Chine - article ; n°1 ; vol.10, pg 233-253
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1910 - Volume 10 - Numéro 1 - Pages 233-253
21 pages

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Publié le 01 janvier 1910
Nombre de lectures 45
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

H. Brenier
Chine
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 10, 1910. pp. 233-253.
Citer ce document / Cite this document :
Brenier H. Chine. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 10, 1910. pp. 233-253.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1910_num_10_1_2009BIBLIOGRAPHIE
Chine
Major 11. R. Davies — Yun-nan, the link between India and the Yang-tse.
Cambridge, University press, 1909; 1 vol. in-8° vu-Zjih pages, 7З photogr.
1 carte.
Le Major Davies a fait partie de ce petit groupe d'élite d'officiers de l'armée anglaise, les
Watts-Jones, les Ryder, les Hunter, les Pottinger (1), qu'il a d'ailleurs dirigé à un moment,
«t qui, avec quelques ingénieurs civils, MM. Ker, Tucker, Turner, et des topographes indiens,
se sont livrés, à partir de 1898, soit pour le compte de la Compagnie anglaise du Yun-nan, soit
pour le Gouvernement anglais et celui de l'Inde, à une série d'explorations topographiques
approfondies dans la Chine du Sud-Ouest: leur but était de découvrir une route éventuelle pour
un chemin de fer destiné à relier la Birmanie au Yang-tseu kiang. Déjà, en 1894 et en i8g5, il
avait fait deux voyages au Yun-nan au delà de la frontière birmane. Le second (26 décembre
1894-17 mai i8g5) l'avait conduit d'abord, de Myitkyina sur le haut Iraouaddy à Ta-li, par la
voie ordinaire de T'eng-yue (T'êng Yuëh) (2) et Yong-tch'ang (Yung ch'ang-fuj ; puis, par une
route nouvelle (3), jusqu'à Chouen-ning fou (Shun-ning fu), Mien-ning t'ing, un crochet sur la
vallée du Nam-ting, puis, vers le Sud, presque jusqu'à la frontière birmane, [2,3e parallèle ; long.
Ë. Paris 97°3o (99°5o Greenwich)], pour se rabattre, vers l'Est, jusqu'à Sseu-mao (Ssù-mao);
retour à Bhamo par Wei-Yuan t'ing (Wei-yùan), au Nord de Sseu-mao; traversée, droit à
l'Ouest, vers la principauté shan (thai) de Xieng-ma [Kêng-ma, sous le tropique du Cancer et
par 99°3o environ long. E. Greenwich <97°ю' environ long. E. Paris) (4)| puis par Mông
Hkwan [Man-shih, en chinois d'après M. D ; Man che], chef-lieu d'un des « Vluongs » les plus
Í1) Le colonel Manifold, dont le nom ne peut être oublié quand il s'agit de l'œuvre euro
péenne d'étude géographique de la Chine du Sud-Ouest, et qui a parcouru aussi le Yun-nan,
s'est occupé surtout, avec ses compagnons (les capitaines Barnardiston, Mahon, M. G. N. Nix,
et 5 topographes indiens, 1901-1902 et 1904), de trouver une voie de pénétration de Han-k'eou
au Sseu-tch'ouan. 11 y a lieu de mentionner, avant lui, les missions Gates et Wingate (189g).
Ce dernier a également circulé dans le Sud-Ouest du Yun-nan (i8g5).
{') Pour permettre de suivre sur l'excellente carte de M. D., les détails que nous serons
amenés à donner au sujet de la géographie et de l'ethnographie du Yun-nan, nous reprodui
sons généralement, à la suite de la transcription française, la transcription adoptée par M. D.
(système Wade). Nous nous en sommes dispensés lorsque le nom en transcription anglaise
différait peu de son orthographe française, et, aussi, en de rares circonstances, lorsque l'absence
des caractères chinois nous réduisait à des hypothèses; nous nous sommes contentés alors de
reproduire la transcription de M. D.
(:i) L'itinéraire, d'ailleurs un peu postérieur, du L' de vaisseau Roux (de Sseu-mao à Mong-houa
t'ing) se tient beaucoup plus près du Mé-khong (Du Tonkin aux Indes, pi. II).
i/l) Nous donnerons toujours la longitude de Paris avec celle de Greenwich, que porte
naturellement la carte. <■
— - 234
importants de l'Ouest du Yun-nan. Cette boucle d'une forme irrégulière représente 2.106 kil
omètres de levés (i3i5 miles) (*).
La troisième exploration de M. L). (17 novembre 1898-27 mai 1899J fut plus particulièrement
consacrée, ainsi que la suivante, à l'étude du tracé du futur chemin de fer de Birmanie au
Yang-tseu; a. 661 kilomètres (1669 miles) furent levés à la planchette dans la seule province du
