swan
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Description

de nombreuses années en prison mon permis de connaître et souvent de me lier d'amitié avec des hommes qui n'attendaient plus grand chose de la vie, et qui comme moi on trouvé un second monde , un monde ou plus personne ne les jugerais Swan est la première d'une série de nouvelles sur des parias cruel, antipathique, mai vrai, j'ai rajouté certains de mes trais à chaque personnage principal de mes nouvelles

Informations

Publié par
Publié le 11 juin 2011
Nombre de lectures 152
Langue Français

Extrait

C'était sa mise ultime, même si swan avait gagné ce jour la, il c'était juré de tous dépenser, de jeter
jusqu’à sa dernière pièce dans la machine à sous qui lui faisait face. Non qu'il aie décidé d’arrêter de
jouer, cela il n'y croyait plus depuis longtemps, cette addiction le tenait comme d'autres l'alcool ou
les drogues, son projet, sa décision, il l'avais mûrement réfléchit, bien avant cet après midi.
Contrairement à ses habitudes swan avait franchit la porte du casino du lac, à Genève, à l'ouverture,
c'est à dire à 9 heures. Il voulait avant d'en finir, se remémorer les action, les fautes, les erreurs, les
moments de lacheté qui avaient fait de sa vie, ce qu'elle avait été : n importe quoi, et même moins
que cela.
Jetant ses jetons dans l'appareil le plus lentement possible, assis sur le tabouret recouvert de skaï
noir, il buvait sa bière, la 4em, depuis une heure, une de ces bières insipide offerte par les hôtesses
de la salle de jeux, à qui l'on avait enseigné qu'un joueur qui buvait ( pas trop quand même ) perdais
le sens du bien et du mal.
Il avait toujours été diffèrent, physiquement bien sur, gros déjà à 8 ans, mais surtout, diffèrent
psychologiquement ; à l'age ou les enfants pensaient à jouer, à apprendre, protéger par l'amour de
leurs parents, swan, lui imaginait sa mort, recherchait désespérément, dans les yeux des autres,
l'amour, qui, il le savait, lui manquerait toute sa vie.
Dans le monde ouvrier des années septante, on connaissait le médecin de quartier, plus rarement le
dentiste, trop cher pour la plus part de ces familles prolétaires, heureuses déjà, de leurs
appartements, dans les premières grandes barre d'immeubles, de leurs télévision, en couleur pour les
plus chanceux, de leurs frigo,qui pour les enfants de la guerre, celle de 40, quand il était plein
jusqu'au 20 du mois, était une plus belle image, que celle de tous les christs, de toutes les maries,
des grands peintres de la renaissance.
Le psychiatre, lui, on ne le connaissait pas, souvent même l'on aurait été bien incapable de savoir à
spécialisation s’adonnait ce praticien.
Pour ses parents, pour les voisins, pour ses maîtres d'école, swan était juste trop gros, trop sensible,
trop en ne savait pas quoi, des tares, qui passeraient avec l'age, du moins suffisamment, pour faire
de lui un bon manœuvre sur les chantiers, ou avec un peux de chance, un ouvrier en usine.
Pour lui, sujet des moqueries de ses camarades d’école, du mépris de ses enseignants, et plus dur
encore de son père ex militaire, contremaître aujourd’hui, qui avait fait des cours du soir,et, sans
pour autant sortir de sa condition, bénéficiais d'une certaine considération de de ces voisins,
heureux quand il partageait avec eux, et c’était la un honneur, son expérience, d'homme parvenu à
sa place, grâce à sa force de caractère, forgée sous l'uniforme des troupes coloniale, oubliant qu'il
avait en son temps pleuré dans les bras de sa mère, quand appelé, il avait du quitter son petit village
de Vendée ; pour lui le gros lard, le benêt, toujours seul à la récréation, n'osant pas sortir de sa
chambre le jeudi, jour de congé,de peur simplement qu'on le regarde et qu'on le moque comme une
bête de foire, les moments passé à pleuré sur sont lit, n’étaient adouci que par des pensées remplies
de bagarres, ou ayant assommé, les petits dur de sa rue, les filles le regarderaient passer, rêvant d'un
bisous de ce preux chevalier.
