Apprendre à vouloir : un problème féminin
224 pages
Français

Apprendre à vouloir : un problème féminin

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Description

T-.. '-'^•t'f;^*?^ '^- '^::T^^ » rv-v /H>-f >^t5^- V i '^"^"^rm^M. UN PROBLÈME FÉMININ APPRENDRE A VOULOIR F^A^c MARGUERITE-AUGUSTIN FÉRAUD UN PROBLEME FEMININ A VOULOIRAPPRENDRE >^-€- LIRKAIUIK AGAt»EMI()UE Gie,PERRIN ET LIBRAIRES-ÉDITRaRS QUAI DES GUANUS-AUGUSTINS, 3535, 1917 Tout droiU do reproduction el do IradiicUon rûsvrvés pour loua pays. Copyright by Perrin Ci»,et 1916 PROBLÈME FÉMININUN APPRENDRE A VOULOIR CHAPITRE PREMIEH UN BERCEAU Rien ne nous attire, nous autres femmes, ni ne nous cliarme autant qu'un berceau; rien ne nous captive comme les petits bras d'un nouveau-né et si quelques unes préten-; dent être insensibles à cet enchantement, c'est qu'elles se calomnient ou ne se con- pas encore.naissent merveilleuse loi : leCet attrait est une tout petit a besoin de l'aide qu'il nous est si 2 APPRENDRE A VOULOIR doux de lui donner et qui, dans tous les temps, a réalisé pour lui des prodiges. Pro- diges qui, dans l'imagination populaire, ont créé la légende des bonnes fées entourant les berceaux, et les couvrant, qu'ils soient de paille ou de dentelles, avec leurs dons ma- giques comme avec des fleurs. Fées de jadis, marraines d'aujourd'hui, bras etles femmes gardent dans leurs sur leurs genoux, préservent, embellissent, élè- vent les générations naissantes. Leur sens doublé de tendresse pressent, devine, se transforme.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

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^-€- LIRKAIUIK AGAt»EMI()UE Gie,PERRIN ET LIBRAIRES-ÉDITRaRS QUAI DES GUANUS-AUGUSTINS, 3535, 1917 Tout droiU do reproduction el do IradiicUon rûsvrvés pour loua pays. Copyright by Perrin Ci»,et 1916 PROBLÈME FÉMININUN APPRENDRE A VOULOIR CHAPITRE PREMIEH UN BERCEAU Rien ne nous attire, nous autres femmes, ni ne nous cliarme autant qu'un berceau; rien ne nous captive comme les petits bras d'un nouveau-né et si quelques unes préten-; dent être insensibles à cet enchantement, c'est qu'elles se calomnient ou ne se con- pas encore.naissent merveilleuse loi : leCet attrait est une tout petit a besoin de l'aide qu'il nous est si 2 APPRENDRE A VOULOIR doux de lui donner et qui, dans tous les temps, a réalisé pour lui des prodiges. Pro- diges qui, dans l'imagination populaire, ont créé la légende des bonnes fées entourant les berceaux, et les couvrant, qu'ils soient de paille ou de dentelles, avec leurs dons ma- giques comme avec des fleurs. Fées de jadis, marraines d'aujourd'hui, bras etles femmes gardent dans leurs sur leurs genoux, préservent, embellissent, élè- vent les générations naissantes. Leur sens doublé de tendresse pressent, devine, se transforme." />

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Gie,PERRIN ET LIBRAIRES-ÉDITRaRS
QUAI DES GUANUS-AUGUSTINS, 3535,
1917
Tout droiU do reproduction el do IradiicUon rûsvrvés pour loua pays.Copyright by Perrin Ci»,et 1916PROBLÈME FÉMININUN
APPRENDRE A VOULOIR
CHAPITRE PREMIEH
UN BERCEAU
Rien ne nous attire, nous autres femmes,
ni ne nous cliarme autant qu'un berceau;
rien ne nous captive comme les petits bras
d'un nouveau-né et si quelques unes préten-;
dent être insensibles à cet enchantement,
c'est qu'elles se calomnient ou ne se con-
pas encore.naissent
merveilleuse loi : leCet attrait est une
tout petit a besoin de l'aide qu'il nous est si2 APPRENDRE A VOULOIR
doux de lui donner et qui, dans tous les
temps, a réalisé pour lui des prodiges. Pro-
diges qui, dans l'imagination populaire, ont
créé la légende des bonnes fées entourant
les berceaux, et les couvrant, qu'ils soient de
paille ou de dentelles, avec leurs dons ma-
giques comme avec des fleurs.
Fées de jadis, marraines d'aujourd'hui,
bras etles femmes gardent dans leurs sur
leurs genoux, préservent, embellissent, élè-
vent les générations naissantes. Leur sens
doublé de tendresse pressent, devine, se
transforme. Elles voient que le monde a
changé et que l'éducation doit changer
aussi elles savent que leur œuvre se pour*-;
d'autres cheminssuivra par que ceux du
près du beau garçon ou depassé; et la mi-
gnonne petite fille, les rêves ne sont plus
d'autrefois. C'est de luttes et de com-ceux
bats qu'il est question, de bravoure ety

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