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Extrait

D O S S I E R D E P R E S S E Décembre 2010 Relations avec la presse : Heymann, Renoult Associées Agnès Renoult et Eléonore Grau 01 44 61 76 76 / e.grau@heymann-renoult.com / www.heymann-renoult.com 
 Plateau écrin des États allemands © MLH / ECPAD / Ghislain Mariette 
 
 S O M M A I R E Editorial du Grand Chancelier Communiqué de presse L’incroyable histoire des écrins de Napoléon III et du Prince impérial Le parcours de l’exposition Catalogue et organigramme de l’exposition Lexique des ordres et décorations présents dans l’exposition Le musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie 
 
 Insigne de grand-croix de la Légion d’honneur de Napoléon III Musée de la Légion d’honneur, dépôt de l’Ambassadeur Antonio Spada, n°1234 © MLH-ECPAD- Ghislain Mariette 
 
 Le musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie organise à partir du 19 janvier 2011 une exposition exceptionnelle qui s’inscrit dans la continuité de celle présentée par le musée national du château de Compiègne « Ecrins impériaux, l’apparat et l’apparence », du 21 octobre 2010 au 3 janvier 2011. A Compiègne, bijoux et décorations permettaient d’évoquer la vie brillante et fastueuse de la cour de Napoléon III. L’exposition du musée de la Légion d’honneur regroupe, quant à elle, les décorations des écrins de l’Empereur, du Prince impérial et de l’Impératrice. Cet ensemble spectaculaire, propriété du château de Compiègne, est composé des ordres les plus prestigieux de près de 40 pays différents ; il est complété par le médaillier des insignes du maréchal Vaillant, grand maréchal du Palais, dont la richesse et la diversité rivalisent avec ceux de l’Empereur. C’est donc un tableau chatoyant mais rigoureux de l’histoire diplomatique et militaire du Second Empire qui est présenté au public pour la première fois. Les décorations ont toujours joué un rôle dans les relations entre les Etats du monde entier. Symboles de « reconnaissance, d’alliance et de fidélité », elles soulignent les moments forts du règne de Napoléon III, depuis son avènement jusqu’au désastre de Sedan. Son mariage avec Eugénie de Montijo, la naissance de son fils, les campagnes militaires européennes ou lointaines, les expositions universelles, les visites officielles donnaient lieu à des remises et à des échanges de décorations entre les souverains ou leurs représentants. A côté des ordres les plus prestigieux des puissances européennes de l’époque, l’exposition montre les insignes d’ordres des empires de Perse et du Brésil, de l’empire ottoman ou de l’éphémère empire du Mexique, illustrant ainsi l’étendue des relations internationales de l’empire français. Cette exposition est une preuve supplémentaire du modernisme et du dynamisme de la France du Second Empire que certains historiens considèrent comme précurseur de la France moderne. Général d’armée Georgelin, Grand Chancelier de la Légion d’honneur 
 
 Le musée national de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie présente du 19 janvier au 29 mai 2011 l’exposition événement « Écrins Impériaux » : 150 décorations-bijoux ayant appartenu à l’empereur Napoléon III et à son fils, le Prince impérial. Ce trésor sauvé de l’incendie des Tuileries témoigne de la vie diplomatique, brillante et novatrice de la France du Second Empire. Ce formidable ensemble présenté pour la première fois au public dans sa totalité, est un voyage eunique dans le monde du XIX siècle, où chaque bijou raconte une histoire, une amitié, une victoire, un accord politique ou économique. N A P O L É O N III, P R É C U R S E U R D E L A F R A N C E M O D E R N E Issu de la famille Bonaparte, Charles Louis Napoléon Bonaparte dit Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808/9 janvier 1873) est le premier président de la République française élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin. Il fut empereur des Français ( 1852-1870) sous le nom de Napoléon III à partir du 2 décembre 1852. Il est donc à la fois le premier président de la République française et le dernier monarque français. L'exposition « Écrins Impériaux » retrace l’histoire de Napoléon III racontée par ses décorations depuis son accession à la présidence de la République le 10 décembre 1848, en passant par le coup d'État du 2 décembre 1851 et le rétablissement de l'empire jusqu'à la chute de ce dernier et la proclamation de la République, le 4 septembre 1870. On y découvrira la modernité de celui qui fut l'un de nos chefs d'Etat les plus contestés. Précurseur de la France moderne, Napoléon III, visionnaire, idéaliste, épris de progrès, inventeur du voyage présidentiel et étonnamment intuitif dans sa politique arabe, sut entrevoir l’Europe des nations et le pouvoir hégémonique de l’économie dans les relations internationales. É C R I N S I M P É R I A U X, L’ E X P O S I T I O N É V É N E M E N T Minutieusement rangés dans des plateaux gainés de moire et de velours, les insignes racontent une histoire, une amitié, une victoire, un accord politique ou économique. Ils accompagnent, pas à pas, la vie de la famille impériale et illustrent l’ambition internationale d’un empereur profondément moderne et soucieux de la grandeur de la France dans un monde en pleine mutation. 
 
