Commission d étude des Enceintes Préhistoriques et Fortifications anhistoriques - article ; n°8 ; vol.6, pg 402-422
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1909 - Volume 6 - Numéro 8 - Pages 402-422
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1909
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Commission d'étude des Enceintes Préhistoriques et
Fortifications anhistoriques
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1909, tome 6, N. 8. pp. 402-422.
Citer ce document / Cite this document :
Commission d'étude des Enceintes Préhistoriques et Fortifications anhistoriques. In: Bulletin de la Société préhistorique
française. 1909, tome 6, N. 8. pp. 402-422.
doi : 10.3406/bspf.1909.7959
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1909_num_6_8_7959Ï402 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANGE
III. — COMMISSION DES ENCEINTES.
Commission d'étude
des Enceintes Préhistoriques
et Fortifications anhistoricfues.
En déposant le 31e rapport delà Commission, qui commence la
série du volume 1909-1910, M. Armand Viré, le nouveau président,
prononce les mots suivants :
« Le début de notre quatrième année nous amène, par suite de la
retraite volontaire et regrettable de notre ami le Dr Guébhard, à
présider les travaux de la Commission.
« Mais nous tenons à déclarer que si nous entrons en scène,
Guébhard reste au « trou du souffleur » .
« L'achèvement des travaux multiples qu'il a ajournés pour met
tre au point la question des enceintes, lui permettra plus tard, nous
l'espérons, de reprendre sa place à notre tête. Nous nous ferons
alors un devoir et un véritable plaisir de rentrer dans le rang, et de
lui demander de revenir à la présidence de la Commission. La mise
au point du présent Rapport est encore tout entière son œuvre, et
il ne cessera d'aider à la nôtre qu'au moment où il devra quitter
Paris, après la fin de cette année. Et même alors, il continuera à se
charger du dépouillement de la correspondance étrangère. Il reste
donc des nôtres avec toute sa précieuse activité et nous aidera tou
jours à continuer nos inventaires.
« Trois années de travail ont amené la découverte et la publica
tion de matériaux si nombreux, que l'on s'étonne de voir qu'ils n'aient
pas été mis à jour plus tôt.
« Adrien de Mortillet citait déjà bien près d'un millier d'enceintes
françaises, ce qui paraissait énorme à quelques-uns. Grâce à l'im
pulsion donnée par notre président, la Commission en a déjà décrit
ou signalé plus de 1500 autres, sans compter celles qui ont été pu
bliées hors de nos bulletins par le Dr Guébhard lui-même, par nos
amis Florance, Drioton, Mazauric, etc., etc.
'< Est-ce à dire que la matière soit épuisée ? Nous sommes loin de
le, croire, et l'expérience de chaque jour nous montre le contraire.
« Continuons donc patiemment nos travaux, accumulons maté
riaux sur matériaux, et remercions à notre manière le premier pré
sident de notre Commission, en montrant que la vaste enquête qu'il a
rêvée, dont il a guidé les premiers pas, n'est point une chose éphé
mère, mais une entreprise vraiment intéressante, digne dune Société
comme la nôtre, et faisant honneur à la science française, à la science
universelle. » A. V. SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 403
Un deuil pénible et inattendu a frappé la Commission, dès le dé
but des vacances, dans la personne de James Bruyn Andrews, un de
nos collaborateurs les plus actifs et les plus dévoués, auquel, même,
pouvait être justement attribuée la lointaine paternité de toute notre
œuvre. Ce fut lui, en effet, qui, le premier, dans les Alpes-Maritimes,
ayant depuis longtemps le goût de tout ce qui touche à l'Anthro
pologie et au Folklore (1), attira l'attention sur les enceintes cyclo-
péennes, et par conséquent donna naissance au mouvement que
devait généraliser, longtemps plus tard, M. A. Guébhard. J. B. An
drews s'y était récemment consacré avec une ardeur nouvelle, et
nous avions tout bénéfice à attendre de sa vie de globe-trotter,
brusquement interrompue, cet été, à Aix-la-Chapelle. A. G.
Nous avons été également frappés dans la personne d'ERNEST
Rupin, conservateur du Musée de Brive, décédé dans cette ville le
24 octobre.
Si Rupin n'était point un de nos collaborateurs officiels, du
moins peut-on dire qu'il fut un de nos précurseurs. Ses études, déjà
lointaines, sur le camp de Sermur, les indications qu'il donnait
sans compter à tous les chercheurs, l'étude qu'il préparait sur la
mise au point de la question d'Uxellodunum, en faisaient un des
nôtres, et nous avions espéré jusqu'au dernier moment que le rét
ablissement de sa santé lui permettrait de prendre place à nos côtés.
