les maux
possibles.
_T’inquiète, tu seras surprise de ce qu’on peut obtenir d’une personne sans en faire la
demande, ni se rabaisser. Je sais ce que je fais. Je veux un avenir pour moi et ma sœur et ce
minable studio nous ouvrira toutes les portes. Viens avec nous, tu ne le regretteras pas.
-J’ai une chambre ici, une vie. Non… j’ai passée l âge de croire aux contes fées.
-Pourtant c’est toi qui m’as dit que les gens pouvaient changer, qu’il suffisait de leur donner
une chance. Tu n’as pas fois en tes propres mots ? Mais alors tout ce que tu fais pour eux…
-C’est pour vous que je l’ai fais, je ne suis pas aussi aveugle que ça, ni idiote ! De plus, je ne
suis pas tenue de croire tout ce que je raconte …mais toi, promet moi une chose.
-Tout ce que tu veux.
-La foi… ! Ne perd jamais la foi en toi, en Dieu et aux Hommes. Il viendra des moments ou
tu les détesteras, ou tu te haïras même. Mais n’abandonne jamais ! Reste toi-même c’est cela
même qui fera ta force et surtout n’arrête pas de rêver. Tu es jeune, tu as toute la vie devant
toi.
-Tu es bizarre, tu es sur que ça va ? Pourquoi tu me parle ainsi ?demanda Diane inquiète.
Anne ne lui avait jamais parlée de la sorte, et cette lueur étrange dans son regard n’était pas
pour lui plaire.
-Promet moi !se contenta de dire Anne.
Quoiqu’inquiète, Diane promis.
-Va faire ta valise et surtout ne te retourne pas, ne regrette pas.
-C était la seule solution, ne crois pas qu’on t’abandonne, on viendra te voir chaque fois qu’on
le pourra, dit comme pour s’excuser de ce départ Diane.
Avec un sourire étrange, Anne répéta sa dernière phrase, puis lui tourna le dos. Elle prit place
sur le banc comme Diane quelques instants plutôt, et regarda sans les voir, l’air apaisé, les
moineaux prendre leur envol.
-Je ne sais pas quoi prendre, je suis tellement heureuse de m’en aller! dit Jeanne à l’entré de
sa sœur. Emmanuel est au courant qu’on s’en va ?
-Qu' est-ce que ça change, tu crois qu’il s’en préoccupe ? A mon avis il sera très ravi de se
débarrasser enfin de nous. Nous le gênons plus qu’autre chose.
-Tu as raison de toute façon, il nous ignore la plupart du temps ; il ne s’apercevra même pas
de notre absence.
-Tu l’as dit, répondit Diane.
Jeanne s’assit sur leur lit et embrassa du regard la petite chambre, un peu nostalgique.
-Ca me fait tout drôle de quitter cet endroit! Mais je ne regrette pas. La seule chose que je
déplore c’est de devoir laisser la plupart de mes affaires ici, dit Jeanne.
-Ce ne sont que des vêtements, oncle John nous en apportera d’autres et de toute façons il
était prévue de renouveler notre garde robe cette année. La plupart de ces vêtements ne te
vont même plus !
-Là n’est pas la question ! je déplore le faites qu’ils vont se servir pourtant ils méritent même
pas qu’on leur dise au revoir.
-On a grandit avec eux, rien que pour cela et le faites que malgré toutes leurs menaces ils ne
nous ont pas mis à la porte, on peut bien leur faire cadeaux de ces vêtements et leur dire au
revoir.
-Quoi ? Je ne te comprends plus, tu ne voudrais pas qu’on leur baise les pieds en plus ! Ils
nous ont coupés l électricité, ne nous ont pour ainsi dire jamais donnés à manger! Qu’est-ce
qui t arrive? Tu te ramolli avec l âge !
-Non, pour la première fois dans ma vie je me sens libre et j’en suis heureuse! Je ne sais pas
ce qui nous attends devant mais ce que je sais c est que se sera différent et je n’ai pas envie de
nourrir des rancœurs, car comme le dit Grand-mère…
-Il faut énormément d’énergies pour haire et du temps pour nourrir des rancœurs! Et nous n
avons ni cet énergie, ni ce temps. Je sais !
-Tu comprends vite !
-C’est ça, mais cela mérite une compensation, dit Jeanne l’air malicieuse.
-Ah oui ? Laquelle demanda Diane sans regarder sa sœur. Mais le silence de cette dernière
l’alarma.
-Bataille d oreiller !!
Christine était furieuse! Fulminant contre elle et contre sa fille, elle faisait les cents pas pour
se calmer en attendant le retour de Marc, son compagnon. Malheureusement, Diane avait
raison et c’est cela même qui la mettais en rogne. Cette satanée gamine avait toujours raison !
cela en devenait exaspérant. Marc et elle vivait ensemble depuis prés de huit ans maintenant,
s’il avait voulu que les filles viennent vivre avec eux, il se sera décidé depuis belle lurette. Ce
n’est pas qu’il ne s’entendait pas avec les petites, mais il préférait qu’elles soient ailleurs que
sous ses yeux en permanence. Diane en avait eu marre d’attendre qu’il se décide enfin. Elle
avait coupée le pont avec eux depuis longtemps, leur parlant à peine, les ignorants la plupart
du temps. Si elle ne dépendait pas financièrement d’eux, il y a fort à parier qu’elle aurait
coupée tout contact depuis des lustres. Il était temps que Marc et elle aient une conversation
sérieuse au sujet des enfants. La situation commençait à l’inquiéter.
