Commission d étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques - article ; n°9 ; vol.6, pg 448-458
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1909 - Volume 6 - Numéro 9 - Pages 448-458
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1909
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et
Fortifications anhistoriques
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1909, tome 6, N. 9. pp. 448-458.
Citer ce document / Cite this document :
Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques. In: Bulletin de la Société préhistorique
française. 1909, tome 6, N. 9. pp. 448-458.
doi : 10.3406/bspf.1909.7972
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1909_num_6_9_7972448 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
III. — COMMISSION DES ENCEINTES.
Commission d'étude
dee Enceintes préhistoriques
et Fortifications anhietoriques.
M. Armand Viré, président de la Commission, dépose le 32e Rapport
mensuel.
Il fait appel à la bonne volonté de nos collègues, pour fournir au
tant que possible des renseignements précis sur plusieurs points sou
vent négligés, malgré les demandes réitérées du Dr Guébhard.
Pour que notre enquête porte tous ses fruits, il faut qu'elle se com
pose de matériaux homogènes et facilement comparables entre eux.
Il est toujours bon de nous dire simplement qu'il existe en tel en
droit une butte ou une enceinte ayant telle forme et telles dimens
ions. Mais il est à désirer qu'on puisse constituer à cet ouvrage un
état civil aussi complet que possible.
Nous insisterons tout particulièrement sur la nature du sous-sol et
sur celle des matériaux de construction, qui varient avec les diverses
régions et qui peut être — et c'est là une idée dont la suite de l'e
nquête démontrera la justesse ou la fausseté — influent sur l'abondance
relative des ouvrages de fortifications dans les divers pays.
Certes, tous nos correspondants ne sont point des géologues de
profession, et nous préférerions cent fois leur silence à des indica
tions incomplètes ou erronées que leur bonne volonté seule croirait
devoir nous donner.
Aussi, chaque fois qu'ils seraient embarrassés sur ce sujet, nous
serions heureux qu'ils voulussent bien nous adresser un échantillon
(10 centimètres dans tous les sens, par exemple) à la fois du sous-sol
et des matériaux de construction.
Ces échantillons, analysés par des spécialistes de la minéralogie,
seraient conservés soigneusement par nous, avec indication de pro
venance et d'auteurs. Et, s'il nous est permis d'escompter d'avance
les avantages de la reconnaissance d'utilité publique que sollicite
notre Société, comme aussi le goût croissant des études préhistori
ques, on peut espérer qu'un jour viendra où nous serons à même
d'avoir un local à nous. Ce jour-là, nous pourrions déjà y installer
une précieuse et sérieuse collection de matériaux qui pourraient servir
à d'utiles généralisations.
Nous attirerons également l'attention sur les documents iconogra
phiques, photographies et plans, dont nous possédons déjà un grand
nombre et qui méritent d'être tout particulièrement soignés. PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 449 SOCrËTÉ
Pour les plans de fortifications inédites, que nous nous efforce
rons toujours de publier dans nos Bulletins, nous désirerions
vivement que l'on veuille bien ne pas se borner à envoyer les
contours de l'ouvrage, mais qu'on le mette autant que possible en
place, par le figuré du reliej du terrain sur lequel il repose.
Nous n'insistons pas aujourd'hui sur la question des fouilles, dans
lesquelles nous sommes encore trop souvent arrêtés, hélas! par le
manque de fonds. Il faut souhaiter, sur ce chapitre, un avenir meilleur.
Gomme on le voit, nous demandons beaucoup à nos collaborateurs
— et peut-être demanderons nous encore plus par la suite, si l'expé
rience nous en' démontre la nécessité. - Nos aimables et dévoués cor
respondants seront les premiers à nous approuver et à comprendre
que le mieux n'est point ennemi du bien, et qu'une série de docu
ments sérieusement étudiés et complets, permettra par la suite, une
connaissance plus exacte et plus réelle de l'origine, du but, et du
rôle qu'ont pujouer les fortifications antiques de notre cher pays,
dans le passé préhistorique que nous ne faisons qu'entrevoir.
