DE L’ESTIMATION DES DEPENSES DES     SOINS DE SANTE DANS LE BUDGET  DES MENAGES «Cas du quartier Malamba - Bendo, Cité de Muanda»D
34 pages
Français

DE L’ESTIMATION DES DEPENSES DES SOINS DE SANTE DANS LE BUDGET DES MENAGES «Cas du quartier Malamba - Bendo, Cité de Muanda»D

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
34 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

1 A mes enfants, flèches de demain, A tous ceux de la génération future qui aborderont dans le même sens que moi, Aux frères et sœurs, Je dédie ce travail, sacre de mon abnégation. 2 AVANT PROPOS Au terme de notre premier cycle d’études universitaires à l’Université Libre de Kinshasa, U.L.K. en sigle, un cycle plein d’atermoiement et d’abnégation, qu’il nous soit permis de rendre de multiples grâces en Dieu Tout Puissant, qui nous a accordé force, courage, intelligence et sagesse pour y parvenir. Notre reconnaissance est grande à l’endroit de tout le corps professoral de la faculté des sciences économiques et de gestion pour la formation et l’encadrement sur notre chemin scientifique, et en particulier nous citons le C.T. JEJE NKONKO, sous la direction éclairée de qui ce travail a été réalisé. Ses conseils et ses suggestions resteront à jamais un signe de dévouement incommensurable. Nos remerciements vont également aux personnes ci-dessous pour leur soutien tant matériel que financier dès le début de ce cycle. Il s’agit de: Roger NZEZA, LONGO KYA KOMBO, PIOKO MUKASEYI, PIOKO Elisée, Mamie KATAYI, Coco MALUA, David MABALU et Patience NDUNGI. Que la mémoire de mes chers amis: J.P. MBENZA, N. BIN TANDA, M. MALUAYI, J. NZITA NZUZI, N. LOKALA, S. LUSANDU, F. BAKAJIKA, D. SENGA, C.

Informations

Publié par
Publié le 13 mai 2014
Nombre de lectures 40
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

A mes enfants, flèches de demain,
1
A tous ceux de la génération future qui aborderont dans le même sens que moi,
Aux frères et sœurs,
Je dédie ce travail, sacre de mon abnégation.
2 AVANT PROPOS  Auterme de notre premier cycle d’études universitaires à l’Université Libre de Kinshasa, U.L.K. en sigle, un cycle plein d’atermoiementet d’abnégation, qu’il nous soit permis de rendre de multiples grâces en Dieu Tout Puissant, qui nous a accordé force, courage, intelligence et sagesse pour y parvenir.
 Notrereconnaissance est grande à l’endroit de tout le corps professoral de la faculté des sciences économiques et de gestion pour la formation et l’encadrement sur notre chemin scientifique, et en particulier nous citons le C.T. JEJE NKONKO, sous la direction éclairée de qui ce travail a été réalisé. Ses conseils et ses suggestions resteront à jamais un signe de dévouement incommensurable.
 Nosremerciements vont également aux personnes ci-dessous pourleur soutien tant matériel que financier dès le début de ce cycle. Il s’agit de: Roger NZEZA, LONGO KYA KOMBO, PIOKO MUKASEYI, PIOKO Elisée, Mamie KATAYI, Coco MALUA, David MABALU et Patience NDUNGI.
 Quela mémoire de mes chers amis: J.P. MBENZA, N. BIN TANDA, M. MALUAYI, J. NZITA NZUZI, N. LOKALA, S. LUSANDU, F. BAKAJIKA, D. SENGA, C. TITO, trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude pour leurs encouragements divers.
 Quevous tous qui vous sentez concernés d’une manière ou d’une autre, ne vous offusquez pas de l’anonymat que nous vous imposons, car vous avez aussi droit à nos remerciements.
KOKO NSUKA NGUNGU
3 INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
 Depuisplus d’une décennie, l’économie congolaise connait une crise structurelleaiguë, laquellene lui permet pas d’atteindre les objectifs relatifs à la situation d’équilibred’une Nation, à savoir :
-Le plein d’emploi ; -La stabilité des prix ; -La croissance économique et -L’équilibre des comptes extérieurs, etc.