Comme préhistorien, il a fait du Musée de Brive, un des plus
intéressants de nos musées locaux. A. V.
Par contre un nouveau délégué, M. J. Bourrilly a bien voulu
nous promettre son concours.
— M» Eusèbe Bombal ayant demandé à M. A. Blanchet la détermi-
hation des monnaies trouvées dans les dernières fouilles du Puy-du-
(1) Yoici les titres de quelques unes de ses publications françaises :
Essai de grammaire du dialecte mentonnais, avec quelques contes, chansons et
musiques du pays. Nice, Verani, 1875, in-16.
Vocabulaire franc ais-ménionnais. Nice, impr. Niçoise, 1897, in-18.
Nomenclature des camps préhistoriques trouvés dans l'Est du département des
Alpes-Maritimes. Ann. Soc. L., Se. et A. des A. -M., t. VIII. 1882, p. 272.
Phonétique mentonnaise. Nogent-le-Rotrou, Daupelay-Gouverneur, 1883, in-8°.
Chansons de jeux et Formulettes mentonnaises (GIOUAN BRAGUETTA), Revue
des Traditions populaires, t. II, 1886, p. 126. — Proverbes mentonnais, Id. t. IV,
1889, p. 281. — Le filleul du roi d'Angleterre {Conte mentonnais). Ibid., p. 652. —
Traditions, superstitions et coutumes du Mentonnais. Id., t. IX, 1894, pp. 1.11-117,
213-220, 253-263, 331-335.
La Fontaine des Génies (Seba Aiouni), Croyances soudanaises à Alger. Alger, A.
Jourdan, 1903, in-8° de 36 p., fig.
Contes liguies, traditions de la Riviera, recueillies entre Menton et Gênes. Paris,
E. Leroux, 1892, in-18 de IV, 354 pp.
Sur la Sorcellerie, Folk-lore, t. VIII, 1897.
Etc., etc. ,
SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE DE FRANCE 404
Tour (Corrçèze), celui-ci en a attribué 14 aux Pictones, et a trouvé
sur le reste la légende MOTUIDIACA que M. H. de la Tour a lue
dernièrement aussi sur une pièce de Chastel-sur-Murat (Gantai)
trouvée par M. Pages- Allary (v. B. S. P. F, VI, p. 292-3).
( — M. J. Bossavy a trouvé dans un article de E. T. Hamy paru
dans La Nature, n° 1770, 27 avril 1907, p. 337, 2 fig., l'indication
très nette d'une enceinte préhistorique, de structure cyclopéenne,
observée en 1903 par MM. le capitaine Pelletier et le Dr Ruelle
dans une bourgade du Lobi, Karankasso, au nord des établiss
ements français de la Côte d'Ivoire (Afrique occidentale).
— M. l'abbé Calmels a fouillé trois cases contiguës sur la pointe
avancée de Га-pic de l'enceinte du Bois des Tours à Saint-Rémy-de-
Laguiole (Aveyron). Les deux extrêmes, de 10 m. sur 4, en
enserrent une plus petite ; le roc s'est rencontré à des profondeurs
très irrégulières, allant jusqu'à l"'5O ; mais un niveau régulier de
terre charbonneuse, à 0m50, semble indiquer un aplanissement pri
mitif. A ce lit de cendres, on trouve mêlés des ossements et des silex,
ayant apparemment dû servir, mais sans trace de taille. Dans la case
moyenne, s'est trouvée, au plus profond, comme dans une cachette,
une pierre à aiguiser, en schiste dur. Dans la case méridionale,
quelques tessons et un couteau en fer rouillé. Dans l'autre un petit
bloc de schiste creusé en forme de mortier. Enfin l'attaque d'une autre
grande case, assez grande et profonde, a fait découvrir, dans un
angle, un puits carré, de lm50 de côté, bâti à chaux, dont la fouille,
poussée à lm50 n'a pas encore atteint le fond.
Somme toute, les résultats, jusqu'ici, ne paraissent pas en faveur
d'une très haute antiquité. Mais que sont ces premiers sondages de
M. Calmels, livré à ses seules ressources, auprès de ce que pourraient
révéler les 25 ou 30 cases agglomérées, que défendait un fossé large
et profond, disant bien l'importance ancienne de la position ?
— M

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