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Démographie
pharmaceutique française
Étude prospective sur 20 ans
Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens - mai 2002 Démographie
pharmaceutique française
Étude prospective sur 20 ans
1 Sommaire
Introduction 3
Méthode 4
Une étude en quatre étapes 4
Trois hypothèses 5
Situation actuelle 7
I Ensemble de la profession 7
II Pharmaciens d’officine 8
III Pharmaciens de l’industrie 10
IV Pharmaciens de distribution en gros 10
V Pharmaciens des départements d’outre-mer 11
VI Pharmaciens hospitaliers 11
VII Pharmaciens biologistes 11
Pour le maintien des effectifs 13
Renouvellement des inscrits à l’Ordre 13
Le cas des pharmaciens enseignants 14
Pour combler les déficits constatés 15
Le manque de pharmaciens adjoints en officine 15
Les besoins en pharmaciens hospitaliers 16
Détermination des besoins 17
Trois hypothèses d’évolution de l’activité pharmaceutique 19
Conclusion 23
2 Introduction
L’objet de cette étude est d’éclairer la ou les décisions ministérielles qui fixeront le nombre des étu-
diants admis en deuxième année des études de pharmacie pour les dix années à venir (jusqu’en 2013)
correspondant à des entrées en activité de pharmaciens durant la période 2010 à 2020.
Le pharmacien, par ses compétences et du fait des différentes activités qu’il exerce ou peut être
amené à exercer, intervient à de multiples niveaux dans la prise en charge de la santé des Français et
assume de nombreuses missions de santé publique ou de recherche.
– Au sein de l’officine, qu’il soit ...

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Démographie pharmaceutique françaiseÉtude prospective sur 20 ansConseil National de l’Ordre des Pharmaciens - mai 2002
Démographie pharmaceutique françaiseÉtude prospective sur 20 ans1
2SommaireIntroduction Méthode Une étude en quatre étapes Trois hypothèses Situation actuelle IEnsemble de la profession IIPharmaciens d’officine IIIPharmaciens de l’industrie IVPharmaciens de distribution en gros VPharmaciens des départements d’outre-mer VIPharmaciens hospitaliers VIIPharmaciens biologistes Pour le maintien des effectifs Renouvellement des inscrits à l’Ordre Le cas des pharmaciens enseignants Pour combler les déficits constatés Le manque de pharmaciens adjoints en officine Les besoins en pharmaciens hospitaliers Détermination des besoins Trois hypothèses d’évolution de l’activité pharmaceutique Conclusion34457780101111111313141515161719132
IntroductionL’objet de cette étude est d’éclairer la ou les décisions ministérielles qui fixeront le nombre des étu-diants admis en deuxième année des études de pharmacie pour les dix années à venir (jusqu’en 2013)correspondant à des entrées en activité de pharmaciens durant la période 2010 à 2020.Le pharmacien, par ses compétences et du fait des différentes activités qu’il exerce ou peut êtreamené à exercer, intervient à de multiples niveaux dans la prise en charge de la santé des Français etassume de nombreuses missions de santé publique ou de recherche.–Au sein de l’officine, qu’il soit titulaire ou adjoint, le pharmacien est investi d’un rôle qui dépassela simple délivrance d’une prescription médicale. Il vérifie et contrôle l’ordonnance, alerte ou inter-roge au besoin le médecin prescripteur et, par ses conseils, aide le patient à mieux comprendre le trai-tement et ses modalités, contribuant ainsi largement à l’observance du traitement et au bon usagedes médicaments. Ce faisant il participe à l’éducation sanitaire et à la prévention.Pour de nombreux maux ne nécessitant pas obligatoirement une consultation médicale, le patients’adresse directement au pharmacien qui réalise alors une médication officinale.Il est aussi de plus en plus fréquemment engagé dans un réseau de soins.–A l’hôpital, le pharmacien est responsable de la gestion des médicaments (achat, gestion, déli-vrance). Il est aussi notamment chargé de la stérilisation et de la gestion des dispositifs médicaux, dela réalisation des préparations hospitalières. Le pharmacien hospitalier apporte ses compétences àl’amélioration des traitements (pharmacie clinique).–Dans l’industrie pharmaceutique, le pharmacien intervient à tous les niveaux. A commencer parla direction: le législateur a décidé qu’un pharmacien — appelé «responsable» — devait être manda-taire social de chaque laboratoire (président directeur général ou directeur général). Le pharmacienresponsable du laboratoire est notamment décisionnaire de la libération des lots et, en cas de pro-blème, du rappel des lots suspects.Mais, de plus en plus, des pharmaciens sortent du cadre de la fabrication pour assumer des responsa-bilités importantes dans les secteurs de la recherche et du développement, du marketing et du mana-gement. Tous ces pharmaciens exerçant leur activité dans l’industrie ne sont pas nécessairementinscrits au tableau de l’Ordre (près de la moitié d’entre eux ne sont pas inscrits à l’Ordre). Une enquêteréalisée par le Syndicat national de l’industrie pharmaceutique montre un recrutement fortementsoutenu de pharmaciens par l’industrie pharmaceutique ces dernières années*.