Swan se décida à quitter le casino, il emprunta l’ascenseur, et malgré le temps couvert, le ciel bas,
de cette journée de février, passant de la lumière artificiel de la salle de jeux, à celle, triste, mais
naturel de cette fin d'hiver, un peux ébloui, il cligna des yeux. Après quelques secondes à rester la,
sur le parking de l’hôtel, il décida de laisser sa vielle moto, parquée à quelques mètres, et de
rejoindre à pied la pont Butin qui surplombais le Rhône à environs 3 kilomètres de la.
En marchant il pensait à sa mère, petite femme effacée, née dans le quartier des grottes, d'un père
alcoolique plus souvent en prison qu'à la maison et d'une femme qui lui interdisait de l'appeler
maman, une femme qui reportais sur elle la haine qu'elle avait pour sont mari. Il l'aimais bien sa
mère, vielle déjà à 30 ans, douce malgré une vie de travail, une vie de galère, écrasée sous l’autorité
et la suffisance du père de swan, elle serait sûrement la seule à le regretter, il rit, c’était la seule fille
qu'il avait pu embrasser, sans la menacer, sur les joues d accord , mais cela comptait toute même un
peux.
A 14 ans il quittait l'école, sans que cela se remarque, et il fallu la diligence d'une secrétaire de
l’établissement pour que l'on s’aperçoive de son absence après 2 mois. En recevant un courrier de
l'administration l'informant que son fils n'était plus de bien venu dans le publique et qu'il faudrait le
placer au plus vite dans un centre spécialisé. Son père paru soulagé, la signature de ses livrets
scolaire représentant pour lui un calvaire, une épine plantée dans son amour propre. Il ne répondis
pas à la lettre, pas plus qu'il ne chercha un placement, il fit comme d'habitude, voyant en swan un
animal domestique dont on n'aurais pas voulu, comme un cabot imposé par une tante, à qui l'on
ferait une place dans un coin de la cuisine pour pouvoir toucher l’héritage.
Swan marchais lentement, rien ne le pressait plus ; il est vrais que les seuls fois ou il avait eu à
courir, c’était quand d'autres gamins voulais l'humilier ou le frapper, puis plus tard quand les gosses
furent remplacé par les gendarmes. Une pluie fine, froide commença à tomber, swan aimais la pluie,
elle lui donnais l'impression de cacher un sa laideur, de passer un peu inaperçu, il ne sentait pas non
plus le froides cent kilos de graisse et de muscles le protégeais de cela. Il enleva sa veste, une
« bombers » noire souvenir des années passées dans le mouvements skinead. Il les avait connu un
jour, ou comme d'habitude il traînais son ennuie dans les rues de sa ville, après avoir quitter
définitivement l'école. Ils étaient trois, buvant de la bière assis sur un banc au bas d'un grand
immeuble laid et triste comme tous ceux construit dans cette cité nouvelle, pour parquer une main
d’œuvre bon marché destinée au industries florissantes de ces trente glorieuses.