 Pour la première fois, on pourra découvrir et admirer les plus belles pièces de l’histoire diplomatique du Second Empire qui composent un fonds de référence d’une richesse exceptionnelle : • Collier du très prestigieux ordre de la Jarretière remis à l’empereur le 18 avril 1855 par une reine Victoria toute émue selon son journal • Collier de l’éphémère ordre de l’Aigle du Mexique concédé à Napoléon III dès la création de l’ordre erpar l’empereur Maximilien, le 1 janvier 1865 • Collier de l’ordre de Saint-André de Russie assorti de tous les insignes des principaux ordres russes • Toison d’or enrichie d’un saphir • Insignes des quatre coins de l’Europe tels les splendides bijoux de Saint-Hubert de Bavière • Médaille commémorative de la campagne d’Afrique du sud gravée au nom du Prince impérial tué au combat et remise à titre posthume à sa mère Il est rare qu’une telle collection ait pu rester intacte, nous transmettant un témoignage unique des liens diplomatiques tissés par un chef d’État tout au long de son règne. A l’heure de la mondialisation, elle symbolise avec éclat une des maximes visionnaires de Napoléon III : « plus le monde se perfectionne, plus les barrières qui divisent les hommes s’élargissent, plus il y a de pays que les mêmes intérêts tendent à réunir. » 
 
 Plateau écrin des ordres espagnols et portugais de Napoléon III © MLH / ECPAD / Ghislain Mariette 
 
 L’ I N C R O Y A B L E H I S T O I R E D E S É C R I N S D E N A P O L É O N III E T D U P R I N C E I M P É R I A L Le château de Compiègne recèle un trésor : l’ensemble des écrins de décorations de Napoléon III et du Prince impérial. Unique ensemble de décorations de souverain conservé en France, cette merveille a échappé providentiellement aux aléas de l’Histoire. Partiellement exposés au Grand Palais en 1980, les écrins n’ont depuis jamais quitté leur retraite, jusqu’à ce que le musée de la Légion d’honneur, en partenariat avec le musée de Compiègne, les proposent à l’admiration du public à partir de janvier 2011. Au temps de sa gloire, Napoléon III commanda trois coffres à Gouverneur, célèbre gainier, pour y placer des écrins contenant ses principales décorations et celles de son fils, le Prince impérial. En acajou garni de cuivre, ces coffres aux armes impériales permettaient de conserver plus de 120 insignes, portés par leurs propriétaires lors de cérémonies fastueuses, réceptions de souverains étrangers ou fêtes de cour. En juillet 1870, miné par le doute et la maladie mais attaché à son devoir, l’Empereur partit pour la guerre contre la Prusse. Il emporta avec lui quelques insignes chers à son cœur, prélevés dans ses écrins, dont une plaque et une grand-croix de la Légion d’honneur enrichies de diamants, et deux médailles en or de la Valeur militaire sarde, témoignage de reconnaissance donné par Victor-Emmanuel II au souverain français pour son rôle dans la création du royaume d’Italie. Napoléon III n’eut jamais l’occasion de les porter en vainqueur. La défaite de Sedan lui coûta son trône, provoqua son emprisonnement à Wilhelmshöhe, en Allemagne, et entraîna en France la proclamation de la République, le 4 septembre 1870. Le 3, l’Impératrice Eugénie avait quitté en hâte les Tuileries menacée par la foule. Le 9, elle retrouva son fils rescapé des combats, dans la ville anglaise de Hastings. Le 24, elle loua Camden place, élégante demeure sise à Chislehurst, non loin de Londres. Dans l’affolement qui marqua le début du mois de septembre 1870, les coffres étaient restés aux Tuileries. Ceux de l’Empereur se trouvaient dans le salon des officiers d’ordonnance des appartements du souverain, et celui de son fils dans les appartements de l’enfant. Ils échappèrent au pillage perpétré dans le palais impérial, et tout particulièrement dans les appartements de Napoléon III où d’aucuns croyaient trouver les diamants de la Couronne. Leur contenu dûment inventorié par la Commission chargée de la liquidation de la liste civile et du domaine privé des souverains déchus, ils furent mis en sûreté dans la « salle du vermeil et de l’argenterie » du pavillon de Flore transformée en coffre fort. 
 
 Insigne de l’ordre de Saint-Hubert (royaume de Bavière) en diamants du Prince impérial © MLH / ECPAD / Ghislain Mariette 

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