Entretiens sur la pluralité des mondes

M. De (Bernard Le Bovier) Fontenelle

Description

Handiewith CAREEXTREME brittledamaged orThisvolume is repaired!andCANNOrbe necessaryonly ifphotocopy staffreturn to in bookdropdo not put CentreScience InformationGerstein ^ jj SEEN BY \ PRESERVATfO'J » DAT£ i:: BIBLIOTHEQUE FRANÇAISE. ENTRETIENS PLURALITEDESMONDES, PAR DE FONTENELLE. ^^ .c^^;^^ PARIS,A DESENNE,MÉNARD ETCHEZ >"GÎT-LE-CGEUR, S.RUE 1828 :P3 f'/ \ »«^-«-»*t>«-CHe-«r©»»«aa »»i>^-»o-« PREFACE DE L'AUTEUR. Je suis à peu près dans le même cas où se trouva Cicéron, lorsqu'il entreprit de mettre en sa langue des matières de philosophie, qui jusque là n'avaient traitées qu'en grec. Il nous apprendété qu'on disait que ces ouvrages seraient fort inutiles,parce que ceux qui aiment la philosophie, s'étant bien donné la peine dans les livres grecs,de la chercher négligeraient après cela de la voir dans des livres latins, qui ne se- raient pas originaux; et que ceux qui n'avaient pas pour la philosophie , ne se souciaientde goût de la voir ni en latin ni en grec., répond qu'il arriverait toutA cela il le contraire ; que ceux qui n'étaient pas philosophes seraient tentés de le devenir, par la facilité de lire les Livres latins; ceux qui l'étaient déjà par la lectureet que des livres grecs, seraient bien aises de voir comment ces cho- été maniées latin.

Sujets

• Cosmic pluralism

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

«-CHe-«r©»»«aa »»i>^-»o-« PREFACE DE L'AUTEUR. Je suis à peu près dans le même cas où se trouva Cicéron, lorsqu'il entreprit de mettre en sa langue des matières de philosophie, qui jusque là n'avaient traitées qu'en grec. Il nous apprendété qu'on disait que ces ouvrages seraient fort inutiles,parce que ceux qui aiment la philosophie, s'étant bien donné la peine dans les livres grecs,de la chercher négligeraient après cela de la voir dans des livres latins, qui ne se- raient pas originaux; et que ceux qui n'avaient pas pour la philosophie , ne se souciaientde goût de la voir ni en latin ni en grec., répond qu'il arriverait toutA cela il le contraire ; que ceux qui n'étaient pas philosophes seraient tentés de le devenir, par la facilité de lire les Livres latins; ceux qui l'étaient déjà par la lectureet que des livres grecs, seraient bien aises de voir comment ces cho- été maniées latin." />

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