Un des skins, peut être plus ivre que les deux autre lui proposa une une bouteille, peureux, refroidi
par les expériences, sachant que personne jamais ne lui voulais du bien il s’approcha comme
hypnotisé par les badges cousus sur les manches des vestes des trois « cranes rasé », des croix
gammées, les runes et la tête de mort des waffen ss, tous avaient sur la manche droite un drapeau
suisse. Swan attiré depuis toujours par le national socialisme avait lu tous ce qu'il avait pu trouver
concernant la 2em guerre et particulièrement sur les nazis, sur les camps, les massacres. Souvent il
avait du lire en cachette, sa mère trouvant cette passion morbide. Boris dix-sept ans, avaient des
parent réfugié politique, son oncle n'avait pas eu cette chance et croupissait dans les geôles
polonaises. Il haïssait tous les gauchistes, socialistes, communistes, anarchistes et même les
babacools. Sa haine des juifs il l'avait dans les gènes, les assassins du christ, à cette liste il avait
ajouté les bruns, les blacks, les métèques, sans raison juste pour leurs pourrir la vie. Les deux autres
pedro et raph, n'étaient que des suiveurs, looser déjà, comme swan ils avaient arrêté l'école, et
mettaient leurs ennuie et une certaine méchanceté naturel au service des idéaux de boris.
Alors tu la veux cette bibine ? Swan pris la bouteille et la porta à ses lèvres, il n'avais jamais bu
d'alcool, non qu'il n'avais pas eu envie de le faire, pensant que l'ivresse pourrais un moment lui faire
oublier sa vie, son corps, mais son père avait dit une fois à un repas anniversaire : pourvu qu'il ne
se mette jamais à boire, il est moche et con, imaginez qu'en plus il finisse poivrot, tous avaient ri, il
n'avait que huit ans, bien sur cet anniversaire ce n' était pas le sien, on ne fêtais pas swan.
C'est bon, j'aime ça la bière, les trois autres éclatèrent de rire, swan fit un pas en arrière prêt à courir,
il ne savait que trop bien comment cela finissait quant on commençait à se moquer de lui. Raph lui
dit : tranquille mec, si tu aimes la bière t'as sûrement un bon fond, pose toi sur le banc. Assis à coté
de pedro il avais bu en en les jaugeant : boris avait une force tranquille, un visage beau comme un
dieu grecque, très pale, il devait plaire aux filles, pedro maigre, presque souffreteux portait toutes
les marques de la sous-alimentation, ses cheveux rasé n'arrivaient pas à caché ses origines
hispanique marqué dans son visage taillé à coups de serpe, ses yeux semblaient animé d'une vie à
part, toujours en mouvements, comme ceux d'un animal aux aboies habitué à recevoir et à donner
des coups de dents. Raph, lui avait un visage d'intellectuel, des lunettes cerclées posé sur un nez très
fin, il semblait le plus lucide et surtout le plus dangereux des trois, il faisait penser à un reptile, froid
cruel, swan en eu la chaire de poule.
Il jeta sa veste dans les buissons qui bordaient la route, il n'en n'aurais plus besoin, la pluie
redoublait de force, swan marchait vite et malgré le froid sa chemise fumais. Il longeait les les
baraquements en bois, réservé d abord au saisonniers, puis quand ce statut eu disparu au début des
années quatre-vingt, l'on y mit tout ceux qui incapable de payer un loyer : chômeurs en fin de droit,
vieux ouvriers immigrés sans familles, jeunes toxicos, ceux que l'on considérait comme des cas
sociaux mais que l'on ne voulais pas voir à la rue, Genève ayant une image à défendre quand les
hordes de touristes débarquaient en été pour admirer le lac et sont jet d'eau, les rues basses et ces
boutiques de luxe. La pluie s’arrêta, un brouillard épais sortit du sol, enrobant ses jambes, comme
si, déjà il était un fantôme, une âme en peine en attente d'une place dans un transport en direction
l'enfer.