 Lacroissance, quiest l’un des objectifs indispensables pour rassurer le bien-êtrenécessite l’utilisation des facteurs de production; et parmi ces facteurs, il y a lieu de songer au facteurtravail (la main d’œuvre) assuré parl’homme qui doit afficher un bon état de santé. Pour y parvenir, le revenu en est une variable explicative.
La santé, en tant qu’état de bien être pour l’homme, est un facteur important du conditionnement et du maintien du capital humain.
 Eneffet, l’homme étant à la fois bénéficiaire, auteur du progrès et du développement économique, est appelé à créer des richesses. A ce titre, il est un capital tout aussi importantque le capital financier susceptible de subir des appréciations et des dépréciations. Si l’éducation, la formation et l’apprentissage contribuent à l’appréciation du capital humain, les maladies et le vieillissement par contre, contribuent à sa détérioration.
4 Il est de ce fait logique que l’on se pose la question suivante: Quelle est la part du revenu que les ménages du quartier Malamba – Bendo, dans la cité côtière de Muanda au Bas – Congo, affectent – ils aux impératifs des soins de santé?
C’est en effet autour de cette grande interrogation que s’articule l’essentiel de notre préoccupation.
Partant de cette grande interrogation, les conclusions d’enquêtes nous indiqueront à la suite si :
-Les ménages ont un revenu permanent ou aléatoire pouvant les aider à faire face aux soins de santé dans la procédure normale et dans toutes les éventualités ; -Les ménages recourent à l’achat de médicaments, à l’automédication pour échapper à certains frais tels que ceux de transport, de la consultation, des examens, d’hospitalisation et autres.
II. HYPOTHESES
Compte tenu du faible revenu qui est distribué par la plupart des entreprises en République Démocratique du Congo, les ménages seraient heurtés aux sérieuses difficultés dans l’affectation de leur revenu, par exemple :.
Les ménages ne sont à même avec leurs revenus (permanent ou aléatoire) de faire face aux soins de santé dans la procédure normale et dans toutes les éventualités. Pour se soigner, les ménages recourent à l’achat des médicaments, à l’automédication pour échapper au transport, à la consultation, aux examens et autres frais. Les coûts d’hospitalisation sont très élevés.
5 III. CHOIX ET INTERET DU SUJET.
 Penserà la santé, c’est penser sans contester à la vie, à l’avenir et au développement du pays.
 Ledéveloppement est un processus continu qui met au centre l’apport de l’homme. De ce fait, la santé est l’ultime nécessité pour permettre à l’homme de relever ce défi. D’où la nécessité d’orienter notre étude vers le secteur sanitaire.
 Unpeu d’attention des décideurs à nos ménages dans leurs réalités, aiderait à améliorer les conditions de vie de notre communauté et redonnerait espoir aux nombreux ménages encore sous le poids de la tension due aux ménages et aux réalités de maladies.
Ce choix du quartier Malamba-Bendo est dicté principalement par la disponibilité des ménages à pouvoir répondre à notre protocole d’enquête (voir annexe à la fin).
IV. DELIMITATION SPATIO – TEMPORELLE DU SUJET.
Pour rendre cette étude possible et pragmatique, nous l’inscrivons uniquement au cas du quartier Malamba-Bendo, dans la cité côtière de Muanda, Territoire urbano-rural de Muanda, ville de Boma, province du Bas – Congo, pour une période allant de 2010 à 2012.
V. METHODOLOGIE
6
Pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé la méthode descriptive pour la présentation du quartier Malamba – bendo, qui sera complétée par la méthode analytique,laquelle méthode nous a aidé à analyser les réponses des chefs des ménages. Aussi, nous avons recouru à la technique documentaire, au sondage d’opinions par l’administration d’un questionnaire échantillon représentatif, et à l’observation directe qui nous a permis à compléter les données utiles pour l’élaboration de ce présent travail.
V. DIFFICULTES RENCONTREES
Outre les difficultés d’ordre matériel que sous-entend une telle étude, les difficultés scientifiques qui se sont dressées face à nous concernent la réticence de certains ménages interviewés à répondre à nos questions.
