Clinique médicale de l Hôtel-Dieu de Paris
824 pages
Français

Clinique médicale de l'Hôtel-Dieu de Paris

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
824 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

«X'-^'^^WVÉT' :?aH3S ^ i \ i é./6 7 CLINIQUE MÉDICALE DE L'HOTEL-DIEU DE PARIS m l'aii-.— I:iiiiiiiiii lit- tic K. MAiiTiNtr, rue Miiiiimi. 2. CLINIQUE MÉDICALE DE PAUÏSL'HOTEL-DIEU DE PAR PROFESSEUR DE CLINIQUE MÉDICALE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS, iléileciii clf l'Hùtel-Dieii, Mcuihre de l'Académie- imprTialu de médecine, rommaiideur de la Légion d'honneur, Grand officier de et ilu Soleil de l'erse,l'ordre du Lion Kx-représcntant du peuple à l'Assemblée nationale, etc., etc. TROISIÈME ÉDITION. REVUE ET AUGMENTÉE Accompagnée du portrait de M. le professeur Trousseau. TOME TROISIÈME PAUIS J.-B. BAÏLIJÈRE ET FILS, LIBRAIRES DE L'ACADfiMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE, Kne Uautel'euille, i'J, prés du boulevard Sainl-Oermain. 1868 Traduction et reproduction réservées. V t.3 8U(l4fi . — MÉDICALECLINIQUE DE DE PARISL'HOTEL-DIEU — STOMACHO L.^SOLXVIL VEllTIGO A auteurs; vertige stomacal).{lertiyo pei- consensuin ventriculi dca anciens L^SA VERTIGE LABYRIISTHIQUE.VERTIGO AB AURE ; caractérisent sont— Les accidents qui leLe vertige stomacal est souvent méconnu. cérébral, et les moyens àdépendants d'un état congestifsouvent considérés comme de les faire cesser, les augmen-l'aide desquels on cherche alors à les combattre, loin stomacal.— labyrinthe ressemble au vertigetent. Le vertige tenant aux lésions du Le traitement des vertiges stomacaux est celui de la dyspepsie. Messieurs, "29 pendant environ deuxAu !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 35
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 52 Mo

