Delphes et les Bastarnes - article ; n°1 ; vol.34, pg 249-330
84 pages
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1910 - Volume 34 - Numéro 1 - Pages 249-330
82 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1910
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Adolphe-J Reinach A
Delphes et les Bastarnes
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 34, 1910. pp. 249-330.
Citer ce document / Cite this document :
Reinach A Adolphe-J. Delphes et les Bastarnes. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 34, 1910. pp. 249-330.
doi : 10.3406/bch.1910.3197
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1910_num_34_1_3197DELPHES ET LES BASTARNES
— — — — ovt
— των κ]αθεστακό[τω]ν ύ
— — — δπως αύτοι οι Ά[μΓρικτίονες
5 — — — νητε τοις θεοΐς κα
— δ[ιοι]κήτε καθώς επιβά[λλει
Πε]ρσεα παρά το καθήκον μ[ετα
Πυθίων' ου δίκαιον δε σ τώ]μ
οΰ]τε θυσιών οΰτε άγώνοον ο[ΰτε
10 επεσπάσατο τους πέραν το[ϋ "Ιστρου
ούθενί, επι καταδουλώσει δε [των Ελλήνων
επιστρατεΰσαντες επί το ίερ[όν — — — — — διαρπά-
σ]αι και άνελεΐν αυτό, ετυχον π[αρα
παρέβη δε και tù γενόμενα τα ύ
15 κ]αι ΘράΊκας μεν όντας ήμετ[έρους φίλους — — — Άβροΰ-
π]ολιν δε, δν ημείς περιελάβομεν τα[ΐς — — — — — εξέ-
βαλεν εκ της βασιλείας, πρεσβε[υτας
ε]Ίς 'Ρώμην περί συμμαχίας των
π]λήν εις τοίίτο ήλθεν απονοίας — — — — - — — αΦϊ|-
20 ροΰντο την ελευθερίαν δια τώ[ν
— — και δλον το έθνος εις ταρα[χας
— — τα πράσσων διετέλει, άλλα
κα]ι διαφθείρων τους προεστηκό[τας
— — κ]α! νεωτερισμούς εποίει κατάδ[ηλ — — — — *Ρω-
25 μαίο]υς εξ ων συμβέβηκε[ν] τοις Πε[ρραιβοΐς
— — συμφοραϊς τους τε βαρβάρους φο[βερωτέρους
— — επιθυ]μών πολέμου δπως άβοηθ[ήτους
— — πόλ]εις καταδουλώσηται π[άσας
επανέστησε]ν, Εύμένεά τε τον βασιλ[έα
30 — — ανελε]ΐν καθ' δν καιρόν απολυόμ[ενος
FtlII.L. DR CORIiKSP. II ELLÉNIQUIÎ, XXXIV 1 i ,
250' ' DELPHES ET LES BASTARNES
παρά τοΰθ]εοΰ πασιν τοις παραγινο[μένοις ασφαλείας της
— — ύπά]ρχ[ε]ι ή παρά πάντων ανθ[ρώπων
τοις τε "Ελλησιν] καΐ βαρβάροις εκ. παντ[ός χρόνου
— έσ]ίιν υμάς επι πλε[ΐστον — —
35- — κοινών εΐνα [ι
τώ]ν αλ[λων
μ
Notes critiques.
(Fig. 1). — Plaque de marbre pentélique (haut., 0in-42; larg., 0m>29).
Presque complète au côté droit et à la face supérieure, où, dans les
0m-032 qui séparent du haut le Τ de la 1. 1, il y a place pour 2 ou îMi-·
gnes. Brisée en bas et à gauche. Caractères hauts, en moyenne, de
0m006. La photographie reproduite à la fig. 1 donne, moins que la
photographie d'après l'estampage, reproduite par Nikitsky. Mais, en
nettoyant le marbre, on a pu dégager1 quelques lettres nouvelles et
rendre nettement visibles certaines autres, considérées comme dou
teuses par les précédents éditeurs..
L. 1. Si la barre du T, pointé par N.', n'est plus visible, ies deux traits
qui tombent de ses extrémités ne laissent aucun doute sur la nature
de la lettre.
L. 2. Le τ, pointé par N., n'est pas douteux. Je crois distinguer en
suite deux jambages inclinés l'un vers l'autre, puis une première haste
verticale, suivie de la partie inférieure d'une autre haste qui part de
plus haut que la première. Ce serait an.
L. 3. Au lieu du premier τ, pointé -par N., je crois distinguer un*
demi-cercle avec un point et, derrière, l'extrémité inférieure de r deux
traits inclinés l'un vers l'autre. Ce serait ΑΘ. Même en admettant que
la seconde lettre, dont l'on ne voit que le bas de la haste, ait été un E,
la restitution de Ν.: ν]τες τα κο[ινα τών Ελλήνων πράγματα] est imposs
ible. Mais la forme dialectale καϋεστακότων (cf. προεστηκότας à la 1. 23)
rend incertaine la restitution proposée, ou καί)εστακό[τα τώ]ν ύ : - -, auaussi' quel on peut songer. Pourtant, ce mélange des formes est loin
d'être sans exemple dans l'épigraphie delphienne.
L. 4. L* A, à la fin de la 1., suivi d'une haste verticale, n'a pas été vu
par N., mais paraît certain. La restitution Άμφικτίονες permet de con
server à la phrase le sens proposé par N. .