 Lesbureaux du territoire , de la cité de Muanda et du quartier Malamba-Bendone disposent pas toutes les données concernant le quartier Malamba-Bendo,faute de moyens conséquents, mais aussi, données en partie saccagées et pillées lors des tristes événements de la secte Bundu dia Kongo (B.D.K), en 2006 et 2007.
VI. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL.
 Hormis,l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres: Au premier chapitre, il sera question d’énoncer les généralités conceptuelles liées à la santé, au ménage et au budget ; au deuxième chapitre interviendra la présentation du quartier Malamba - bendo; et enfin, dans le troisième chapitre, il sera question de présenter les résultats de notre enquête sur l’estimation des dépenses des soins des santés dans le budget des ménages de quartier Malamba – bendo.
7 Chapitre I.GENERALITES CONCEPTUELLES
Pour rendre compréhensible cette étude, il y a impérieuse nécessité queles lecteurs soient fixés sur le sens des certains concepts, à savoir : la santé, leménage, le budget, le budget de ménages, etc. Telle est l’armature de ce chapitre. 1. 1.Santé
En se référant au dictionnaire français contemporain, la santé est définie comme«l’état d’une personne dont l’organisme fonctionne régulièrement». Cependant pour l’Organisation Mondiale de la Santé, en sigle O.M.S, la santé est définie comme «un état complet de bien être physique et 1 social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmités».
Il ressort de ces deux définitions que l’objectif ultime de la santé est le bien être. En plus, la définition de la santé par l’O.M.S concerne le bon fonctionnement du corps humain, l’équilibre sinon l’intégration sociale d’un individu. Cependant, il sied de préciser qu’en tant qu’état, il est difficile voire impossible de pouvoir quantifier la santé.
1.1.1.Utilité de la santéL’être humain est le principal facteur de production et le moteur de tout développement. De ce fait, la santé lui permet d’entreprendre des activités productrices.
1.1.2.Bénéfice et valeur de la santé 1. D.FOUTAIN et J. COURTEJOIE, Infirmier, comment bâtir la santé : manuel de santé communautaire, éd. Berps, Kangu-Mayumbe, 1975, p.11.
8  Lebénéfice de la santé est en général mesuré en fonction des 2 paramètres ci-après:
Le nombre de vie sauvée ; Les cas d’incapacité prévenus ; Le montant de pertes évitées.
Cependant, la valeur de la santé tout comme celle des soins de santé, ne peut s’arrêter aux simples considérations économiques, mais ça va aller au-delà.
A noter en plus que toutes choses restant égales par ailleurs, dans les pays du tiers monde dont laR.D. Congo notre pays, l’état sanitaire de la population va de mal en pire. Affirmations illustrées à travers les statistiques issues des enquêtes auprès des ménages en 2002 et présentées en 2004 au cours 3 d’un séminaire-atelier sur la pauvreté.
1.2.Soins de santé
Nous ne pouvons parler de la santé et passer outre les soins de santé. La santé est un capital qui se détériore et même qui se déprécie. De ce fait, elle exige d’être entretenue, maintenue et accrue. Ce qui justifie tous les coûts à y investir en termes de dépenses.
Selon l’OMS, les soins de santé sont des soins essentiels reposant sur des méthodes et des techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec pleine participation et à un coût que la communauté et le pays peuvent supporter à tous les stades de leur 4 développement, dans un esprit d’auto responsabilité et d’autodétermination.
2.BRYANT J,Santé publique et développement, éd. Internationales, Paris, 1972, p.73 3.PNUD, Rapport national sur le développement humain, 2000, éd. St Paul, Kinshasa, 2000. OMS, D’Alma-Ata à l’an 2000 : Réflexions à la mi-parcours, Genève, 1990, p.17. 4.
9 La maladie comme la vieillesse cause la perte au niveau des dépenses des soins médicaux et hospitaliers. Elles contribuent à l’incapacité de l’individu à produire, ce qui baisse aussi le rendement.