–Dans la répartition et la distribution en gros des médicaments, le pharmacien joue le même rôlede gardien de l’éthique et de la qualité que dans l’industrie pharmaceutique.–En biologie, un laboratoire d’analyses de biologie médicale ne peut être dirigé que par un phar-macien, un médecin, un vétérinaire, ou un scientifique qualifié. La réussite au concours de l’internatdes hôpitaux conditionne l’entrée dans une formation spécifique.–Les pharmaciens sont aussi impliqués dans le domaine de la recherche.–De nombreuses activités, considérées comme non pharmaceutiques, utilisent les compétencesspécifiques du diplômé en pharmacie: agroalimentaire, hygiène, analyse de biologie non médicale,mise en place de processus qualité, administration, cosmétologie, parapharmacie, etc.Ces activités emploient un nombre croissant de diplômés qui, en raison même de leur exercice, nepeuvent pas être inscrits au tableau de l’Ordre (et ne sont donc pas répertoriés).Appartenant à une profession caractérisée par un diplôme unique, les pharmaciens exercent donc denombreux métiers.Ces métiers ont chacun un développement qui leur est propre. L’étude en tient compte.*Enquête sur les emplois et recrutements de pharmaciens, médecins, ingénieurs et autres diplômés dans l’industrie pharmaceutique. SNIP 31/12/1997.3
4MéthodeNous dressons tout d’abord un état de la situation démographique des pharmaciens actuellement enexercice et inscrits au tableau de l’Ordre des pharmaciens selon les activités réparties dans les diffé-rentes Sections de l’Ordre. Puis, en fonction des pyramides des âges, nous projetons jusqu’en 2020 leseffectifs des pharmaciens qui, dans chaque Section de l’Ordre, atteindront l’âge de la retraite etseront amenés à cesser leur activité.Ainsi, dans l’hypothèse d’un maintien de l’effectif de pharmaciens inscrits à l’Ordre (voir encadré ci-dessous), nous pouvons chiffrer l’évolution du besoin en diplômés. Nous aurons à prendre en comptece que nous appelons «l’évaporation des diplômes», en effet tous les pharmaciens diplômés ne s’ins-crivent pas à l’Ordre.Ensuite, nous recensons les besoins en pharmaciens aujourd’hui non satisfaits dans différents secteursd’activité.Enfin, nous aboutirons à une estimation du nombre d’étudiants à admettre en deuxième année depharmacie selon trois hypothèses d’évolution des activités pharmaceutiques.Il en résultera une série de propositions de numerus clausus.Une étude en quatre étapesIUne «photographie» de la situation démographique des pharmaciens inscrits au tableau del’Ordre: répartition des âges pour chacune des Sections ordinales.IIPartie prospective: à partir de la population actuelle (au 31décembre 2001) de chaqueSection de l’Ordre, nous envisageons les effectifs qui, année par année jusqu’en l’an 2020, atteindrontl’âge de la retraite. Pour maintenir l’effectif des pharmaciens en exercice, il importe en effet de savoircombien seront amenés chaque année à cesser leur activité. Cette population devra être renouveléepar autant de jeunes diplômés.Pour autant, l’âge de prise de retraite est très variable, selon les exercices, mais aussi au sein d’unmême exercice. La donnée —radiation du tableau pour arrêt définitif d’exercice— n’est pas rensei-gnée. En effet, l’inscription témoigne d’un exercice en cours. Celui-ci peut être interrompu plusieursannées, puis repris.Toutefois, le recensement des radiations du tableau (provisoires ou définitives) sur l’année 2000montre que les radiations entre 55ans et 64ans (401) équilibrent les radiations intervenues entre66ans et 100ans (386). De plus 33,8% des radiations interviennent à 65ans.Cette «photographie» des départs en retraite en l’an 2000 concerne une population constituée majo-ritairement de chefs d’entreprise.Cette structure de la population va évoluer dans les prochaines années.Dans 20ans, un pharmacien sur deux «partant à la retraite» sera un salarié.Ces constatations nous ont conduits à retenir 65 ans comme âge de sortie de l’exercice des profes-sions pharmaceutiques.Le cas des pharmaciens biologistes.Nous avons été conduits à considérer spécifiquement la popu-lation des pharmaciens biologistes (inscrits en Section G). En effet, ceux-ci effectuent des études pluslongues (durée augmentée de trois ans): le renouvellement de l’effectif des pharmaciens biologistesqui cesseront leur activité une année donnée ne pourra s’effectuer que par de jeunes diplômés entréstrois ans plus tôt (que pour les autres exercices) dans les études pharmaceutiques.Les pharmaciens enseignants.Ce volet est complété par une approche d’autres besoins à venir: il s’agitdes pharmaciens enseignants. En effet, au cours des dix prochaines années, plus des deux tiers d’entreeux (environ 70%) auront atteint l’âge de la retraite et devront être remplacés. Par ailleurs, un relève-ment significatif du numerus claususà l’entrée des études pharmaceutiques générera un accroissementde l’effectif des étudiants en pharmacie qui pourrait accentuer le besoin en pharmaciens enseignants.
IIIAppréciation des besoins en pharmaciens aujourd’hui non satisfaits.Ceux qui sont connus et chiffrables concernent, d’une part, les pharmaciens adjoints en officineet,d’autre part, les postes de pharmaciens hospitaliersrestant à créer pour permettre aux établisse-ments de soins de se conformer aux récents textes réglementaires relatifs au fonctionnement despharmacies à usage interne de ces établissements.IVDétermination, pour chaque année de la prochaine décennie, de 2003 à 2013, du niveau denumerus claususà l’entrée des études pharmaceutiques. Celui-ci devra, en effet, permettre:–le renouvellement des diplômes en nombre correspondant à l’effectif des pharmaciens qui cesserontleur activité (départs en retraite) durant la période 2010-2020 (années pendant lesquelles obtien-dront leur diplôme et débuteront leur exercice professionnel les étudiants ayant entamé leurs étu-des entre2003 et2013);–la résorption des besoins actuellement non satisfaits;–la satisfaction des besoins nouveaux à venir.Trois hypothèsesNous avons envisagé, à cette fin, trois hypothèses d’évolution des activités pharmaceutiques (horsbiologie) pouvant modifier les besoins en diplômés:IPas d’accroissement de l’activité pharmaceutique.IIOn constate, de 1996 à 2000, un ralentissement de la croissance de l’effectif des pharmaciensen exercice (de 2,6% à 2,1%). Ce constat conduit à envisager une augmentation de l’activité phar-maceutique globale de 1,5%par an pour les années 2010 à 2020.IIIPoursuite de l’accroissement des activités pharmaceutiques constaté ces dix dernièresannées. Cette augmentation, reflétée par l’évolution de la démographie pendant ces dix ans, est de2,5%. Il faut prendre en considération les conséquences du vieillissement de la population et de l’at-tribution de nouvelles missions sanitaires aux pharmaciens: surveillance du traitement des maladeschroniques, actions de prévention, animation de réseaux de soins…Concernant les pharmaciens biologistes, nous avons complété ces hypothèses de deux options.Renouvellement total de l’effectif des pharmaciens biologistes qui cesseront leur activité durantla période 2013 à 2023 et qui pourront être remplacés par de jeunes confrères pharmaciens quiauront débuté leurs études entre2003 et2013 (option A).Cela suppose que les Pouvoirs publics augmentent fortement le nombre de postes «pharmaciens» àl’internat de biologie. La pyramide des âges montre qu’il faudrait, en moyenne, doubler le nombreactuel des postes actuellement offerts et le porter de 150 à 300 selon une étude* de la Direction dela Recherche, des Études de l’évaluation et des Statistiques (DREES) du ministère de l’Emploi et de laSolidarité en 1999.Maintien par les Pouvoirs publics à 150 le nombre actuel des postes «pharmaciens» de l’internatde biologie (option B).f*év«rLieesr b1i9o9lo9 g-i stDeirs ecmtéiodinc adue xl a:  eRnevcihreornc hdei,x  dmeisl lÉe tbuidoelso, gdiset el'sÉ veanl uacattiivoint é ejtu sdqesu 'Setna t2is0t1i0q»u, esA n(DniRcEkE VSI),L AMIiNn i-s tÉètrue ddees  le'tE mRépslouil teatt sd, en l°a6 ,Solidarité.5
6L’«évaporation» des diplômésL’étude des «primo-inscriptions» (toute première inscription) depuis 1992 montre que 80% des«nouveaux diplômés» s’inscrivent au tableau de l’Ordre avant le troisième anniversaire de l’ob-tention de leur diplôme. Au-delà de ce «délai d’installation», le nombre des premières inscrip-tions chute considérablement.Toutefois, l’Ordre des pharmaciens enregistre, depuis 10 ans (1990-2000), en moyenneannuelle: 2350 «primo-inscriptions». Pendant ces mêmes dix dernières années, le nombre dediplômes délivrés par an est proche de 2250, le nombre des abandons en cours d’études étantfaible.Sur une période de 10 ans, le nombre de «nouveaux inscrits», quelle que soit l’année del’obtention des diplômes, a été égal, voire supérieur, au chiffre du numerus claususen vigueur7ans