I i=^ So *Vcv« c#on le d'Alphonse Rabbe ? Malheureux ! Le courage lui avaitmanqué l'heure mêmeà où la vie politique, qui eût donné un but à cette existence brisée, allait peut-être lui être rendue, et le pre- mier numéro du National qu'il devait , rédiger, contenait un article sur ses funé- railles, écrit de la main d'Armand Carrel. . Six mois après, cette liberté pour laquelle Rabbe avait lutté si vaillamment était enfin conquise—et semblait éternelle.. . . Le dra- peau du peuple flottait sur le Louvre, et Victor Hugo demandait au mort : Hélas! que fais-la donc, 6 Rabbe, ô mon amil Sévère historien, dans la tombe endormi ? Le pauvre Rabbe se reposait dans « le i Disons tout, M- Mignet croit que Rabbe n'a point fini par le suicide. Une dose d'opium trop forte, une 110 AIPH ONS K RAB B K. invisible des »monde réparations solennelles. Jusqu'à la fin, il avait voulu porter le poids de sa destinée. Après avoir été à la peine, il avait dédaigné de vivre pour être à l'hon- neur ! maladresse , un oubli et non le suicide aurait décidé de cette mort. Hélas ! contre le témoignage du savant histo- rien, n'y a-t-il pas les derniers écrits d'Alphonse Rabbe ? — VI GONC LUSION. Quand on se décide à ouvrir les martyro- loges humains, il est bien difficile de les fermer. Le nombre est si grand deceux qui ont souffert! Et, à côté de ceux qu'on ou- blie n'y a-t-il pas ceux qu'on , ignore ? Hélas!pour ceux-là, demandez leur histoire aux grèves de l'exil, aux pierres de la Mor- !
I i=^So *<r *<Z- >Vcv« c<..,y,\ t_. «_ r <s* *>#<^-^ /senje^f^ -z^t^ ELISA MERCOEUR H. DE LA MORVONNAIS GEORGE FARCY CHARLES DOVALLE ALPHONSE RABBETous les ouvrages de la Collection du Bibliophile ousont la propriété de l'Éditeur, et leur reproduction traduction est interdite. iWi*.— cl.ei Bonarcomr», DuctMoii cl CicImpriMt ((uni' Auçu«i!ni.im 55-• fe