En effet, les soins de santé impliquent toutes les précautions pour prévenir ou maintenir l’individu en état de bien-être. Ils peuvent être préventifs comme curatifs. Nous pensons toutefois aux conditions d’une longue et saine vie, notamment une nourriture suffisante, une instruction et une formation qui rendent capable d’agir bien, des ressources adéquates et disponibles, des soins de santé de base de qualité et accessibles, des conditions environnementales saines.
Cependant, plusieurs facteurs influent sur la hausse des coûts, notamment, l’apparition constante des nouvelles techniques qui suscitent une spécialisation croissante des praticiens et le développement de nouveaux médicaments sans que l’on retire les anciens du marché et l’augmentation problème de la santé de la part de la population.
1.3.Les Ménages
La compréhension de ce concept diffère suivant qu’on est économisteoudémographe.
Pour les économistes, les ménages sont des agents économiques 5 dont la fonction principale est la consommation.
Tandis que les démographes considèrent le ménage comme «l’ensembled’individus occupant un même logement participant au même budget et vivant sous l’autorité d’un mêmeindividu, le chef de ménage ou la personne de référence, que ces individus aient ou non des liens de parenté 6 entre eux».
BI 5.ALES m et alii, Notions fondamentales de l’économie, éd. Fouchet, Paris. p.56 6. LUSILU R.,Notes du cours de démographie, inédit, ULK/MDA, 2012
10 En Afrique, la composition du ménage renferme, en général, deux réalités :les individus forment la famille ou le ménage fait des membres rattachés au chef de ménage par les liens conjugaux et/ou de sang (comme défini ci-haut), et les individus que l’on pourrait qualifier de hors famille et qui sont les 7 autres «collaborateurs» ou autres «parents» claniques, de village, de secteur.
1.4.Le budget de ménage
Le budget peut se définir comme un acte par lequel sont prévues et autorisées à l’avance et périodiquement, les recettes et les dépenses de l’organisation ou d’une société donnée.
De façon générale, le budget concerne l’ensemble de revenus et de dépenses d’une famille ou d’un particulier. Dans ce budget, nous retenons les différentes rubriques de dépenses pour les besoins du ménage, notamment le loyer, l’eau, le pétrole, le gaz, l’électricité, la nourriture, l’habillement, les soins médicaux et autres.
Cependant, les revenus (recettes) des ménages proviennent :
De la rémunération de son activité ; De la rente ; Du commerce ; Des dons des tiers, amis, frères…
Il convient de noter que l’étude de Houyoux, Kimvuidi et Okito révèle le revenu dépensé ne correspond pas toujours au revenu déclaré par les . ménages.
7. LUSILU R. op.cit
11 Ils ont dans une enquête menée sur le budget de consommation dans la ville de Kinshasa, mesuré le revenu par les dépenses globales effectuées et les transferts octroyés à d’autres ménages. Ils ont révélé le fait que le salaire déclaré ne représentait qu’une fraction évaluée entre 33% et 47% de dépenses du 8 ménage.
Dans cette étude, le revenu mensuel moyen pour Kimvuidi a été à 9.477 Z, soit 158,72 USD au taux de change en vigueur en 1986.
1.5.Santé et développement
La santé telle que définie par l’O.M.S, vise le bien être. Il va sans dire que le développement vise aussi le bien être. Nous ne pouvons parler du développement sans bien être.
Le développement peut être défini comme le passage d’un état de moins être vers le mieux être. C’est un processus qui permet aux individus et 9 aux sociétés d’atteindre leur plein épanouissement.
Parler de la relation entre santé et développement, c’est justifier l’objectif de l’un et de l’autre concept, leur finalité, c’est poser le problème du pourquoi de l’activité humaine et du rôle de l’homme dans cette activité.
En effet, l’homme est un capital, la santé est un investissement pour la productivité de l’homme. Ainsi, se préoccuper de la santé de l’homme, c’est penser à son bien être et par conséquent, à son développement. Ceci étant, il sera question de présenter notre environnement cible avant de passer aux résultats de notre enquête. Tel est l’objet du chapitre deuxième du dit travail.
8.Ngondo A.P, Notes de cours d’analyse démographique, école de santé publique, UNIKIN, 2002, inédit 9.PNUD, Rapport national sur le développement humain,éd. St Paul, Kinshasa, 2000.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents