Clinique médicale de l Hôtel-Dieu de Paris
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Français

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M'"^^' 4r-* '^K 'id '» •* -„ it»' k*i t /M j^ ' dropéricarde à autre maladie, par-le se lie presque toujours une —ticulièrement à la diatiièse tuberculeuse. La paracentèse soulage les malades et prolonge leur existence immédiatement menacée. Messieurs, J'ai pratiqué devant vous la paracentèse (li> péricarde chez un malade qui était couché au n" 2 de la salle Sainte-Agnès. Ce malade succomba cinq jours l'opération, j'ai mis sous vos yeux les pièces pathologiques que nousaprès et trouvées à l'autopsie.avions C'était un jeune homme de vingt-sept ans, entré dans notre service de cli- joursnique le 2 juin 1856, et qui faisait alors remonter à quelques seulement le maladie à l'hôpital. notre première visite, nousdébut de la qui l'amenait A constations une oppression considérable; nous entendions dans la presque totalité de la poitrine des râles sibilants, des râles muqueux et sous-crépitants, tous les signes, en un mot, appartenantau catarrhe capillaire. La fièvre ardente parfaitement l'intensitéconcordait avec des phénomènes locaux. Deux ans auparavant, cejeune homme avait eu, nous disait-il, une alfection pulmonaire assez grave, pour laquelle on lui avait donné l'huile de foie de morue. Je prescrivis des préparations antimoniales, digitalede la j'administrai des ; purgatifs, et bientôt les accidents s'amendèrent. Cependant je ne me rendais pas compte de la persistance de la fièvre, encore moins de la persistance de l'anxiété singulière qu'éprouvait le malade.

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péricarde chez un malade qui était couché au n" 2 de la salle Sainte-Agnès. Ce malade succomba cinq jours l'opération, j'ai mis sous vos yeux les pièces pathologiques que nousaprès et trouvées à l'autopsie.avions C'était un jeune homme de vingt-sept ans, entré dans notre service de cli- joursnique le 2 juin 1856, et qui faisait alors remonter à quelques seulement le maladie à l'hôpital. notre première visite, nousdébut de la qui l'amenait A constations une oppression considérable; nous entendions dans la presque totalité de la poitrine des râles sibilants, des râles muqueux et sous-crépitants, tous les signes, en un mot, appartenantau catarrhe capillaire. La fièvre ardente parfaitement l'intensitéconcordait avec des phénomènes locaux. Deux ans auparavant, cejeune homme avait eu, nous disait-il, une alfection pulmonaire assez grave, pour laquelle on lui avait donné l'huile de foie de morue. Je prescrivis des préparations antimoniales, digitalede la j'administrai des ; purgatifs, et bientôt les accidents s'amendèrent. Cependant je ne me rendais pas compte de la persistance de la fièvre, encore moins de la persistance de l'anxiété singulière qu'éprouvait le malade." />

