L’obésité et le surpoids
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L’obésité une maladie chronique à connaitre pour mieux orienter sa prise en charge Dr BAZBAZI RIDOUANE Médecin spécialiste en médecine sportive Diplômé en cardiologie de sport – Diététique – Diabétologie Et en analyse et prévention du dopage Casablanca octobre 2012 Obésité au Maroc en chiffre L’obésité a été qualifiée d’« épidémie » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les pays industrialisés et en développement (2003) Selon l’OMS, le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé. Le Body Mass Index (BMI) évalue l’adiposité et reflète bien la corpulence. BMI = Poids (en kg)/Taille2 (en m) Chez l’adulte, les seuils de l’obésité ont été définis à partir d’études de morbi- mortalité. Un BMI compris entre 25 et 29,9 kg/m2 définit la surcharge pondérale tandis qu’un BMI supérieur ou égal à 30 kg/m2 définit l’obésité L’obésité et le surpoids touchent désormais 13.

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Publié le 30 octobre 2012
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Langue Français
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Extrait

L’obésité une maladie chronique à connaitre pour mieux orienter sa prise en charge
Dr BAZBAZI RIDOUANE Médecin spécialiste en médecine sportive Diplômé en cardiologie de sport – Diététique – Diabétologie Et en analyse et prévention du dopage Casablanca octobre 2012
Obésité au Maroc en chiffre
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Selon l’OMS, le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé. Le Body Mass Index (BMI) évalue l’adiposité et reflète bien la corpulence.
BMI = Poids (en kg)/Taille2 (en m)
Chez l’adulte, les seuils de l’obésité ont été définis à partir d’études de morbi- mortalité. Un BMI compris entre 25 et 29,9 kg/m2 définit la surcharge pondérale tandis qu’un BMI supérieur ou égal à 30 kg/m2 définit l’obésité
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Depuis 1994 le tissu adipeux est la plus importante glande endocrine
Revue Médicale Suisse N° -576 publiée le 12/02/2003
Les fonctions du tissu adipeux récemment acquises
Avant 1994 :Classiquement, le tissu adipeux blanc est un lieu de stockage énergétique très performant qui a également un rôle d’isolant thermique
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Mais l’obésité est caractérisée aussi par un état chronique d’inflammation à bas bruit objectivée par des niveaux élevés de : CRP, IL-6, haptoglobine, amyloïde sérique A, TNF-alpha
VEGF Actu N° 20 • Septembre 2010
Hormones et neurotransmetteurs
La leptine : protéine synthétisée par les cellules adipeuses, dont la fixation sur un récepteur hypothalamique entraîne une inhibition de la prise alimentaire. Une restriction calorique ou une suralimentation entraînent respectivement une baisse ou une élévation des concentrations plasmatiques de leptine. Ces modifications ont une action sur l’appétit mais également sur le niveau de dépense énergétique.
 ULnae  gahureglimnee n:t ahtoiromn odnee  spa ecpotindcieqnuter aotrieoxni gdèénclee snycnhteh léat ipsréies ep aalri lmeesnttoaimrae.c. 
 Le neuropeptide Y : neuromédiateur produit par l’hypothalamus, stimulant l’appétit.
 L’adiponéctine : protéine synthétisée par les adipocytes dont la concentration sérique est diminuée en cas d’obésité et qui contribue au développement de la résistance à l’insuline et de l’athérosclérose.
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     Une panoplie très limitée (insuline, IGF-1, glucocorticoïdes) permet de former des adipocytes à partir des cellules précurseurs
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Périodes « sensibles » du développement du tissu adipeux
dAau nds étbouuts  dleu s dperrinniceirp taruixm edsétpreô tds ea ldai pgeruoxs s(ePsosise,s olensn eatd iept occoyltl.e, s 1s9o8n3t ).présents 
Lors d’une grossesse menée à terme, la masse adipeuse représente 15 % du poids du nouveau-né
La capacité de prolifération et de différenciation des préadipocytes est plus importante pendant la première année de vie et diminue par la suite (Hauner et coll, 1989).
turnaen csheec odnâdge ev daeg usee pptr oàl ifoénrzaet ivaen sa ( éHtaéu rnaepr peotr tcéoell .c, h1e9z8 d9e ;s  Beanufamn test  dcaolnl,s  1la9 86)
l’hyperplasie se révèle d’autant plus importante que l’obésité s’est installée plus précocement (avant l’âge de 10 ans)
l’hypertrophie apparaît comme plus importante dans les obésités apparues plus tardivement (Hirsch et Knittle, 1970)
LLeo bséursiptoéi dess tq duéafinnt ieà  llouir seqsut ed léet eBrmMiI neés tp asru puénr iBeuMrI  osuu péégriael uar uo pu eércgealn tàil eP  9970 (P 97).
Chez l’enfant, on utilise également le BMI pour évaluer la corpulence.
Il est toutefois difficile de mesurer le sà u1rp4 oaidnss  ecta rl iol bnéesixtiés tdea pnas sl ad ep odpéufilnaittiioonn  de 5  universelle de l’obésité de l’enfant.
le BMI varie physiologiquement avec l’âge et le sexe
Il augmente pendant la première année de vie, puis diminue jusqu’à l’âge de six ans où l’on observe un rebond de la corpulence
Médecine clinique endocrinologie et diabète n°44 janvier-février 2010
Régluléaqtiuoilni bhrye péontehraglaétmiqiquuee de 
uaevin emèiuqniCuaevin emèirtauQuaevin emèisiorTuaevin emèixueDeuqsam ud etxet ud selyts sel reifidom ruop zeuqilC
Système digestif et cerveau quel dialogue lors de la prise alimentaire ?(1)
Hypothalamus est impliqué dans la détection des hormones et nutriments circulants relayant ainsi l’information du niveau d’énergie disponible dans l’organisme
En 1950:Théorie lipostatique (kennedy) et glucostatique (Mayer)
En 1994: découverte de la leptine assoie l’idée de signaux provenant de la périphérie donnant l’information du niveau d’énergie disponible dans l’organisme
Le taux de leptine est proportionnel a la masse du tissu adipeux disponible dans l’organisme
Le taux de leptine augmente avec les réserves en graisses et ces fluctuations de concentrations et d’activité modulent la prise alimentaire et la dépense énergétique
Mféédvreiceirn e2 0c1il0inuq eneodrcnilogoei ted ibatèe: n 4°j4naveir  
Système digestif et cerveau quel dialogue lors de la prise alimentaire ?(2)
L’insuline est aussi considérée comme un signal d’adiposité
La leptine et l’insuline traversent la BHE et se lient aux récepteurs présents au niveau du noyau arqué de l’hypothalamus
AMPK(kinase activée par AMP)(déplétion cellulaire en énergie AMP/ATP augmente active la voie de signalisation de l’AMPK est entraine la stimulation de la prise alimentaire
Le complexe 1 des mTOR (mTORC1) activé par la présence d’ATP dans la cellule pour une régulation de la croissance cellulaire
Les recherches actuelles s’orientent maintenant vers les interactions complexes entre de l’hypothalamus et les circuits de récompenses
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