Pour swan le banc était devenu un point de ralliement, chaque matin vers dix heures il y retrouvait
les trois loubards, avant tout il avait droit à un cours, les sujets variaient peux : pourquoi haïr les
blacks, les nègres dans le vocabulaire de boris, swan n'avait jamais croisé d'africain, sauf peut être
sur les pochettes des disques de jazz de son père, pourquoi les juifs, les youpins représentaient un
danger pour la civilisation, la aussi il avait fallu lui apprendre ce que c'était une synagogue et
comment reconnaître un israélite, pour les autres groupes cela fut plus facile, des foncés, des crépus
ils y en à l'école et même dans sa classe, ( es-que les portugais pouvaient être classé dans la
catégorie « métèque « ) oui et non d'après boris ils avaient quand même fait la révolution des
œillets, sale bâtard de rouge. Puis venait les leçons pratiques, les ratonnades, les passages à tabac de
tout ceux qu'ils croisaient sur le chemin du cimetière, proche du lycée, ou il y avait toujours une
victime qui devait expier pour être né un peux plus foncé, né un peux plus petit, né un peux moins
aryen, ou simplement pour avoir croisé leurs chemin.
En longeant la grande cité du Lignon, swan éclata d'un rire nerveux, oui ceux qui l'avaient martyrisé
étaient souvent tombé entre leurs pattes, en compagnie des trois autres il les avait cogné et encore
cogné à en avoir mal aux bras, une partie de sont rêve se réalisait, mais personne ne voyait en lui le
preux chevalier vengeur, juste une petite frappe qui profitait de la protection des skins pour se
venger. Encore deux kilomètres et ce serait le pont, un peut plus même, c'est le milieux du pont qu'il
voulait atteindre.
Sa plus grand plaisir à cette époque furent les changement qu'il remarqua chez son père, non qu'il
ne respecta plus swan, mais il en eu peur, il est vrais que son fils se sentait plus fort, plus sur chaque
jours. Il rentrait presque chaque soir couvert d’hématomes, mais dans ses yeux plus de craintes,
juste de la fiertés, fiertés d'avoir osé, assumé, au yeux des autres voyous. Il grossissait encore, mais
son corps se formait sous les coups, comme si chaque fois que swan frappais, ces muscles
travaillaient jusqu'à paraître sous le gras de ses bras, à donner forme à son cou. Son visage ne
changeais pas , laid , ravagé de minuscules cicatrices comme si il avait eu la petite vérole, son nez
bossus et ses dent usées, déjà, finalisaient un masque presque monstrueux que seul des yeux bleus
très clair auraient pus rendre humain, si ils n'avaient tourné au gris chaque fois que swan avait peur
ou se laissait gagner par la colère.
Une voiture de police ralentie, cela ne l’inquiéta pas, la plus part des gendarmes le connaissaient,
seul il n'était pas dangereux, ils le savaient, sans sa bande il pouvait être doux comme un agneau, si
son allure ne les avaient inquiété, voir même révulsé, les petites vielles auraient sûrement accepté
son bras pour traverser sur les clous.
La voiture accéléra, il continua à marcher, de sa poche arrière, il sorti son portefeuille, il ne
contenait plus que ses papiers, sa carte d’identité, pas de photos, même de sa mère. Il s'imaginait
avec un peu de fierté, et beaucoup d'ironie que tout le monde dans cette ville le reconnaîtrait sans
hésiter, qu'il soit d'un ou de plusieurs morceaux, qu'on le retrouve immédiatement ou trois semaines
plus tard.
Swan ne comprenait pas toujours boris, ce besoin de se justifier, de trouver des raisons pour cogner,
casser. Lui allait au baston sans ce poser de question, pour le plaisir, mais celui qu'ils avaient
accepté comme chef leurs imposaient de véritables lavages de cerveaux,des réunions politique ou
les bagarres précédentes se trouvaient analysées, décortiquées. Swan, pedro et raph n'en
demandaient pas autant, ils ne cherchaient pas d'excuses, ils n'en aurais pas trouvé, pour écraser
tous ceux que le hasard mettaient sur leur route.
Les années qui suivirent virent leur petite bande gagner en notoriété, , le sang froid de pedro habitué
à souffrir depuis toujours, battu par son père, alcoolique, le départ de sa mère il y avait si longtemps
qu'il ne se souvenait plus de son visage, et surtout habitué à ne mangé jamais à sa faim ; il avait 18
ans et il semblait que rien ne pouvait le toucher, ni la peur, ni la douleur, et encore moins l'amour,
quelques filles c'étaient pourtant essayé à le charmer, et elles étaient belles, attirées par son côté
hispanique, son visage maigre d’hidalgo, ces yeux noirs, triste, si triste, mais comme un animal
sauvage, méfiant, il montait un mur de briques entre elles et lui. La cruauté de raph qui bastonnait
comme il buvait une bière, que seul la vue du sang parvenait à esquiver un semblant de sourire sur
son visage de savant fou, un Himler revenu du monde des morts, le chien gardien des mort, sortit
des enfers, pour mordre et mordre encore. Le visage de boris c'était encore embellie, c'est trais fin ,
son air rêveur, sa moue ironique, étaient trompeur, comme un ruisseau se transformant en torrent
rageur, chaque coup donné donnait l'impression qu'il vengeait ceux de sa famille, crevant dans les
geôles de son pays, et la fuite de ses parents, l'humiliation du statue de réfugié, il se noyais dans de
grandes théories pour ne pas ce rappeler le mépris enduré, le mépris qu'il avait pour son père, le
mépris qu'il avait pour lui même incapable de rentrer dans son pays pour abattre le général
communiste, coupable de tout ses malheurs. Swan restait un suiveur, lâche, se saoulant au vin blanc
avant chaque sorties, suffisamment pour oublier au matin les affres de la nuit. Les autres ne lui en
voulais pas, il assumait sa part dans chaque bagarres, ne les refusaient jamais, bien au contraire
allant souvent au devant, sans regarder a la taille de ses adversaires.
Si swan marchait lentement ce n’étais pas par crainte de ce qui l' attendait, pour retarder le moment
ou son destin,choisi par lui viendrait, c'était plutôt une forme de masochisme, qui l'obligeait à se
remémorer la cruauté de sa naissance, des premières années de sa vie, qui le changeraient en
monstre, il sentit des larmes couler sur son visage, son physique en avait fait un monstre au regard
des autres, mais pour le reste ? Son premier viol, le plaisir pris dans la souffrance, les suppliques de
la fille, ce sentiment de puissance quand il avait laissé sa victime exsangue dans le caniveau. En
passant devant le chalet au bois noirci qui abritait un café, il regarda le ciel, il allait encore pleuvoir,
il aurait été déçu si le soleil avait fait son apparition, les fantasmes, les images qui entaient son
cerveau ne supportaient pas le beau, le clair, non il fallait du glauque, de l’obscurité pour prendre
son pied une dernière fois, son ventre se tordis, il sentait leurs corps vibrer sous ses doigts. Swan du
s'arrêter, incapable de marcher, luttant contre une envie de vomir, il devait se dépêcher, avant d'être
repris par ses pulsions, avant de revenir sur sa décision, il reprit un peux ses esprits et se retint de
courir, pour en finir enfin.
Il n'avais jamais essayé de conquérir une fille, il est vrai que même les plus tordues, celle qui
recherchaient toujours le plus méchant, le « bad boy «) et dieu c'est qu'il y en avaient restaient à
bonne distance de lui, quelques une traînaient régulièrement avec le petit groupe, mais elles
refusaient de rester seul avec swan ne fusse que quelques minutes, une d'elle avait dit qu'elle
préférerait coucher avec un pitt bull que de l'embrasser sur la bouche.
Il voyait le pont, ses quatre voies bruyantes, le convoie ininterrompu des camions venant de la
sortie d'autoroute et de l’aéroport et des zones industriels n'en faisait pas une atraction touristique,
même les deux bandes cyclables étaient peux utilisées. Swan détestait la nature, la campagne, les
prés verts, il s’arrêtât un moment pour regarder cette longue estafilade qui coupait le fleuve, en cette
fin d’après-midi froide, un brouillard épais remontait du Rhône, et cela donnait une vision
apocalyptique qu'il adorais, il se mit à rêver le le faire exploser, pour voir tous les véhicules plonger
avec leurs conducteurs, dans cette grande gueule béante.
