résumé étude finale-1.ai

Kader

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• Publié par: Insya
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Extrait

Féderation Algérienne des Personnes Handicapées

Depuis de nombreuses années la FAHM constate à travers sa cellule d’accueil les difficultés d’accès à la scolarisation de centaines d’enfants handicapés moteurs (enfants atteints de myopathie, infirme moteur d’origine cérébrale….) .ces enfants auraient pu poursuivre une scolarité dans une école ordinaire si ces écoles avaient été préparées à les accueillir. Pour ceux qui ont réussi à s’insérer au même titre que les autres enfants valides, leur scolarisation n’a abouti qu’à une intégration au fond de classe et dont l’issue après deux ou trois années de marginalisation au sein même de sa classe a conduit à l’exclusion de l’enfant : « il est intelligent, il suit les cours mais il ne peut pas écrire. Il lui faut un établissement spécialisé pour handicapé ». Ainsi beaucoup d’enfants handicapés vivront reclus au domicile de leurs parents et végéteront durant des années privées de tous leurs droits fondamentaux. Comment bousculer cette situation ? Quelles sont les entraves qui les empêchent de poursuivre une scolarité au même titre que tous les enfants de leur âge Cette modeste étude financé dans le cadre du projet « Enfance et droits » va s’atteler à’identifier ces entraves, agir sur quatre d’entre elle pour les huit enfants objets de l’étude et dégager quelques pistes de réflexion qui seront à exploiter lors d’une étude plus large.

L’accompagnement à la scolarisation est un processus à construire en Algérie :

Au niveau de l’environnement : si l’établissement scolaire refuse l’enfant handicapé, c’est aussi par ce que les enseignants évoquent son handicap, son problème d’élocution, ses difficultés à écrire, le fait qu’il n’aille pas seul aux toilettes, ses difficultés à se déplacer au sein de l’école…et même si l’enfant venait à être inscrit à la suite d’interventions, les enseignants n’impliquent pas l’enfant handicapé à participer en classe car leur vision reste axée sur sa déficience et ses incapacités et non sur ses aptitudes et capacités, cela dénote l’approche étroite qu’ils ont sur le handicap.

L’inaccessibilité architecturale des établissements scolaires,les classes sont situées en étage, les tables, chaises et matériel pédagogique non adaptés à l’enfant, les toilettes inaccessibles (présences de marches ou escalier, portes étroites, cuvettes turques…).

L’absence de centres spécialisés et de classes adaptésdestinés aux enfants handicapés ayant des incapacités importantes, ne permet pas la possibilité d’un passage préparatoire pouvant permettre à ces enfants d’intégrer des écoles ordinaires.

Les obstacles évoqués par la famille sont: le logement familial situé en étage, le problème de transport, l’éloignement géographique de l’école, l’absence de connaissance des aptitudes et capa cités de leur enfant, les difficultés d’accès à des soins de réadaptation fonctionnelle, les difficultés d’avoir un appareillage de qualité, fonctionnel,ou bien des difficultés financières pour ce qui est de l’obtention d’aides techniques (chaise roulante pour enfant, matériel de confort urinaire).

Au niveau de l’enfant handicapé : le problème d’élocution et la difficulté d’écriremême si l’enfant ne présente aucun trouble du comportement ou incapacité intellectuelle et mental vont impliquer sa non admission à l’école.

L’enfant présente des incapacités fonctionnellesqui auraient put être réduites s’il avait été pris en charge précocement en réadaptation fonctionnelle (chirurgie, rééducation fonctionnelle, ortho phonie, ergothérapie…).

L’impossibilité de recourir à une prise en charge en réadaptationne va pas empêcher chez l’enfant des complications et des aggravations dû aux troubles de sa déficience ce qui va provoquer donc une régression progressive de ses capacités actuelles.

Alger le 19 Septembre 2010.

Communiqué de Presse

Chaque année en Algérie des milliers d’enfants handicapés en âge d’être scolarisés viennent grossir encor plus le lot des milliers de ceux qui n’auront jamais la chance d’occuper les bancs de l’école à cause de leur handicap.

Quels dispositifs fautil mettre en place pour que chaque enfant handicapé puisse suivre une scolarité au mettre titre que ses camarades sans discrimina tion ?

Qui est responsable de la mise en place d’une politique garantissant l’accès au droit à l’éducation ?

Nous invitons toute la famille de la presse le Mardi 21 Septembre 2010 au Forum El Moudjahid de 10h00 à 13h00, à nous accompagner dans ces questionnements qui demandent en urgence des réponses concrètes pour qu’aucun enfant ne soit laissé en rade en raison de son handicap !

Photographies de l'évenement