Président, délégués, chercheurs, il faut bien nous dire que nous
ne sommes encore aujourd'hui que de simples terrassiers, préparant
de bons matériaux pour les architectes généralisateurs de l'avenir.
En résumé, nous demandons, dans la mesure du possible, les indi
cations suivantes :
1° Le lieu-dit, la commune et le département; 2° les coordonnées
géographiques (longitude, latitude, altitude absolue et altitude rela
tive) ; 3° la nature du sous-sol calcaire, granit, argile, schistes, etcj
et, si possible, l'étage géologique; 4° la nature et les matériaux de l'ou.
vrage décrit et ses dimensions; 5° les variantes locales du nom, et
l'attribution que donnent les paysans à l'ouvrage; 6e les légendes et
les traditions qu'il y aurait lieu de résumer en quelques mots ; 7° les
indications d'habitats successifs, d'après les archives anciennes ou
récentes; 8° la bibliographie.
Pour les ouvrages inédits, il sera toujours bon de faire un plan
précis (encre de Chine, papier très blanc, indications écrites de telle
sorte qu'à la réduction ordinaire, usitée dans nos Bulletins, les plus
petites lettres aient au moins 1 millimètre de haut. Orienter toujours
le plan par rapport au Nord, sans être esclave du coup d'œil).
Nous tiendrons d'ailleurs grand compte des critiques ou propositions
d'améliorations dans le plan de nos publications, que voudraient bien
nous proposer nos collaborateurs.
Un nouveau délégué, MF. Blanchard, nous prêtera dorénavant
son précieux cencours.
— Notre collègue de la Commission, M. le Cte Jules Beaupré, pub
lie, dans l'excellente Revue préhistorique illustrée de l'Est de la France .
450 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE
(IVe arm., 1909, p. 102-114, 1 pi.) le détail de ses fouilles et observat
ions sur quelques enceintes préromaines de la Meuse, antérieure
ment signalées dans Y Archéologie de la Meuse, de Liénard Il en ré
sulte que presque toutes les indications de cet auteur ancien, souvent
tirées, sans vérifications, d'auteurs encore plus anciens, doivent être
grandement sujettes à caution.
C'est malheureusement une règle générale, et un grand nombre
d'indications de toutes les régions, seraient à revoir entièrement;
nous aurons plus d'un autre exemple à en citer.
A Montsec (v. B. S. P. F., t. III, 1906, p. 365) les fouilles, allant à
lni60 de profondeur, ont montré avec certitude « que la montagne
avait été occupée exclusivement à une époque antérieure à l'occupa
tion romaine », au plus tard jusqu'à la Tène I ou La Tène II.
Le Châté de la Côte St-Jean, à Sarcy, qui diffère du tout au tout de la
description et de la figure données par Liénard, ainsi que le montre la
planche comparative donnée par M. J. Beaupré, n'est pas non plus
un camp romain, comme le désigne la carte d'E.-M . au 1/80,000, mais a
tous les caractères de la fortification préhistorique de l'Est de la
Gaule.
Quant à l'enceinte de la Forêt de Vaucouleurs, dont nous signalions
en 1907 (B. S. P. F., t. IV, p. 491) la découverte faite par M. J. Beaupré,
c'est par une faute d'impression que nous lui avons donné 90X40 m.;
il faut lire 70x40. En cherchant la raison d'être du grand trou circulaire
signalé comme interrompant, à une place, le vallum, qui, nulle part
ailleurs n'offre apparence de l'entrée ancienne, M. Beaupré est arrivé
à supposer que ce devait être une sorte de précipice artificiel inten
tionnellement creusé, à défaut d'abrupt naturel, sur la gauche de l'
unique ouverture, obligeant l'assaillant à présenter sa droite à découv
ert. L'hypothèse, en la circonstance, est plausible, et sa nouveauté
méritait de la faire mentionner. — A. G.
— M. Casimir Bottin a bien voulu se rendre, à la demande de
M. A. Guébhard, à la presqu'île de Saint-Mandrier, près Toulon (Var),
afin de vérifier une indication sommairement donnée dans le XXX

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