De l Hôtel Salé au musée Picasso - article ; n°1 ; vol.68, pg 35-52
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Description

Revue de l'Art - Année 1985 - Volume 68 - Numéro 1 - Pages 35-52
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1985
Nombre de lectures 125
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Monsieur Bruno Foucart
De l'Hôtel Salé au musée Picasso
In: Revue de l'Art, 1985, n°68. pp. 35-52.
Citer ce document / Cite this document :
Foucart Bruno. De l'Hôtel Salé au musée Picasso. In: Revue de l'Art, 1985, n°68. pp. 35-52.
doi : 10.3406/rvart.1985.347511
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rvart_0035-1326_1985_num_68_1_347511Bruno Foiicart
De Hôtel Salé
au musée Picasso
cle et naient main excitant dans encore était exercée pas trop lement création de justifié ateliers-villas-hôtels-châteaux le interrogations 1975 hors Beaubourg uvre passage Cette était dire de neuf une comme cet emblée ceux restauration plus de extravagant avait en du Le souci demeure hôtel immédiate La Picasso Le de 1974 contraste plus naturel qui gardé dation le de quand nouveau atelier le moderne toujours avaient conservateur restituer plus ancienne modèle ne que des le Picasso Le intuition la grand serait souvenir grands installation parcouru musée Secrétaire cole création de disponible des un Boisgeloup ces jamais dévolution département pucci que Dominique alors peu bonnes tout en Amérique sable Michel tion le des provenait peintres lieu du hôtels appelait ne plus la lieux responsable tat fasciné Métiers origine le de comme atmosphère les elles futur aussitôt devait-il espèce complice dation aussi de tant peintre possible depuis extraordinaire Picasso laissé Guy parisiens guides où devient avait tout tat Hôtel de Vauvenargues Bozo du musée Art de comme bien la pas Il Picasso atelier de sans alors des le avait Américo confirmée Hillairet découverte la grand dans 1974 était semblait pas appartiennent lui-même Hôtel semble vite installée Salé du un de monde la désigné se Culture idées affectation avoir par secrétaire besoin aimés était xvi les révèlent pour insaisis trouvait escalier longues intui est si de lieu ait effet salles don Ves bien plus éga Salé sur que dès siè qui ces par été La un de du ne la et Hôtel Aubert di Fuiir iiay au rea-de-chaussée Contei les Vieux Hotell Je Paris Illustration non autorisée à la diffusion
Plan de circulation Roland Siiiioiiiicf fastueux et du dédale des pièces encombrées Au plus envisagé pour la présentation des collections Il était
tumultueux des peintres modernes devait être confiée la plus suggéré que on évite dans les salles exposition des
baroque des demeures parisiennes située de plus dans la structures de type prothésiques Il revenait aux architectes
mouvance du Centre Georges Pompidou alors en cours de concevoir une modulation de espace apparence
achèvement De Beaubourg Salé effet Picasso devait définitive que on pourra modifier tous les cinq ou dix ans
irradier idée un court moment suggérée par la famille sans avoir mettre en cause les structures architectoniques
une construction contemporaine la recherche autres exception des salles réservées aux dessins éclairage
lieux et par exemple la Bourse de Commerce se révélèrent serait confié la lumière naturelle éventuellement renfor
aussitôt vaines tant appel de Salé était fort tant ce grand cée de lumière artificielle Rien de tout cela était si
vaisseau échoué ne pouvait être mieux renfloué que pour por évident quand on songe la place avait prise dans les
ter Picasso Les presque inévitables retards les attendus obs musées la lumière électrique comme au Grand-Palais par
tacles administratifs financiers politiques psychologiques exemple où les baies des salles exposition avaient été
techniques et autres qui marquent toute grande entreprise bouchées si on se rappelle autre part que la souplesse
ne purent rien contre évidence des faits et la nature des la malléabilité des espaces avait été un des éléments du pro
choses soit entente cordiale entre cette dation et cet hôtel gramme de Beaubourg Enfin le jardin-terrain-vague devait
être traité en un espace privé et un espace public que on
creuse ou que on construise en surface extension néces
saire au musée Cette petite phrase innocente et une Le concours de 1976
