Dictionaire des sciences médicales
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•^ R'^blCTIONAIRE DES SCIENCES MÉDICALES. BIOGRAPHIE MEDICALE, ^^ TOMJit^INQUIEME. QUI '^r^-' il ;lusieurs observa-s'y montre partisan tions de plaies à la trachée-artère qui se sont facilement cicatrisées. On , sait qu'un préjugé général faisait alors regarder ces plaies comme incu- A.-J.-L. JOURDAX)rables. ( HACQUET (Balthasae), né a Conquet, dans la Bretagne, dans les ëlats de la monai-en n4o9 passa de très-bonne heure il professa pendant quelque temps lacliie autrichienne, où chirurgie au lyce'e de Layliach, en Carniole, et devint «ecré- laire perpétuel de la Société d'agriculture et des arts de celte d'histoireville. En 1788, l'empereur lui accorda une chaire Leraberg, et plus tard le titre denaturelle a l'Université de membre du conseil des mines à Vienne. Il mourut le 10 janvier 181 5. La protection de Van Swiéteu lui fut d'un grand se- cours en Carniole, où il passa vingt ans de sa vie, et qu'il les sens, ainsi que les voisines,parcourut dans tous provinces s'effrayer ni dangers que lui faisait courir le fanatismesans des des habitans, ni des obstacles que la nature du pays lui oppo- cureixtsait. Ses voyages, qu'il reprit a quatre fois différentes, , HAG IIQ terminé la géographielieu de ^ Après avoir phy-1774 ^^^T* celle montssique de la Croatie, il entreprit des Carpalhes parcourut la Gallicie poussa ses courses jusqu'auxtoute , bords du Prulli, et revint en Autriche parla Transylvanie.

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Extrait

•^
R'^blCTIONAIRE
DES
SCIENCES MÉDICALES.
BIOGRAPHIE
MEDICALE,
^^ TOMJit^INQUIEME. QUI
'^r^-'
il
;<i!
PARIS,
CL. F. PANCKOUCKE, ÉDITEUR.
MDCCCXXU,.*-^*
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i^^rDICTIONAIRE
DES
MÉDICALES,SCIENCES
*t«v»v«vv\v««vv««»
MÉDICALEBIOGRAPHIE
H
bonneHAARTMANN (JEA^), savant médecin suédois, eut de
chimie.lieure beaucoup de goût pour l'histoire naturelle et la
afin d'y appren-Après avoir passé quatre ans dans une officine ,
rendit à Upsal,dre la pratique de l'art pharmaceutique, il se
où il fit de nouvelles éludes sous Linné, Wallerius et Klin-
genstjerna. Il obtint ensuite la place de médecin provincial eu
Finlande, et a cette occasion il publia un ouvrage de médecine
En ipopulaire qui fut utile aux habitans de celte contrée. ^64 ,
,
il mourut enil fut nomme professeur de médecine à Abo, où
francs à l'Aca-1-787, laissant un legs de plus de trente raille
démie. par A. -J. HagstroemSa vie a été écrite en suédois
(Stockholm in-8°.) qui a donné la liste exacte de ses
, 1790 ,
,
écrits parmi lesquels nous citerons seulement les suivaus :
,
DisseHatio de apoplexià. Abo, 17^1 , in-S".
Dissertatio iisii. Abo,de iwxio phosphori urinœ in medicinâ 1773,
-8°.in : nia diœtetica. Abo, in-8°. (o.)fundaine 1777,
fit «.esHAASE (Jean-Gottlob), né à Léipzick en 17^9,
éludes dans cette ville, où il prit successive-l'Université de
ment le grade de maître ès-arls et celui de docteur eu méde-
cine. En il fut nommé professeur extraordinaire, et dix
177/I1
ans après, il obtint le litre de professcijr ordinaire d'analomio,,
6 HABI
arrivée le lOet de chirurgie, qu'il conserva jusqu'à sa mort,
Dtsserlati'o: zootomiœ spécimen. in-4*'.Léipzick, 1765,
Dissertalio de./'abricâ cardiaginiun. Léipzick , , in-4".1767
Programma : expérimenta anatomica ad nutritionem unguium decla-
randam capta. Léipzick, in-4''.1774 j
Dissertalio unguine ejusque Léipzick in-4°.de articulari vitiis, , 1774»
Dissertatio de nbscessibus hepalis. Léipzick, 1776, m-^°.