Diane avait quitté depuis près de deux ans les bancs de classe et pourtant elle était brillante,
bien entendu Jeanne s’était empressée de l’imiter. Mais venant d’elle ce n’était guerre une
surprise, l’école n’étant pas sa tasse de thé.
-Je ne veux pas qu’elles finissent comme moi, sans avenir, vivant au crochet d’un homme.
Elles ont grandit sans moi mon DIEU ! Je suis une étrangère aux yeux de mes propres
enfants !
John lui avait pourtant dit qu’il était prêt à l’aidé, pour cela elle devait aller vivre avec sa
mère et ses deux enfants. Et il n’en était pas question! Elle connaissait Marie plus que
quiconque et il était hors de question qu’elle aille vivre avec cette emmerdeuse de première.
Rien n’était jamais bien fait à ces yeux, mise à part John son fils chéri, tous les autres
n’étaient que des minables aux yeux de sa chère mère. Mais Diane aveuglée par la colère ne
s’en rendait pas compte. Quoiqu’il faille admettre qu’avec elle, les gens avaient tendances à
ne montrer que leur bon coté ! Marc aussi d’ailleurs ! C’est pour ça qu’elle croyait à tord
évidement que c’est moi qui ne veut pas d’elles ici. Christine plongée dans ses réflexions,
n’entendit pas Marc rentrer.
-Il y a un problème ?
Le regard que lui lança Christine le mit sur le qui vive. Elle revenait surement de chez son
père adoptif ; il y avait fort à parier qu’avec Diane les choses ne s’étaient pas passées comme
elle l’espérait. Cette gamine était une véritable bombe à retardement, il ne comprenait d
ailleurs pas pourquoi Christine avait refusée de la confier à Paul, son père. A ce qu’elle lui
avait racontée, ce dernier prit de remords était revenu lorsque la petite avait cinq ans .Il
voulait la prendre avec lui, il s était marié et tenait à prendre ses responsabilités. Ayant une
autre petite fille de deux ans sur les bras, dont le père s’était aussi fait la malle, une autre que
Christine aurait sautée sur l’occasion. Mais elle avait refusée. Il se demande toujours
pourquoi.
-Bien qu'elle est la nouvelle lubie de ta fille ?demanda t-il résigné.
-Diane n’as pas de lubies, elle est juste en colère contre le monde et contre moi en particulier.
Et sa colère est justifiée !répondit Christine en le fusillant du regard.
Marc décida de ne pas tomber dans le panneau, il était évident qu’elle lui cherchait querelle.
-Nous avons déjà eux cette conversation des milliers de fois et c’est non !répondit –il en
prenant place dans un fauteuil.
-Oh t’inquiète pas Diane a trouvée toute seule la solution, elles vont s’installer chez ma mère
dés son retour.
-Chez cette vieille folle ? Je leur souhaite bien du courage !
-Cette vieille folle comme tu le dis si bien est ma mère ! Et mes filles ne se retrouveraient pas
à y aller si…
-Si rien du tout, j’ai été très claire dés le départ pas d’enfants qui ne seraient pas de moi chez
moi !
-Comme si tu pouvais en avoir !
-Je vais faire comme si je n’avais rien entendu. Je refuse de me lancer là dedans, si tu n’est
plus satisfaites de notre arrangement, tu connais ce qui te reste à faire. Pour ma part je suis
fatigué, je vais me reposer.
-Fais comme tu le sens, je sais en quoi m’en tenir !
Diane lui avait demandée pour la première fois, de choisir entre elles et Marc. Elle n avait su
que répondre, maintenant elle savait ! Alors sans faire de bruit, elle fit ses bagages et se dit
qu’elle aurait du les faires il y a bien longtemps. Mais mieux vaut tard que jamais ! Marie sera
surprise à son retour cela au moins elle en était sur, heureuse peut-être pas, mais surprise c’est
certain ! Marc croyait qu’elle ignorait qu’il avait une maitresse et que cette dernière lui avait
fait un enfant. Cela faisait prés d’un an qu’elle savait pour cette petite âgée de deux ans. Elle
n’avait plus rien à faire là, comment se serait-elle justifiée cette fois face à Diane. Elle ne
savait comment, mais Diane avait apprit pour l’enfant et aussi pour la maison que Marc était
entrain de faire construit pour cette femme, alors qu’elle-même venait tout juste de
l’apprendre. Cette gamine était incroyable! Elle était au courant de tout avant tout le monde,
savait qui était qui et qui faisait quoi! Et cela sans quitter parfois des jours durant sa chambre
ou l’écran de télévision des voisins. Christine l’a soupçonnait de faire semblant de dormir
pour écouter aux portes. Il sera très surpris et surement même ravi qu’elle s’en aille. Peu lui
importait dorénavant, elle aurait du réagir plutôt. Les valises faites, elle sorti sans faire de
bruit, laissant les clés sur la table de la salle à manger. Et sans un regard, ni regret elle s’en
allant avec le sourire. Les prochains jours étaient incertains, mais elle ne sera pas seul à les
affronter. Ne disait –on pas que l’union faisait la force ? Une page de leur vie venait d’être
tournée à tout jamais, pour permettre à une autre de s’ouvrir !
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