précision superfétatoire allait se révéler la pierre de touche
Encore fallait-il vérifier de la compétition en distinguant ceux qui firent trop
le bien-fondé de cette idée attention et celui qui en tint pas compte
première sa faisabilité Les réponses furent rendues en mai 1976 Elles firent
comme on dit vilainement alors objet une mémorable présentation orale par les
hui La formule choi architectes eux-mêmes devant une assemblée réunissant les
sie fut celle un concours responsables des grandes Directions concernées du ministère
idées et limité quelques de la Culture ses experts ses conseillers est là que
invitations Il ne semblait pas imposa le seul projet qui croyait que le programme pouvait
nécessaire le problème étant insérer dans hôtel proposé vertu négative mais suffisante
celui de Roland Simounet plus réduit de réouvrir un con
cours comparable celui de Jean Monge architecte en chef des bâtiments civils et
Beaubourg esprit était plu palais nationaux venait de terminer le Musée de Poitiers
tôt celui une consultation situé quelques pas du baptistère Saint-Jean et de la
Cathédrale Inscrivant ses bâtiments intérieur même des Quatre architectes furent ainsi
sollicités Roland Castro et hauts murs de la communauté Sainte-Croix gardant des
édifices du XV et du XVI siècle il avait Poitiers con son G.A.U Groupement pour
en béton un musée-cloître demi enterré au volume Architecture et Urbanisme) Jean Monge Carlo Scarpa
Roland Simounet Les choix sont toujours contestables mais fortement affirmé éclairage dramatisé Cette récente
expérience le désignait tout naturellement pour cette joute on pouvait espérer de quatre personnalités aussi différentes
et contrastées elles-mêmes proposées par les divers Pour Hôtel Salé Jean Monge proposait un parti qui privilé
intervenants la Direction des Musées de France la Direction giait la fa ade sur jardin plus largement ouverte sur exté
rieur et la ville mieux même selon lui attirer le public de Architecture le Ministre et son Cabinet des proposi
tions suffisamment fortes et diverses pour assurer des architecte enterrait les expositions temporaires et une
grandes options partie des expositions permanentes sous le jardin privé
Le pré-programme rédigé par Dominique Bozo et daté ouvrant de larges communications entre les sous-sols voûtés
de Hôtel et les siens accès aux expositions pouvait se du 15 mars 1976 qui avait été remis aux concurrents
demandait des surfaces environ 4600 m2 Invoquant em faire par le jardin public Le sous-sol était traité en espaces
différenciés divers niveaux desservis par des rampes qui blée les exemples autres grands musées monographiques
tels ceux voués Gustave Moreau et Rodin Paris se prêtent par les jeux de plateaux elles desservent des
Van Gogh Amsterdam Paul Klee Berne Fernand dispositions très variées La combinaison de éclairage
artificiel et naturel devait permettre une pluralité am Léger Biot Matisse Cimiez Mir et Picasso
Barcelone le programme précisait que le nouveau Musée biances Jean Monge affirmait autre part son souci de
préserver au maximum les espaces de hôtel Il confiait ce Picasso ne pouvait se limiter la présentation statique
une collection permanente Il fallait également prévoir soin des herses structures métalliques et triangulées
des espaces pour les expositions temporaires et un centre fixées au plafond où on pouvait la fois suspendre les
études et de documentation Une salle polyvalente pouvant éclairages et par intermédiaire de câbles les uvres Les
accueillir conférences et projections concerts et mêmes petits sols et les murs étaient ainsi dégagés Matériel muséologique
spectacles était demandée Les uvres exposées étant pas et uvres venaient donc se poser presque concurremment
dans écrin des salles Ce faisant Jean Monge prenait le alors connues le programme donnait seulement des chiffres
globaux deux trois cents peintures deux cents sculptures risque de contredire la méfiance révélée dans le programme
deux trois mille dessins pour les éléments prothésiques Une véritable mise en
Dans sa volontaire sécheresse ce pré-programme évo scène des collections était suggérée dans ce projet où se
quait pas la question du monument historique Des docu redéployait et se reproposait expérience de Poitiers fig
ments annexes précisaient la s

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