auparavant.Cette constatation pourrait conduire à réduire à zéro «l’évaporation des diplômes».L’étude de l’âge des pharmaciens s’inscrivant pour la première fois au tableau de l’Ordre éclairela question. En 2000, 280 de ces «nouveaux inscrits» (12%) avaient plus de 35 ans.Tout se passe comme si «l’évaporation» avait été transitoire et qu’après avoir exercé des fonc-tions ne nécessitant pas une inscription à l’Ordre, un nombre important de diplômés, s’étaitengagé dans l’exercice de la pharmacie, dix ans et plus après l’obtention du diplôme.Il s’agit d’un glissement dans le temps qui, s’il perdurait, n’affecterait que modérément la fixa-tion du nombre de pharmaciens à former dans les années futures.Jusqu’en 1990, le complément de diplômes nécessaire était fourni par des promotions antérieu-res à l’établissement du numerus clausus, donc plus nombreuses.Mais, cette «réserve» est vraisemblablement épuisée puisqu’elle concerne des pharmaciensquiavaient, au mieux, 18 ans en 1975 (45 ans aujourd’hui). Toutefois, l’Ordre a enregistré67«primo-inscriptions» de pharmaciens âgés de 45 ans et plus dans l’année 2000.Pour disposer du nombre de diplômes nécessaire pour assurer la satisfaction des besoins et lerenouvellement de l’effectif des pharmaciens cessant leur activité, il importe de tenir compted’un coefficient d’évaporation. Au moins transitoirement (mais pour une durée qui peut allerjusqu’à 10 ou 15 ans), il faut le prendre en compte. Nous l’avons estimé à 20% de l’effectif nécessaire au maintien de la population, complété ducomblement des besoins d’ores et déjà insatisfaits (hypothèse 1).Les pharmaciens inscrits au Tableau de l’Ordre au 1erjanvier 2002*Pharmaciens*Section A27493Section B670Section C158Section D29396- sous-section Da25829- sous-section Dh3430- sous-section Dm137Section E1168Section G7809Total66694*Selon l’activité principale.HommesFemmesAge moyen46,66%53,34%47 ans et 1 mois61,94%38,06%47 ans et 8 mois63,92%36,08%46 ans et 8mois2210,,5938%%7789,,4072%%4309  aannss  eett  141  mmooiiss24,72%75,28%42 ans et 9 mois45,26%54,74%49 ans et 1 mois44,52%55,48%44 ans et 8 mois48,15%51,85%47 ans et 1mois35,91%64,09%44 ans et 1 mois
Situation actuelleIEnsemble de la professionAu 31décembre 2001, le tableau de l’Ordre comptait 66694 pharmaciens en exercice.Globalement, la profession est aujourd’hui répartie en 42743 femmes (64,09%) et 23951 hommes(35,91%).L’âge moyen s’y établit à 44 ans et 1 mois.egA570756065550540453035208 10Pharmaciens inscrits au tableau de l'OrdreToutes sectionsHommesFemmes002 100600062 100008 11er janvier 2002Ces pharmaciens sont, par la volonté du législateur, répartis en six Sections très différentes, tant ence qui concerne le nombre respectif de leurs inscrits qu’en ce qui caractérise leur répartition «hom-mes-femmes» ou la pyramide des âges. Cela nous conduit à étudier spécifiquement chaque Section,même si le poids démographique de certaines d’entre elles n’est pas déterminant pour la fixation dunombre total de pharmaciens à former.7
8IIPharmaciens d’officineLes pharmaciens d’officine sont inscrits au tableau de l’Ordre de la Section A pour les pharma-ciens titulaires d’officine et à la sous-section Da de la Section D (qui regroupe l’ensemble desadjoints, les hospitaliers, les gérants des pharmacies mutualistes et minières et autres activitésdiverses) et en Section E pour ceux qui exercent outre-mer.Titulaires d’officineLa Section A regroupe 27493 titulaires d’officine (soit 41,22% de l’effectif total de l’Ordre).Ils sont répartis en 14666 femmes (53,34%) et 12827 hommes (46,66%).L’âge moyen est de 47 ans et 1 mois.Les classes d’âge les plus importantes (dont l’effectif est supérieur à 1000 inscrits) sont celles allantde 41 ans à 54 ans. Cela signifie que, durant la période 2012-2025, la Section A devra remplacer envi-ron la moitié de son effectif actuel.La Section E regroupe 628 titulaires d’officine.Pharmaciens adjointsLa sous-section Da (25829 inscrits), qui regroupe les pharmaciens adjoints est la plus nombreuse.Au titre de l’activité principale, elle compte 20411 femmes et «seulement» 5418 hommes. La grandemajorité d’entre eux exerce en qualité d’adjoint d’officine, en métropole (22416) et en outre-mer(297). Ces derniers sont inscrits en Section E.Titulaires d'officine (A)Pharmaciens adjoints (Da)HommesFemmesegA57075606550554045303521 8001 20060006001 2001 8001 8001 20060006001 2001 8001er janvier 2002