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CLINIQUE MÉDICALE
DE
L'HOTEL-DIEU DE PARIS
IIA rvV.
Ijirnerie de E. MAnTiNEX, vue Mignon, 2.MÉDICALECLINIQUE
DE
PARISDEL'HOTEL-DIEll
TROUSSEAUA.
DE PARIS,LA FACULTK DE MÉDECINEDE CLINIQUE MÉDICALE DEPROFESSEUR
méilecine,impériale ilodf rilùtcl-nipu, Membi-e île l'AcailémieMi-ilecin
Jo la Légion d'honneur,Commaiideur
et du Soleil de Perse,de l'ordre du LionGrand officier
etc.peuple à l'Assemblée nationale, etc.,Ex-représentant du
REVUE ET AUGIVIENTÉETROISIÈME ÉDITION,
Trousseau.portrait de M. le professeurAocompagnée du
TOME DEUXIÈME
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<^
PARIS
BAILLIÈRE et FILS,J.-B.
DE MÉDECINELIBRAIRES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE ,
Rue Hautefeuille, près du boulevard Saint-Germain.19,
1868
Traduction et reprculuctinn réservées.RC
'<-MÉDICALECLINIOUE
DE
L'HOTEL-DIEU DE PARIS
XXXVn. — PARACENTÈSE DU PÉRICARDE.
Observations. — Aperçu liistoriquc.— Iniiucuité de la ponction et des injections iodées
—dans le péricarde. La ponction avec le bistouri doit être préférée à la ponction
avec frocart.— L'h>dropéricarde à autre maladie, par-le se lie presque toujours une
—ticulièrement à la diatiièse tuberculeuse. La paracentèse soulage les malades et
prolonge leur existence immédiatement menacée.
Messieurs,
J'ai pratiqué devant vous la paracentèse (li> péricarde chez un malade qui
était couché au n" 2 de la salle Sainte-Agnès. Ce malade succomba cinq jours
l'opération, j'ai mis sous vos yeux les pièces pathologiques que nousaprès et
trouvées à l'autopsie.avions
C'était un jeune homme de vingt-sept ans, entré dans notre service de cli-
joursnique le 2 juin 1856, et qui faisait alors remonter à quelques seulement
le maladie à l'hôpital. notre première visite, nousdébut de la qui l'amenait A
constations une oppression considérable; nous entendions dans la presque
totalité de la poitrine des râles sibilants, des râles muqueux et sous-crépitants,
tous les signes, en un mot, appartenantau catarrhe capillaire. La fièvre ardente
parfaitement l'intensitéconcordait avec des phénomènes locaux.
Deux ans auparavant, cejeune homme avait eu, nous disait-il, une alfection
pulmonaire assez grave, pour laquelle on lui avait donné l'huile de foie de
morue.
Je prescrivis des préparations antimoniales, digitalede la j'administrai des
;
purgatifs, et bientôt les accidents s'amendèrent.
Cependant je ne me rendais pas compte de la persistance de la fièvre, encore
moins de la persistance de l'anxiété singulière qu'éprouvait le malade. Exami-
nant alors le cœur plus attentivement, j'entendais un bruit de souffle et de
3<= —TROUSSEAU. édit. II. 1PERICARDllt.
aux deux temps, un peu plus évident à ia pointe (ce quifrottement n'est pas
dans la péricardite, où les bruits de frottement doubles s'entendentordinaire
cœur); d'ailletu's,à ia base du les battements, étaient parfaitementsurtout
distincts.
jeune homme n'avait jamais eu de rhumatisme.Ce
qu'il existait un d'endocardite uneJe pensai donc peu et lésion de la valvule
compliquant le catarrhe pulmonaire.mitrale
attention appelée sur ce point, l'auscultation du cœur fut pratiquéeNotre
soin. Une semaine était à peine passée, que les phénomèneschaque jour avec
offraient une étrange modification. Nous entendions distinc-stéthoscopiques
un double bruit de souffle à la pointe, et quelques jours plus lard, untement
le bruit triple, dit desecond bruit redoublé de manière à constituer rappelwx
de yalop.
à la région précordiale prenait des proportions considérables lesLa matité ,
souffle, de plus en plus éloignés de l'oreille, s'entendaient à peinebruits de ;
étaient très-obscurs, et enfin disparurent le poulsbattements du cœur ;les
fréquent, régulier, assez fort.était toujours
les progrès, n'étaitpéricardite, dont nous avions suivi plus douteuse. LaLa
précordiale, les limites de la matité dépassant à droitevoussure de la région
arrivant à gauche à 2 ou 3 centimètres en dehors du mame-la ligne médiane,
diaphragme, remontant jusqu'à troisièmedescendant jusqu'au niveaudu lalon,
ainsi un espace de près de 20 centimètres, indiquaientcirconscrivant ,côte,
l'existence d'un hydiopéricarde considérable.clairement
croissant à mesure que l'épancheraentL'anxiété du malade allait augmentailjf
se fût très heureusement modifié.que le catarrhebien
le calomel, les purgatifs, les applications de vésicatoires sur laLa digitale,
soulagement.cœur, ne purent amener aucunrégion du
marchaient ainsi en s'aggravant, depuis six semaines, lorsqueLes choses
aperçûmes qu'il survenait de l'œdème des extrémités, de lanous nous
que la peau prenait une teinte profondément pâle.bouffissure du visage, et
complication d'albuminurie : l'analyse des urines fit voir qu'ilcrut à uneOn
rien.n'en était
anasarque était sous la dépendance de lam'arrêtai donc à l'idée que cetteJe
circulatoires, aussi bien que l'oppression et l'anxiétédes fonctionsgêne
pouls était devenu petit et très-fréquent.extrêmes. Le
péricarde me paraissait indiquée.ces circonstances, la ponction duDans
passer une quinzaine de jours car bien que deux ansNéanmoins je laissai ;
service même, je l'eusse faite avec succès dans un casauparavant, dans ce
à une opération que l'on n'aborde ordi-j'hésitais avant de recouriranalogue,
tremblant.nairement qu'en
pressants, mort parutles accidents devinrent tellement la meCependant
1"crus ne pouvoir différer davantage. Le août^imminente, que jetellement
l'Hôtel-Dicu de se réunir en consultation.priai mes collègues deje

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