Essai sur le commerce de Marseille, ouvrage couronné en 1833 par la Commission chargée de décerner le prix fondé par le baron Félix de Beaujour. 2. éd., augm. et continuée jusqu'en 1841

Jules Julliany

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ic'' ^t' :«%' ESSAI SUR COMMERCELE MARSEILLE.DE , , ESSAI COMMERCE ]!l£il.RS£IIiIi«:DE , PAR JULES JULLIANY, LA CHAMBRR DK COMMERCE,DE en 1833 par la Commission chargée de décerner le prixOuvrage couronné fondé PAR M. LE BARON FÉLIX DE BEAUJOUR. Massilia sita loco aaxoso. . . . solum possidet vitibus consilumoleis ac , frumenti aiitein ob asperitatern stérile ; itîique, mari ma- ^is quàm terrs fîdens ad navigationem , iDgeniuin potiùs contulit. iv.Stbabon , liTre DEUXIÈME ÉDITION, AVGHEMTÉE ET CONT^^UÉE JDSQu'eN 18it. TOME II. MARSEILLE IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE JULES BARILE , PLACE ROYALE 4. , PARIS CHEtREKARD, A LA LIBRAIRIE DU COMMERCE, RUE SAINTE-ANNE , 71 ET CHEZ GUILLAUMIN, PASSAGE DES PANORAMAS, GALERIE DE LA BOURSE, 5. 18V2.. . ESSAI DE MARSEILLE.LE COMIIËRCE LIVRE TROISIEME. AVEC LES NATIONS ÉTUANGÈRBS. CHAPITRE PREMIER. TRANSIT. —Arantagcs de la position de Marseille. Transit de Marseille et do la Franco — — du 29de 1829 à 1840. Entraves sous la Restauration. Ordonnance 1831.— — 1834. — Demandeavril Loi du 9 février 1832. Projet de loi de d'améliorations.— Moyens d'accroître transit. — Tableau du transit de lale —France, de 1835 à 1840. Commerce de Marseille avec la Suisse." />

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PAR JULES JULLIANY,
LA CHAMBRR DK COMMERCE,DE
en 1833 par la Commission chargée de décerner le prixOuvrage couronné fondé
PAR M. LE BARON FÉLIX DE BEAUJOUR.
Massilia sita loco aaxoso. . . . solum possidet
vitibus consilumoleis ac , frumenti aiitein
ob asperitatern stérile ; itîique, mari ma-
^is quàm terrs fîdens ad navigationem
,
iDgeniuin potiùs contulit.
iv.Stbabon , liTre
DEUXIÈME ÉDITION,
AVGHEMTÉE ET CONT^^UÉE JDSQu'eN 18it.
TOME II.
MARSEILLE
IMPRIMERIE ET LITHOGRAPHIE DE JULES BARILE , PLACE ROYALE 4.
,
PARIS
CHEtREKARD, A LA LIBRAIRIE DU COMMERCE, RUE SAINTE-ANNE
, 71
ET CHEZ GUILLAUMIN, PASSAGE DES PANORAMAS, GALERIE DE LA BOURSE, 5.
18V2...
ESSAI
DE MARSEILLE.LE COMIIËRCE
LIVRE TROISIEME.
AVEC LES NATIONS ÉTUANGÈRBS.
CHAPITRE PREMIER.
TRANSIT.
—Arantagcs de la position de Marseille. Transit de Marseille et do la Franco
— — du 29de 1829 à 1840. Entraves sous la Restauration. Ordonnance
1831.— — 1834. — Demandeavril Loi du 9 février 1832. Projet de loi de
d'améliorations.— Moyens d'accroître transit. — Tableau du transit de lale
—France, de 1835 à 1840. Commerce de Marseille avec la Suisse.
Marseille l'expédition des mar-est avantageusement placée pour
chandises à traverserétrangères en transit , c'est-à-dire admises
la France sous le acquitter les droitsplomb de la douane sans
d'entrée aussi l'ordonnance 1817 lui accorda; du 10 septembre
quelques faveursdont ne jouissait le reste de laFrance(l)pas alors
Marseille expédie en transit pour la Savoie,pour l'Allemagne ,
(l) Yoir cette leiordonnance au chapitre du livre 2.—— 6
denrées coloniale», de grandes quantités dela Suisseet surtout
d'autres produits.et
principalementtour, du nord de l'Europe, etElle reçoit à son
, les articles qui transitent vers l'Italie l'Espagnede l'Allemagne , ,
l'Amérique, etc.le Levant,
Saône et du canal de Monsieur,du Rhône, de laLa navigation
une grande facilité et de nota-joindre au Rhin , offrequi va se
matières d'encombrement. Ce com-économies au transit desbles
de précieux avantages il vivifie l'industriemerce procure au pays ;
laquelle se rattachent tant d'intérêts et surtout ceuxdu roulage à
agriculture il alimente la navigation des canaux , ilde noire ;
l'intérieur du royaume et le fait participer auxanime et enrichit ,
commerce extérieur, qui cesse ainsi d'être le partagebienfaits du
frontières il complète les cargaisons de nos na-exclusif des villes ;
à nos commissionnaires les ordres de l'étranger.vires et procure
principaux articles dont se sont composéesVoici le poids des ,
et les de transit faites àen 1829, 1830 1840 , expéditions Mar-
seille :(1)
(t) Il n'est question dans ce tableau que des marchandises parties de Mar-
seille la non quipour trarerser France, et de celles sortent de Marseille après
avoir transité en France. On remarquera avec une douloureuse surprise que de-
puis 1830 notre transit est demeuré à peu près stationnaire tandis que toutes,
les branches de commerce ont pris un si grand accroissement. Comment en
serait-il autrement quand le Rhône , ce magnifique moyen de communication,
entre le Nord et le Midi, demeure innavigable une partie de l'année? Il serait
facile et peu dispendieux de supprimer les obstacles qui suspendent trop fré-
quemment cette navigation si précieuse au pays. Pourquoi ne le fait-on pas?
Celte inaction est fatale en présence que déploie l'Autriche pour re-des efforts
lier Hambourg à Trieste par des chemins de fer. Ne comprend-on pas que lors-
que celte communicatien qui lui restesera établie, Trieste enlèvera à Marseille ce
de son commerce de transit , et long-temps à relier Mar-que si l'on tarde plus
seille au Rhône par un chemin de on enrichira l'étranger auxfer et par un canal,
dépens non de Marseille seulement, mais de France.toute la