LE ROYAUME DE POUTIA.
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Description

Ecriture en automate prônée par les surréalistes.

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Publié le 20 janvier 2013
Nombre de lectures 109
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

L'histoire de Poutia.
 -Ily avait eu un semblant de soulèvement durement réprimé dans le pays. Muré dans un silence méprisant, le roi avait exilé quelques êtres qui lui avait déplu, après avoir décapité ceux qui lui faisaient de l'ombre.Roi et bourreau tout puissant d'un petit endroit nommé Poutia.Il exécutait sa justice personnellement, se prenait pour la justice et n'était magnanime qu'envers lui même.
-Une dame à la veste orange descendit de la diligence et vint rencontrer le curé de la paroisse pour demander un exorcisme, lequel lui avait été refusé car non fondé. A peine l'avait elle vu, que les soldats de pique l'enfermèrent avec un jeune homme fautif de de ses illusions . On les enferma dans un autobus vide qui ne servait à rien.
-A peine enfermée, la femme se déshabilla, nue, elle déploya deux grandes ailes de mousseline noire qu'elle cachait sous sa veste colorée. Elle fit un geste et sortit de l'air ambiant une épée argentée. Laquelle arme blanche brisa les baies vitrées de ce malheureux autobus rose crado en se dématérialisant,.
-Le jeune homme effrayé, hagard se voilait la face tandis que celle de la dame ailée prenait un aspect hideux. Une monstrueuse chaleur envahit le bus et tout s'enflamma pendant que la chose prenait son envol.
-Abasourdi, le curé regardait la scène alors qu'un assassin voulant l'absolution, pleurait en regardant ses mains vides de sens. Il était habillé comme un vieux comte des Carpates.
Avec sa longue cape noire de malheurs, doublée d'une étoffe teintée au rouge sang de ses victimes, il répétait qu'il avait un cœur mais n'avait jamais su comment s'en servir.
-Brûlé, le jouvenceau enfermé dans le bus en était sorti lui aussi. Il ressemblait à un de ces soldats jouet de plastic qui aurait été soumis à la flamme d'un chalumeau. En fait, il fondait si bien qu'il laissait des traces partout ou il passait. Avec colère, il trancha la tête de l'assassin, avec une baguette de pain moisi qui traînait là ou la monstrueuse femelle avait abandonné son arme.
Aussitôt après cet exploit, il disparut dans un nuage de fumée.
-Informé de ces faits étranges, le roi de Poutia, vêtu d'un manteau de peau de souris et coiffé d'une tête d'équidé arriva dans un carrosse de cristaux fleuris. Le grand chandelier portier lui ouvrit la porte de l'engin, et le maître des lieux descendit par petits bonds ridicules.
- « Holà curé, quoi de neuf docteur ? » lança-t-il au prêtre... « Rien mon fils, deux Pater et Trois Ave » répondit celui-ci. « Ah bon, je vous tire mon cheval et vous salue bien haut » marmonna le roi rock n' roller à l'adresse de l'homme d'église.
Intrigué par ce tintamarre, le loup de mère-grand surgit de nulle part de fort méchante humeur ; il sauta sur le mari de la Queen, lui déchira la gorge de part en part et s'enfuit en emportant le royal couvre chef!
-La chauve souris humaine aux ailes de mousseline noire décrivait des cercles au-dessus de la place. Mal lui en prit, elle heurta la branche d'un vieux chêne et tomba lourdement au sol. Le loup qui avait une envie irrésistible, profita de l'occasion pour un accouplement contre nature avec l'étourdie.
-Chose faite, il disparut dans la nuit noire lui laissant la tête de cheval en cadeau.
Engrossée, la chose volante, se coiffa du présent chevalin et ne demandant pas son reste, se volatilisa aussi tôt dans l'ombre jaune.
-On mit en eaux ou en terre, on ne se souvient plus très bien, le roi Telet 1er, roi de Poutia et personne ne le regretta un instant. Pas même la reine qui composait des sonates avec le cuir des chapeaux mous de la noblesse.
-Quelques temps plus tard, les paysans de l'endroit, qui portaient tous une jambe de bois ( Les bourges en avaient deux et les nobles trois, que voulez vous ? Ils n'avaient pas les mêmes valeurs! ), les paysans donc racontaient à la veillée que par les nuits de pleine lune l'hiver, on pouvait apercevoir de drôles d'oiseaux noirs à quatre pattes qui hennissaient au dessus des champs d'oursins voisins tandis qu'un loup hurlait à vous faire chaud dans les veines glacées.
Moralité : Méfiez vous des tyrans, des femmes qui aiment l'orange et des loups en rut !
Texte écrit en automate à la manière des surréalistes..
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