Yun-nan. Une route fût d'abord cherchée au Nord de la voie ordinaire des caravanes (T'eng-yue-
Yong-tch'ang fou), pour la traversée du Salouen.
M. I). vint ensuite rejoindre le bac de Kouen-long (Kun-long), au confluent du Nam-ting
et du Salouen, (sous le tropique du Cancer (23°25') par g8°4o' (g6°2o') long. E). Il remonte
à Yun-tcheou Yiin chou) dont le rôle sera examiné plus tard, puis à Ta-li, en traversant le
Mé-khong et la vallée supérieure du Fleuve Rouge, près de sa source, un peu au Sud de
Mong-houa (Mêng-hua) t'ing. Ue Ta-li à Yun-nan-sen par la grande route ordinaire; randonnée
io4<»2o' E (1020)] juste jusqu'à Wei-ning tcheou, [Wei ning chou, un peu au Sud du 27° N. ;
au delà de la frontière entre le Yun-nan et le Kouei-tcheou, à la recherche du prolongement
de la ligne de chemin de fer vers le Sseu-tch'ouan ;-et retour à la capitale par Tong-tch'ouan
fou (Tung ch'uan fou). Sortie du Yun-nan par Mong-tseu (Mêng-tzu) et le Fleuve Rouge.
Le quatrième voyage du major IJ. fut le plus long comme durée (i5 nov. 189g au 26 juin
.igoo) 12), et comme parcours levé: 3.716 kilomètres. Après une nouvelle pointe au Sud-Est,
de Myitkyina à P'ou-eul fou (P'u-êrh), par une nouvelle route, M. D. remonte à Yun-nan-sen.
Il quitte la route habituelle à Ta-lang t'ing. traverse le Fleuve Rouge un peu au Nord de
Yuan-kiang tcheou (Yiian-chiang chou), au bac de Nan-tou (5 16 mètres d'altitude), et, par
Sin-p'ing hien (Hsin ping hsien) gagne, à travers un pays pauvre, Yi-men hien et la capitale.
Le reste du voyage se passe à chercher un passage pour la voie ferrée de la plaine de
Yun-nan-sen, vers la vallée du Kien-tch'ang et Ning-yuan fou [et à se rendre compte des possi
bilités de sa prolongation jusqu'au Sseu-tch'ouan [aboutissement à Kia-ting, par la vallée du
T'ong (T'ung ho)], en comparant ses observations avec celles ďun autre groupe, venant de
Kia-ting et Ya-tcheou. Une pointe transversale prolongée vers l'Est, ел pays mosso et tibétain,
coupant tous les itinéraires connus jusque là, le conduit à A-tong-tseu (A tun tsu), puis par
Yerkalo (Yakalo), à Ra-t'ang. Retour au Sseu-tch'ouan par la route bien souvent parcourue
de Li-t'ang et Ta-tsien-lou (Ta-chien lu). Sortie par Chang-hai.
Du récit, sans aucune prétention, de ces parcours, dont le total atteint 8.704 kilomètres, la
physionomie géographique et ethnographique de cette grande province rlu Yun-nan (З75.000
kmq. ; France, 536. 000 kmq.) se dégage avec une précision qu'on était loin d'avoir atteinte
jusqu'ici, surtout pour toute la partie du Sud-Ouest entre le Fleuve Rouge, et la Birmanie et
les Etats Shans birmans (Xieng-tong; Kêng-tung). Cette physionomie, en petits traits dispersés
et un peu trop hachés dans les « journaux de route » qui occupent la plus grande partie du
livre (pages 18 à 299), se dessine de plus en plus nettement dans les dix appendices (pp. 3o>-
5gg) consacrés à des descriptions d'ensemble du pays, de ses ressources, à une discussion des
(!) Le premier voyage, très court (8 au 26 janvier i8g4), ne représentait que 1З9 miles
(222 km.) de levés. Il se rattachait (chapitres iv, v, ví et vu du livre) à des questions de
frontières entre la Birmanie et la Chine, et notamment à la détermination, qui a été effectuée,
de la position des trois « portes frontières » de Hiu-tsiu kouan (Hu chukuan), Tien-ma kouan
(Tien ma kuan) et Han-long kouan (Han-lung-kuan) par où passait, il y a deux cents ans, la
limite entre les deux pays, et dont il n'avait pas été tenu compte dans la convention anglo-
chinoise du i«r mars 1894. Signalé aux historiens des relations entre la Chine et la Birmanie.
(/-) En réalité M. IJ. n'arriva à Chang-hai que le ig juillet igoo. La date du 26 juin se réfère
à son arrivée à Ya-tcheou fou au Sseu-tch'ouan, au sortir du Yun-nan et du Sseu-tch'ouan
tibétains. — - 235
tracés et des possibilités du chemin de fer de Birmanie au Yang-tseu, et enfin à une étude sur
les peuplades du Yun-nan, complétée par d'importants vocabulaires.
La carte (!) [à l'échelle i/i.25o.ooo (20 miles à \'inch)\ et 70 planches photographiques,
dont quelques unes, surtout au point de vue des paysages, sont excellentes et tout à fait carac
téristiq

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