Quand il viola la première gamine, swan ne la choisie pas en fonction de son age, elle devait avoir
douze ans, ou de sa silhouette gracile, plus simplement il avait ressentit une envie naturelle, en soit,
de faire l'amour, cela n'était pas nouveau, il avait dix-sept ans, simplement cela fut plus fort, et il lui
semblât que cette agression ne serait pas vraiment différente des autres, à l’exception peut être qui
faudrait la tuer, au fond de lui il savait que si la petite parlais c'est la prison qui l'attendait, et pour
un bail. Il la suivit, quand elle passa près de l'entrée d'une cour, il lui sauta dessus, la jeta derrière un
tas de détritus et de vieux meubles cassé, arracha son jeans, sa blouse, puis les seuls choses dont il
se souvint, furent le plaisir qu'il y prit puis du craquement de son cou quand il le brisa, d'un
mouvement sec. Swan ne sut jamais pourquoi il prit la môme dans ses bras , et la jeta sur le trottoir
ou elle roula contre une voiture stationnée. Les suivantes, il y en eu quatre, ne se ressemblaient pas,
deux avaient plus de 30 ans, une autre au moins cinquante ans, la dernière une ado de seize ans.
Jusqu’à la la police n'avais pus remonter à lui, et pourtant swan n'avait jamais pris de précautions se
laissant guider uniquement par ses pulsions. Il les avaient toutes tuées, plus pour le plaisir qu'il y
éprouvait, que pour les empêcher de le décrire, de le dénoncer. Peux à peux ses amis avaient prit
leurs distances, ne sachant rien, se doutant pourtant de quelque chose de terrible, même pour eux
que la vue du sang ne gênait plus depuis longtemps, la vue du sang les avaient ils seulement gêné un
jour ? Touché bien plus qu'il voulait se le montrer, par cette décision, par cette désertion, qui le
poussait plus qu'autre chose à se mettre en face de ses démons, il se rendait compte que jamais sa
vie ne serrait normal, pour swan la normalité, il se la représentait comme des beuveries continuelles,
des bagarres, la poursuite des autres, différent comme lui, mais seul, faible, cette normalité
n'incluait pas les filles qu'il avait énuqué et qui lavaient éloigné des autres.
Swan arriva enfin sur le pont, des éclaires zébrais le ciel, un appel à rejoindre Dante et son enfer, il
leva la tête, ouvris la bouches pour avaler presque gloutonnement les grosses gouttes de pluies, sa
bouche fit un bruit écœurent un gloussement en fait, il dit à haute voie : un dernier verre avant de
partir, oui un dernier verre, et maintenant je vais courir, on m’attend.
En claudiquant, sa patte folle dérapant sur le trottoir mouiller, il accéléra, gêner aussi par son ventre
énorme, sorte de quasimodo fou. Swan repéra un point au milieux de l'ouvrage , il n'aurais pas le
temps de se masturber une dernière fois, cette idée le fit bavé, sa figure boursouflée par l'effort il
grimpa difficilement sur la barrière, passa de l'autre côté, ne pris pas le temps de reprendre son
souffle, ni de regarder les immeubles de sa banlieue qu'il aurait pus apercevoir à quelques centaines
de mètre de la. La dernière chose qu'il fit, et dont il se serait bien cru incapable fut d’appeler son
père. La hauteur, la vitesse de la chute, écartela sont corps, broyant tous ses organes interne. Des
automobilistes l'avaient vu sauter, mais on ne le retrouva jamais, il est vrai que les sauveteurs et les
gendarmes ne mirent pas beaucoup de zèle à le rechercher, de toute façon il n'y avait personne pour
réclamer sa dépouille.
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