Extrait

«X'-^'^^WVÉT' :?aH3S^
i
\
ié./6
7
CLINIQUE MÉDICALE
DE
L'HOTEL-DIEU DE PARIS
ml'aii-.— I:iiiiiiiiii lit- tic K. MAiiTiNtr, rue Miiiiimi. 2.CLINIQUE MÉDICALE
DE
PAUÏSL'HOTEL-DIEU DE
PAR
PROFESSEUR DE CLINIQUE MÉDICALE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS,
iléileciii clf l'Hùtel-Dieii, Mcuihre de l'Académie- imprTialu de médecine,
rommaiideur de la Légion d'honneur,
Grand officier de et ilu Soleil de l'erse,l'ordre du Lion
Kx-représcntant du peuple à l'Assemblée nationale, etc., etc.
TROISIÈME ÉDITION. REVUE ET AUGMENTÉE
Accompagnée du portrait de M. le professeur Trousseau.
TOME TROISIÈME
PAUIS
J.-B. BAÏLIJÈRE ET FILS,
LIBRAIRES DE L'ACADfiMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE,
Kne Uautel'euille, i'J, prés du boulevard Sainl-Oermain.
1868
Traduction et reproduction réservées.
Vt.3
8U(l4fi. —
MÉDICALECLINIQUE
DE
DE PARISL'HOTEL-DIEU
— STOMACHO L.^SOLXVIL VEllTIGO A
auteurs; vertige stomacal).{lertiyo pei- consensuin ventriculi dca anciens
L^SA VERTIGE LABYRIISTHIQUE.VERTIGO AB AURE ;
caractérisent sont— Les accidents qui leLe vertige stomacal est souvent méconnu.
cérébral, et les moyens àdépendants d'un état congestifsouvent considérés comme
de les faire cesser, les augmen-l'aide desquels on cherche alors à les combattre, loin
stomacal.— labyrinthe ressemble au vertigetent. Le vertige tenant aux lésions du
Le traitement des vertiges stomacaux est celui de la dyspepsie.
Messieurs,
"29 pendant environ deuxAu !i" bis de notre saile Saint-Bernard, est restée
qui était affectée d'accidents surmois une lennne âgée de cinquante-sept ans,
particulière.d'une façon toutelesquels je désire appeler votre attention
son âge critique,santé habituelletnent honne jus([u'à l'époque deD'une
considérables, qui all'aiblirentcelte fenune avait eu alors des niéln.rrliagies
avait conmiencc à éprouver dessingulièrement ses forces ; alors aussi elle
de douleur lapar un sentiment de pesanteur, àmaux d'estomac, caractérisés
dos et les lombes, vers larégion épigastrique irradiant vers l'abdomen, vers le
picotements. Cependant rap[)étil étaitrégion précordiale qui était le siège des
pour les légumes farineux, jwur lesconservé, mais il avait un certain dégoûty
pesanteur épigasirique.aliments pris dont ling^lion augmentait lafroids,
état de malaise général,Alors la digeslioii était pénible cl accompagnée d'un
aliments pris chauds cal-de bouffées de chaleur qui montaient au visage; les
maient survenaient dans lintervalle des repas.au contraire les douleurs qui
racontait l'histoireVoici maintenant, messieurs, comment la malade nous
votre attention,des accidents sur lesquels je tiens à appeler toute
elle quittait son pays, où pendantQuatre jours avant son arrivée à riiù|)ilal,
—3"^ Ul. 1TBOrSSEAU. edit.2 VERIir.O A STOMACIIO L.ESU.
ellesi.v jours \eiiail de supporter de nombreuses fatigues oL de grands cha-
grins. Sans être alors malade à proproinenl parler, elle avait vu son appétit dimi-
nuer et ses digestions «'taieiit devenues plus pénibles que d'habitude.encore
Le jour de son départ, après avoir déjeuné comme d'ordinaire avec une tasse
de café au lait, elle se mit en marche pour faire à pied les trois lieues qni sépa-
rent son village la ville elle l'avait edeclué plusde de Saint-Oncntin. Ce trajet,
d'une fois sans éprouver la moindre f.itigue, et notamment encore lors de son
arrivée à Paris, six jours auparavant. Elle allait en compagnie d'un de ses
enfants, quand tout à coup, elle avait à peine fait trois kilomètres, elle se sentit
prise d'un étourdissemcnl , de pcsanieur tête sans douleur aiguë , sansde
éblonissements , sans tendance à la syncope. Il lui sembla presque en même
temps (|ue la terre s'enlr'oitvrait devant elle, ses jambes fléchissaient et elle
se sentait entraînée irrésistiblement vers l'abîme quelle croyait \oir ouvert
nausées,sous ses pas. Cette singulière iiallucination était accompagnée de
vomissements constitués par les matières ali-d'envies de vomir et même de
mentaires prises le matin, puis d'une petite quantité de liquide clair. Cepen-
dant la malade conservait son entière connaissance, et tout en poussant des
la l'empêcher de roulercris de terreur, tout en priant son fils de retenir et de
gouffre qu'elle avait devant les yeux, elle avait parfaitement consciencedans le
celte erreur de ses sens. C elte sii!i;ulière sensation dura dix minutes, et, ende
nous en rendant compte, elle disait qu'on pouvait comparer ce qu'elle avait
lorscjoe, haut d'un regardeéprouvé à ce qu'on ressent monté sur le clocher, on
au-dessous de soi. Son \ertige était si violent, que pour l'empêcher dele sol
tomber on fut obligé de l'asseoir, puis de la coucher sur un lit après l'avoir
transportée dans l'habitation la plus \oisine. A la pesanteur de tête succéda
douleur vive pour employer ses expressions, il lui semblait qu'onbientôt une
;
le crâne. Pendant plusieurs heures elle fut incapable de supporterlui fendait
mouvement de la voiture, et il fallut la laisser jusqu'au soir dans la maisonle
l'hospitalité. dissipé,elle avait reçu Dans la soirée tout semblait à peu prèsoù
trouva en assez pour laet la malade se bon état revenir à pied chez elle;
même du bien, et de avait eu, elle gardait seulementmarche lui fit coKin'clle
de pesanteur de tète; elle mangea de bon aj^pétit et dormit neufun peu
heures d'un sommeil très-cahue.
matin son réveil elle éprouvaitLe lendemain à un peu de pesanteur de tête,
mais elle déjeuna comme de coutume et se mit de nou-d'engourdissement,
route pour Saint-Ouentin. Après cette marche de trois lieues à pied,veau en
sentait tout à fait rétablie et monta en chemin de fer. Elle avait à peine(ille se
voyage en qu'elle fut reprise d'accidentsla moitié du wagon absohunentfait
ceux qu'elle a\ait éprouvés la veille Au moment où, à la stationsemblables à
elle descendait de voiture, elle eut un étourdissen)ent qui l'obligea,de Creil,
ne pas tomber, de s'appuyer sur le bras d'un de ses compagnons de route.pour
disait-elle, \tiir les wagons danser, comme emportéslui sembhiii, nous très-Il
ensuite s'abimer dans la terre cpii lui paraissait s'ouvrir,haut |iour retomber et

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents