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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 31 Mo |
Extrait
/A
BOSSUETDEAUTOUR
**£75 70PREFACE
L'accueil très bienveillant que le public et la critique
intelligente ont fait au premier volume &Etudes histori-
ques, critiques et littéraires, autour de bossuet, est pour
l'auteur un précieux encouragement et une aimable invite
à donner une autre série de travaux, consacrés à tout
ce qui, dans ces derniers temps, s'est publié pour ou
contre le grand évèque de Meaux.
parLe Moniteur bibliographique voulait bien écrire,
la doc-plume brillante de M. le chanoine Condamin,
teur es lettres « profit, cette
: On lira donc, avec grand
belle très vif;série à'Etudes; on les lira avec un plaisir
et l'on cellesattendra par conséquent, avec impatience,
qui nous sont promises, faire, autourpour achever de
de Bossuet, le « » le savant bossué-tour intéressant que
tiste nous fait aujourd'hui agréablement et si instruc-si
tivement commencer. »
(ionnet,Dans YUniversité catholique , M. le chanoine
et bril-docteur es lettres, a fait, en 20 pages, un long
de Bos-lant résumé des questions traitées dans Autour
suet, et il en désire, lui aussi, la continuation.
M. Edmond le goût litté-Biré, l'éminent critique dont
raire égale charmante Causeriel'érudition, finissait la
L'œuvrede la Gazette de qu'il consacrait àErancePREFAI I .II
d'un admirateur« d'un bossuétiste », enthousiaste,
maissans doute, merveilleusement informé el d'une
disant : Autourimpeccable érudition . en de Bossuel
suite. nous l'aitaura une Ce premier volume vivement
désirer le second.
•Voici second \ olume.ce
\ verra Les que j'ai été invité àOn Conférences donner,
membre du du àcomme Comité monumenl Bossuet,
d'abord, par M de Briey, évèque de cette ville;Meaux
à Paris, par le Cercle catholique du Luxemb
Lyon, par l'Université catholique; à Ai\. par le vaillant
et regretté archevêque, M Gouthe-Soulard à Verdun,
;
par M* - Montpellier, par M de Cabrières.P
Outre les rapports que Bossuet eut en son temps avec
les autorités de ces villes diverses, Montpellier, Verdun,
Ai\ et Lyon, j'ai <ln. pour élargir le cadre de mes Con-
<\<- </'férences, parler i' i Bossuet et la la 1 1 iu de sa Sain-
\lll JS'J'.i:teté Léon an clergé de France, 8 septembre
l.i. de Bossuet d'âpre l respondance, sujel tout à fait
nouveau, qui nous fait voir, sous un jour lumineux, Bos-
<m 17/suet intimé et ce qu'on pensait de lui \ siècle,
.1où l'on prétend bien torl que ses contemporains l'onl
Bossuet,méconnu; ailleurs, d<- Victor Hugo contre
ses œuvres àqu'il a grossièrement insulté dans toutes
<l«- isii-j; contre lequelpartir et de Bossuet historien,
-
1 - îiriit drs qu'injustipréjugés aussi tenaces
l'on > r 1 dans voltfTne <1 iutourSi a | trouver, le premier
de Bossuet, ressemble à l'odeurquelque chose qui de
—
la poudre mais fumée Moni->, de la poudre sans »,
— pasteur Bibliographique :T> avril il ne faudradu 1901,
toujourss'étonner que la môme discussion, « chaude » el
p loyale . se rencontre nouvelle série d'Etudesdans cettePREFACE. III
critiques. L'auteur a dû montrer leque dernier historien
de Bossuet, M. Rébelliau, ne nous donne pas un portrait
ressemblant de ce grand homme, « le vrai Bossuet » qu'on
était en droit d'attendre de lui.
vengerJ'ai cru devoir aussi Bossuet des accusations
par la Revuelancées contre lui du clergé français, qui
qu'il ait « l'apologiste du P.veut été Quesnel », et par la
d'histoire littéraire de laRevue France, où M. Beau-
ressuscité sous forme nouvellegrand a des calomnies
inventées il a deux siècles, à proposy des rapports de
ue
Bossuet avec M de Mauléon.
La conclusion de toutes ces Études historiques, criti-
ques et littéraires, c'est celle qui se dégage de la pein-
ture de « la grande âme sacerdotale et épiscopale de
Bossuet » , trop souvent méconnue par des critiques
qu'absorbe l'étude de son génie et qui ne savent pas re-
connaître qu'il est encore plus grand par le cœur que
l'esprit.par
seraisJe cent fois payé du travail que m'ont coûté ces
modestes Études, si je pouvais croire que tous les Fran-
çais verront enfin en Bossuet « un prêtre dans toute»,
l'acception mot, «de ce et le plus grand des prêtres »,
comme l'a dit Paul Janet.
Th. D.
Lyon, fêle de la Pentecôte, 26 mai 1901.