Des classes dangereuses de la population dans les grandes villes, et des moyens de les rendre meilleures ..
456 pages
Français

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~*& /2S> 1 DES CLASSES DANGEREUSES DE LA POPULATION DANS LES GBANDES VILLES, ET DES MOYENS DE LESRENDRE MEILLEURES. OUVRAGE RÉCOMPENSÉ EN 1838 f PAR L'iNSTITCT DE FRANCE (ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES). PAR H.-A. FRÉGIER. SEI>E.CHEF DE BUREAU A. LA PREFECTURE DE LA premier.Œome 495060 A PARIS, CHEZ J.-B. BAILLIERE, DE MÉDECINE,LIF.RAÏRE DE L'ACADÉMIE ROYALE hue l'école-de-médecine nde , 17. LONDRES, H, BAILLIERE, 219, REGENT-STREST. 1840. , AVANT-PROPOS. La question de morale qui a donné lieu à la re- lesquelscherche et à l'étude des faits d'après cet a été conçu et rédigé primitivementouvrage avait pour objet de déterminer les élémens dont se compose, dans les grandes villes, la partie de la po- pulation réputée dangereuse, par ses vices, son igno- rance et sa misère, et d'indiquer les moyens à em- ployer pour la rendre meilleure, (i) Cette question, quoique fort importante, si l'on énoncé étaiten juge par les termes mêmes de son , l'observation d'une classecependant restreinte à spéciale Afin d'of-: la classe dangereuseet ignorante.

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~*&/2S>1DES
CLASSES DANGEREUSES
DE LA POPULATION
DANS LES GBANDES VILLES,
ET
DES MOYENS DE LESRENDRE MEILLEURES.
OUVRAGE RÉCOMPENSÉ EN 1838
f
PAR L'iNSTITCT DE FRANCE (ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES).
PAR H.-A. FRÉGIER.
SEI>E.CHEF DE BUREAU A. LA PREFECTURE DE LA
premier.Œome
495060
A PARIS,
CHEZ J.-B. BAILLIERE,
DE MÉDECINE,LIF.RAÏRE DE L'ACADÉMIE ROYALE
hue l'école-de-médecine nde , 17.
LONDRES, H, BAILLIERE, 219, REGENT-STREST.
1840.,
AVANT-PROPOS.
La question de morale qui a donné lieu à la re-
lesquelscherche et à l'étude des faits d'après cet
a été conçu et rédigé primitivementouvrage
avait pour objet de déterminer les élémens dont se
compose, dans les grandes villes, la partie de la po-
pulation réputée dangereuse, par ses vices, son igno-
rance et sa misère, et d'indiquer les moyens à em-
ployer pour la rendre meilleure, (i)
Cette question, quoique fort importante, si l'on
énoncé étaiten juge par les termes mêmes de son ,
l'observation d'une classecependant restreinte à
spéciale Afin d'of-: la classe dangereuseet ignorante.
frir un tableau complet de lie des grandes villes,la
l'Acadé-(i) Voici les termes même de la question mise au concours par
Rechercher d'après des observationsmie des sciences morales et politiques :
autrepositives quels sont les élémens dont se compose à Paris , ou dans toute
,
grande ville cette partiede population une classe dangereusepar
, la quiforme
ses vices, son ignorance et sa misère indiquer les moyens, que tadmi/ùstra-;
pourraienttion, les hommes riches ou aisés, les ouvriers intelligens etlaborieux
améliorer cette dépravée.employerpour classe dangereuse etAVANT-PROPOS.
VJ
vue marqué dansajouter au point de lej'aurais dû
sciences morales etde l'Académie desprogramme
point de vue beaucoup moinsautrepolitiques un
curieux : celui de la classemais non moinsétendu,
que l'intelligencelettrée, à cause du rôledangereuse
individus auxquelsdans la dépravation des cejoue
rapporte. Mais les limites assignéespoint de vue se
à la questionmise auconcours,m'im-par l'Académie
devoir de ne pas sortirdu cadre, qu'elleposaient le
aux concurrens. Jedus, en conséquence,avait tracé
dans l'ombre la partie de la population dan-laisser
formait le complément naturelde mongereuse, qui
mémoire.
informé de la distinction dontLorsque je fus l'A-
cadémie avait bien voulu honorer ce travail, et de
qu'elle m'avait décernée j'éprouvaila récompense ,
d'agrandir le plan de mon ou-aussitôt le besoin
ouvrage car le manuscritvrage. Je dis mon ,
au concours, n'avaitdu mémoire envoyé par moi
moins de 4°o pages in-folio. J'entrepris de nou-pas
velles recherches, et je fus bientôt à portée de rem-
plir le vide forcé de mon premier plan qui n'était et
ne pouvait celui de l'Académie. En me dé-être que
terminant à donner plus de développement u
tâche en mêmesujet de mon mémoire je pris à
,
auxtemps de me scrupuleusement ob-conformer

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