Cours iatrogenie
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Place de l’anatomopathologie dans le diagnostic de iatrogéniemédicamenteuse.I – Toxidermies : Pathologie médicamenteuse cutanée-Rash maculo-papuleux (exanthème morbilliforme) : infiltrat lympho-histiocytaire périvasculairesouvent avec éosinophiles, en général les modifications épidermiques sont minimes-Erythème polymorphe-Erythème pigmenté fixe-Toxidermie lichénoïde proche du lichen plan (mais svt parakératose et éosinophiles)-Lupus érythémateux induit-Pemphigus induit par la Pénicillamine-Vasculite médicamenteuse-Toxidermie bulleuseŒdème dermiquePrésence dans la bulle d ’éléments inflammatoires parmi lesquels des PN éosinophiles-Halogénides (bromides, iodides)*Souvent hype rplasie ps eudo-épithéliom ateuse*Microabcès à ne utrophiles et à éosinophiles int ra-épidermiques*Souvent ké ratinocytes né crosés*Parfois ulcé ration*Souvent fol liculite*Infiltrat de nse pé rivasculaire ou dif fus de lymphocytes, histiocytes, neutrophi les e téosinophiles*Parfois inf lammation g ranulomateuseII - Hépatites médicamenteuses Pratiquement tout es les lés ions hépa tiques aigues et chroniques pe uvent ê tre induites pa r l esmédicaments : hé patites a igues et chroniques , cholangite aigüe ou c hronique, surcharges,vasculopathies, tum eurs.1) Eléments en faveur d'une origine médicamenteuse :prédominance zona le (plutôt c entrolobulaire)présence d'é osinophilesprésence de granulome épithélioïde e t g igantocellulairehépatocytes géants : clométhacine ...

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Place de l’anatomopathologie dans le diagnostic de iatrogénie médicamenteuse.
I – Toxidermies : Pathologie médicamenteuse cutanée
-Rash maculo-papuleux (exanthème morbilliforme) : infiltrat lympho-histiocytaire périvasculaire souvent avec éosinophiles, en général les modifications épidermiques sont minimes -Erythème polymorphe -Erythème pigmenté fixe -Toxidermie lichénoïde proche du lichen plan (mais svt parakératose et éosinophiles) -Lupus érythémateux induit -Pemphigus induit par la Pénicillamine -Vasculite médicamenteuse -Toxidermie bulleuse Œdème dermique Présence dans la bulle d ’éléments inflammatoires parmi lesquels des PN éosinophiles
-Halogénides (bromides, iodides) *Souvent hyperplasie pseudo-épithéliomateuse *Microabcès à neutrophiles et à éosinophiles intra-épidermiques *Souvent kératinocytes nécrosés *Parfois ulcération *Souvent folliculite *Infiltrat dense périvasculaire ou diffus de lymphocytes, histiocytes, neutrophiles et éosinophiles *Parfois inflammation granulomateuse
II - Hépatites médicamenteuses Pratiquement toutes les lésions hépatiques aigues et chroniques peuvent être induites par les médicaments : hépatites aigues et chroniques, cholangite aigüe ou chronique, surcharges, vasculopathies, tumeurs.
1) Eléments en faveur d'une origine médicamenteuse :
prédominance zonale (plutôt centrolobulaire) présence d'éosinophiles présence de granulome épithélioïde et gigantocellulaire hépatocytes géants : clométhacine (Dupéran) Allopurinol : Granulome centré par une vacuole graisseuse
2) Dans les hépatites chroniques et cirrhoses :
Hépatite chronique : pas de différence avec les hépatites virales.
Cholestase : Médicament®Cholestase®Cholestase chronique®aspect de CBP (cirrhose biliaire primitive)
Cholangite sclérosante et toxiques : Formol  FUDR(perfusions hépatiques)
Stéatose micro-vacuolaire : Dépakine, Tétracyclines
Lésions pseudo-alcooliques du foie : Amiodarone (Cordarone) : tableau identique à une hépatite alcoolique (en M.E. phospholipidose)  Cholestasedes oestro-progestatifs
3) Lésions vasculaires et sinusoïdales
3-1) Syndrome de BUDD-CHIARI Il est le plus souvent secondaire à un syndrome myélo-prolifératif. La responsabilité des contraceptifs oraux n'a pas été établie. Les contraceptifs pourraient seulement dévoiler un syndrome myélo-prolifératif latent cliniquement. La Dacarbazine (Déticène*) a été incriminée.
3-2) Maladie veino-occlusive (MVO) : C'est une oblitération fibreuse non thrombotique des plus petites branches intra-hépatiques des veines sus-hépatiques sans atteinte des gros troncs. La maladie peut se manifester sur un mode aigu. Elle peut rétrocéder à l'arrêt du traitement ou évoluer vers la sclérose autour des VCL. Cette maladie est essentiellement iatrogène. Elle est secondaire à des toxiques (alcaloïdes de la pyrrolizidine), et surtout aux traitements suivants : - radiations ionisantes - immunosuppresseurs - antinéoplasiques  LaMVO peut survenir dans le mois qui suit la greffe de moelle. Elle est secondaire à l'association chimiothérapie-radiothérapie utilisée en préparation à la greffe.
3-3) Lésions sinusoïdales - Dilatation sinusoïdale : Elle peut être observée strictement localisée aux régions périportale après traitement oestro-progestatif (à distinguer de la péliose où les dilatations des cavités sinusoïdales ne sont pas systématisées). - Péliose : Elle réalise des cavités intra-lobulaires de tailles variées remplies de sang et distribuées au hasard dans le parenchyme hépatique, sans aucune systématisation. En microscopie
électronique, l'endothélium des sinusoïdes est altéré et laisse passer des globules rouges dans l'espace de Disse. Médicaments et toxiques responsables : - azathioprine, androgènes, thorotrast, chlorure de vinyl - Fibrose périsinusoidale : Vitamine A dans les cellules de Ito (autofluorescentes en lumière UV)
4) Tumeurs hépatiques
*Bénignes: *Adénome hépatocellulaire
*Malignes: *angiosarcome *carcinome hépatocellulaire *cholangiocarcinome
III - Rein
Triamterène Exceptionnellement, calculs urinaires contenant du triamtérène
Triamtérène : diurétique distal ("pseudo-anti-aldostérone"), modérément natriurétique, épargnant potassique, qui agit en inhibant la fonction d'échange ionique du tube contourné distal et réduit ainsi l'excrétion du potassium tout en augmentant l'excrétion du sodium, du chlore et des bicarbonates.
IV - Poumon
Poumon et Amiodarone *Pneumonie interstitielle chronique, avec prolifération de fibroblastes *Hyperplasie des pneumocytes de type II *Macrophages alvéolaires spumeux *Microscopie électronique : *inclusions lamellaires dans les macrophages alvéolaires et parfois les cellules endothéliales et les cellules interstitielles.
Poumon et Busulfan*Atélectasie de vastes territoires *Lésions épithéliales bronchiques *grandes cellules au cytoplasme abondant, chromophile *Noyaux très inégaux, souvent volumineux et hyperchromatiques *Les alvéoles contiennent les mêmes cellules atypiques *Les septa sont épaissis par du collagène dense et hyalin *Les vaisseaux ont une paroi épaissie
Rôle de l ’Anatomie pathologique
Conclusion
*Participation au diagnostic de iatrogénie en confrontation avec la clinique et la biologie
*Bilan des lésionsen pathologie hépatique, pulmonaire et rénale
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