L. 5. Je crois distinguer, avant le H, le premier jambage d'un N ou
d'un m, au bord même de la partie effritée.
L. 6. Au dessus du ΡΣ de la I. suivante, le marbre affleure de nou
veau, et je crois distinguer, avec P., deux barres formant un angle, ce
qui confirmerait la restitution proposée par Ν.: διοι]κήτε. Bulletin de Correspondance Hellénique, XXXIV (l'JlO).
iV. 1. DELPHES ET LES BASTARNES 251
L. 7. P. avait lu, au début de la ligne, .ΙΟσΕα; N. a reconnu avec rai
son Περ]σέα. Le Ρ se lit avec certitude; de 1' Ε on ne distingue que la
haste verticale;- quant au TT, je crois en reconnaître la barre supé
rieure.
L. 8. A la fin de la I., le Σ pointé par P. et N. se lit avec certitude.
L. 9. Au début de la 1., je reconnais, avec N., un τ non douteux.
P. lisait dubitativement ουτ. Je ne retrouve aucune trace certaine des
deux premières lettres.
L. 12. A la fin délai., P. lit un o, que X. ne donne qu'entre crochets.
Un demi-cercle se voit nettement sur l'estampage de N., mais il a dis
paru de la pierre.
L. 13. Au début de la 1., P. a cru voir une barre verticale, puis oi ;
N. propose, en pointant, ΣΑΙ. Les deux dernières lettres me paraissent
certaines. A la fin de la 1., P. lisait un T, N. pointe un n. Cette dernière
lettre ne me paraît pas douteuse.
L. 14. Au début de la 1., le TT crocheté par N. est certain; à la fin, il
écrit γενόμεν[α προς. Je lis, avec P., ATA et crois distinguer ensuite
un Y.
L. 15. A la fin de la 1., un τ, pointé entre crochets par N. et non
lu par P., me paraît certain.
L. 16. Au début de la 1., du TT emporté dans une cassure, je crois dis
tinguer encore la seconde haste.
L. 17. Au début de la 1., le Β crocheté par N. se laisse distinguer.
L. 18. A la fin de la L, du N, par N., la haste gauche est vi
sible.
L. 19. Au début de la 1., après une lettre disparue dans la cassure,
les lettres ΛΗΝ, pointées par N. entre crochets, se distinguent sans
peine.
L. 20. N. ne distingue rien avant τήν. La lecture ρουντο est due à É.
Bourguet.
L. 21. Vers le début de la 1., ΚΑΙ, mis entre crochets par N., se laisse
distinguer.
L. 22. Les trois premières lettres et les quatre dernières, pointées
par N., ressortent après nettoyage.
L. 27. Les cinq dernières lettres, pointées par N., réapparaissent de
même.
L. 28. Le haut de 1' Ε de πόλεις, mis entre crochets par N., est visible.
L. 29. Le premier jambage du λ final est visible.
L. 34. Les trois dernières lettres, pointées par N., ne sont pas dou
teuses.
L. 35. Je crois distinguer, outre El qui est certain, le haut d'un N et
d'un a.
L. 36. ΤΩ, lu par P. et N., n'est plus visible.
L. 37. Le m, transcrit par P. et N., n'est plus visible. 252 DELPHES ET LES BASTARNES
Dans le n° d'avril du Journal du Ministère de V Instruc
tion publique russe de 1906, M. A. Nikitsky a proposé une
restitution très séduisante de l'inscription delphienne que
j'ai reproduite ci-dessus, après un· nouvel· examen de la
pierre. Trouvée par M. Pomtow, en 1887, dans le mur de
soutènement du temple et publiée pariui en 1896 (l), cette
inscription avait été prise pour une lettre adressée à Delphes
par le roi Persée. Mais un nouvel examen a: permis à M.
Nikitsky de se rendre compte qu'elle contenait un certain
nombre de griefs, non seulement énumérés dans le même
ordre, mais parfois conçus dans les mêmes termes que
ceux du réquisitoire contre Persée, lu par EuménèsII au
Sénat dans les premiers mois de 172, qui· nous a été con
servé la traduction de Tite-Live. Dans l'inscription,
qui serait ainsi un décret rendu contre Persée dans-l'hiver
de 172/171 (2), une seule des accusations formulées ne se re
trouve pas chez l'historien. Après avoir rappelé la venue
à Delphes de Persée suivi de son armée, malgré la trêve
sacrée des Pythia (août-sept. 174), le décret ajoute (d'après
la restitution de Nikitsky):
« N'a-t-il pas, en effet, entraîné à sa suite ces barbares
qui habitent au delude l'Istros, qui, jadis, pleins de sombres
desseins, rassemblés pour l'asservissement de tous les Hel-
(1) El. Pomtow, Ν pmp, Jahr bûcher fur Philologie, CLIII, (189(!j, p.
760.
(2) Cette date résulte surtout du fait qu'au moment de la rédaction
du décret toute inquiétude semble avoir disparu sur l'état de la santé
du roi de Pergame, laquelle parut gravement compromise pendant
les six mois qui suivirent- la tentative d'assassinat du printemps de
172. Certaines parties du décret, notamment celle. où il est question
des troubles soulevés par. Persée chez les Thraces « nos amis et alliés »,
rendent -vrai

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