Coutumes populaires de la Haute-Bretagne

Paul Sébillot

Description

ttnfnfiiittltifiliniiimifiiiifiimHmiiiiiniiiiinfiniîifiHinniniiinhnrnifnn^ iMiiMiiiiFiiniiniiiiMiiitKtiiifuiDiiiiiiiiiitiiiiiiniiiiiliilllliriliililMiiiiiiiiiiiiii Mi 52, Haute-Bretagne; dans la Marche (cf. Duval, Esquisses marchoises, p. m), les villageoises, pour avoir des enfants, grattent la pierre d'une statue antique. A mètres environ du bourg d'Hénan-1,200 bihen (Côtes-du-Nord), une petite statueexiste très fruste Il aqui porte le nom de saint Mirli. y quelques années, les femmes qui, mariées depuis LA NAISSANCE longtemps, n'avaient pas d'enfant allaient se frot- le long de cette statue. L'on disait en pro-ter verbe : A Saint-Mirli, va se frotter le nombri'.On cérémonie était clandestine. On m'a as-Cette encore quelquefois. (M.)suré qu'on s'y rendait n'ai pu me procurer aucun renseignementJe sur ce saint qui ne figure ni dans le calendrier ni des saints. serais assez porté àdans les Vies Je phal-croire que son nom a eu une signification lique, aujourd'hui oubliée, Mirli étant très voisin pirli, un des noms gallos du phallus.de devenir pâle, avoir envieSi on voit une femme d'écœurer (vomir), ou paraître désirer quelque chose, on dit qu'elle « prune «. Pruner, c'est commencer une grossesse. (E.) plaint malLorsqu'une jeune femme se du de dents, on lui rit au nez en assurant que cela lui passera bientôt. On voit là un signe de grossesse ; d'où le dicton : Ma (mal) es dents Signe d'engendrement.

Sujets

• Folklore

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 13
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 13 Mo

Extrait

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