Léip- de molu chyli et Ijmphœ glanduLisque conglobatis.
zick, in-4°.1778 ,
Dissertalio de usu opii morbis inflammatoriis. Léip-salubri et noxio in
zick , 1780, in-4"'.
duabusCerebri netvorumque corporis humani anatome repetila cum
,
tàbulis. Léipzick, in-8°.1781 ,
Dissertalio de grauidarum varicibus. in-8".Léipzick, 1781,
Programma velique
: inyotomiœ spécimen quo musculi phaiyngis
,
palatini obseri'ationibus quibusdani illustrati continentur. Léipzick , 1784 ,
in-4''.
Programma de adminicuUs motus mmcularis. Léipzick, in-4''/1785,
De vasis cutis et iniestinorum Ijrmphaticisabsorbenlibus plexibusque
pelvis humanœ^ annotationes anatomicœ. Léipzick, 1786, in-fol.
Programma de ventricidis cerebri tricornibus lucubrationes anato-
micœ. Léipzick, in-4''.1789, de neivo plirenico parisquevagi perdextri laterîs duplici
collum decursu. Léipzick, 1790, in-4''.
Ajiimadwersiones de plexibus œsophageis neri^osis parisque vagi per
pectus decursu. in-4''.1791,
Programmata 11 de hernid à diverticulo intestini ilei natâ. Léipzick
in-4°-Ï79Ï' »792,
Programma de nert^is nanum internis. Léipzick, in-4''.1791 , de fine arteriarum earumque cum venis anastomosi. Léip-
zick, in-4''.1792,
Programma de nervo maxillari quinlisuperiore , siue secundo ramo
paris nert^orum cerebri. Léipzick, m-!\°.1793,
Programmata II de narinm morbis. Léipzick iti-4°-
, 1794, 1797 ,
Programma defractura colli ossis fi;moris cum luxutione capitis ej'us-
dem ossis conjunctâ. Léipzick, in-zj".1798, III de prœcipuis mnmentis quorum ratio à medico
,
Jbrensi est habenda oj/icio suo honestè functuro. Léipzick, in-4"-
., 1798,
Programma de iis quœ artein - Kl. Léip-
, diJficUem reddunt. Sectio I
zick, 10-4".1798-1800, de hœmorrhagiû narium in morbillis symptomate in cura
,
eorum non negUgendd. Léipzick, 1801, 111-/1".
Programma de iis, quœ artem VII.medicam dIJJicilem reddunt. Sect-
Léipzick, in-4''.1801,
Amputalionis ossium prœcipua quœdam momenta ex duplici casu
allero fèmoris altero cruris resecti. Léipzick, 10-4°.
., 1801,
Programma de dialhesi sanguinis phlogisticd in sjnoclio inflammato-
n'o. Léipzick, 1801 , in-4''. (•)
HA.BICOT (Nicolas), né à Bonny , dans le Gatinais, vint
à Paris pour apprendre la chirurgie. lay Après avoir oblenu
maîtrise, il exerça cet art tant à l'Hùtcl-Dieu arme'es,qu'aux
dans lesquelles il fut employé a plusieurs succès dereprises. liCHABI 7
ses opérations et l'affluence d'ëlèves que ses cours attiraient,
rcslirae publique et une réputation fortlui méritèrent étendue.
mourut janvier un homme peu érudit,Il le 1624. C'était17
mais un habile anatomisle, qui avait disséqué plus de cadavres
qu'on ne le faisait de coutume à son époque et qui par cette
, ,
raison même , avait mieux vu que beaucoup de ses prédéces-
seurs. Nous avons de lui plusieurs ouvrages.
Problèmes sur la nature préservation et cure de la maladie pestilen-
,
tielle. Paris, 1607, in-4°.
1606.Habicol avait vu trois fois la peste à Paris, en i58o, iBgô et
Semaine ou pratique analomique par laquelle est enseigné par leçons
,
le moyen les parties du corps humain les unes ai^ec lesde les assembler
autres, - Ibid.sans les intéresser. P^itis 1610, in-4" Ibid i63o, mS".-
,
)660, in-8°.-ïrad. hollandais, par GasoardNollens, La Haye, 1629,en
in-S».
de démontrerA répoque où vivait Habicot , on était dans l'usage
anato-presque toute ranatomie sur un seul cadavre , de sorte que les
mistes mettre beaucoup de célérité dans leurs leçons.étaient forcés de
Voilà seize leçons, dontpourquoi la Semaine analomique est divisée en
d'erreursHabicot faisait deux par jour. Cet ouvrage n^est pas exempt ,
lamais on trouve aussi de fort bonnes choses. Ainsi Habicot a donnéy
des muscles intercs-première bonne description des attaches inférieures
d'après uaseux; c'est à tort que M. Portai veut lui en ravir l'honneur,
Duchanoypassage de Guillemeau, pour le reporter à Riolan : au moins
à comme fit jadis Winslowf)ense-t-il qu'on doit le laisser Habicot , ,
muscles inter-orsqu'après avoir découvert la véritable disposition des
dit.osseux, rechercher ce que ses prédécesseurs en avaientil voulut
connaître une bonne méthode pour dissé-Habicot a le premier aussi fait
du sternum.quer les muscles de l'anus , et bien décrit le triangulaire
des ana-Sa de l'œsophage est phis exacte qne celle d'aucundescription
lesécrit avant lui. 11 a également mieux connulomisles qui avaient
les nerfs.vaisseaux sanguins , et décrit moins grossièrement
^opinion vul-Paradoxe myoloi^-ique par lequel est démontré, contre
,
gaire, que diaphragme n'est pas un seul muscle. Paris, 1610, in-8°.le
diaphragme de deux mascles, l'unHabicot prétend que le est formé
bas -ventre.à droite, l'autre à gauche, réunis entr^cux comme ceux du
que celuiI! s'appuie de quelques observations pathologiques pour établir
paralysie, quoique l'autre reste sain.d'un des côtés peut tomber en
Paris, i6i3,Gigantostéologie , ou Discours sur les os d'un géant.
in-8».
Lan-janvier, un gentilhomme dauphinois, M. deEn i6i3, au mois de
maçons trouvèrent, en unegou , faisant creuser près de son château , les
de bri-sablonnière de la profondeur de dix-huit jiieds un tombiau fait
,
ses quatre parties ayant trente pieds de longueur,3ues , bien cimenté en ,
comptant le chapiteau,ouze de largeur, et huit pieds de profondeur en
Theuto-au milieu duquel était une )iicrrc où était gravée répi[a[)hc
:la teneur du procès verbal envoyé ;\ Louis xiiiBucchus Rex, Voici
c'est-à-dire les osse-« Le tombeau découvert, on vit un squelette,
vingt-cinq |)iedsmens humains secs, se touchant les uns aux autres, de
dedemi de longueur, dix de largeur ;\ l'endroit des épaules, et cinqet
jusqu'au brichet. Premier que lever pas un osprofondeur depuis le dos , ,
))icds en longueuron ob.scrva la mesure de la tête, laquelle avoit cinq
con-et dix en rondeur. La mâchoire inft-rieure avoit de tour, depuis ses
logent les deux yeux, avoit cba-jonctions, six pi

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