Il ne nous est pas techniquement possible de distinguer, en matière de pyramide des âges, les adjointsd’officine de ceux de l’industrie ou de la répartition.L’âge moyen est de 40 ans.Les classes d’âge les plus importantes (dont l’effectif est supérieur à 1000 inscrits) sont celles allantde 29 ans à 31 ans. Il s’agit donc d’une population très jeune dont une grande partie est encore endébut de carrière.Il est apparu opportun de rapprocher lespyramides des âges des pharmaciens titu-laires d’officine et des assistants* quiconcourent ensemble à l’activité de cesétablissements pharmaceutiques.Alors que la pyramide des âges pour lestitulaires d’officine montre que leur répar-tition par classes d’âge est harmonieuse-ment répartie, celle des pharmaciensadjoints est tout autre. Elle fait en effetapparaître une forte concentration dans lesclasses d’âge correspondant à la premièremoitié de la vie professionnelle. C’estencore plus net s’agissant des pharmaciensadjoints femmes.Cela traduit différents phénomènes propresà cet exercice. Notamment, les jeunes fem-mes pharmaciens adjoints ont la quasi-exclusivité de l’exercice à temps partiel.Cela montre aussi la vocation des phar-maciens adjoints, lorsque leur carrières’avance, de se diriger vers une autre acti-vité ou à remplacer les actuels titulaires. Sepose alors le problème du financement dece changement de statut.Titulaires d'officine (A) et adjoints (Da)TitulairesAdjointsegA57075606550554045303521 8001 2006000* Rappel : l’effectif des assistants (Da) comprend 25798 inscrits dont 22416 adjoints en officine.6001 2001 8001er janvier 20029
01IIIPharmaciens de l’industrieNe sont ici pris en compte que les pharmaciens responsables et les pharmaciens responsables intéri-maires des établissements industriels inscrits en SectionB.Ces 670 pharmaciens sont répartis en 415hommes (61,95%) et 255femmes (38,06%).L’âge moyen est de 47ans et 8mois.Les classes d’âge les plus importantes (dont l’effectif est supérieur à 30inscrits) sont assez dissémi-nées: 45ans, 53ans, 54ans.Cette population faible en nombre n’a que peu d’influence sur la détermination du nombre d’étu-diants à former.Il faut cependant noter que de nombreux étudiants souhaitent développer une carrière dans l’industrie.On estime aujourd’hui à 6000 le nombre total de pharmaciens industriels. 2200 d’entre eux sont inscritsà l’Ordre, en Section D, comme adjoints. Les autres diplômés, non inscrits au tableau, sont à l’origine dela majorité des «évaporations» de diplômes entre les facultés et l’inscription au tableau de l’Ordre.IVPharmaciens de la distribution en grosLà encore ne sont pris en compte que les pharmaciens responsables et pharmaciens responsables inté-rimaires de la distribution en gros, inscrits en tant que tel au tableau de l’Ordre.Ces 158 pharmaciens sont répartis en 101 hommes (63,92%) et 57 femmes (38,08%).L’âge moyen est de 46 ans et 8 mois.Les classes d’âge y sont très disparates. La plus importante (effectif de 10 inscrits) est celle des 42 ans.Le nombre de pharmaciens salariés de ces entreprises inscrits à l’Ordre en SectionD est de 418.Distribution en grosHommesFemmesDépartements d'outre-merAgeIndustrie57075606550554045303524030201001020304040302010010203040403020100102030401er janvier 2002
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