Essais sur le génie de Pindare : et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l élévation morale et religieuse des peuples
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Essais sur le génie de Pindare : et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l'élévation morale et religieuse des peuples

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Extrait

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AVEC I.'kIÉVVTIi» MORALE ET RELir.IEL'SEDA>S SES RAPPORTS
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LA POÉSIE LYRIQUE
AVEC L'ÉLÉVATION MOIIALE ET HELIGiElSE DES PtlPLtSDAW SES BAPIHIKIS
/M.ViLLEMAIN
t;«)lAubre riii^litiit.de
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PARIS
LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET C
IMPKIMKIRS DE l'iNSTITCT, RUE JACOB, 56
1859
Droit- ri'«enff«.W;,^^V
%ESSAIS
SUR
GÉME DE PINDARELE
POÉSIE LYRIQUE,ET SUR LA
-rapports avec l'élévation morale et religieuse des peuples.Dans SCS
PARTIE.PREMIERE
PREMIER.CHAPITRE
— Quel type moderne peutCaractère général du génie de Pindare. on
oratoiredonner l'idée.—Ses analogies avec la sublimité de Bossuet.
désirL'Académie française, dans le d'exciter les
sévère dufortes éludes de lettres et la hardiesse goût,
années, un prixavait proposé, il a quelques extraor-y
dinaire la meilleure traduction en prose ou enpour
réparation qu'elle devaitvers de Pindare. C'est une
trop négligé en France,au génie de ce grand poëte,
môme au dix-septième siècle.
Il semble, en effet, qu'alors l'Écriture sainte, asso-
ciée, avec tant de grandeur, aux cérémonies culte,du
aux solennités funèbres les triomphes laet à tous deGÉNIE DE PINDARE2 ESSAIS SUR LE
mômeparole chrétienne, ait fait tort, auprès des ima-
savantes, la poésieginations les plus à du chanire de
n'estThèbes. Naturellement, ce pas lui, mais Moïse,
David, Isaïe et tout le chœur des prophètes, que prit
pour modèles Racine, si harmonieux lyrique, mais
imiter granden'osant pas la poésie d'Athènes jus-
qu'à porter sur notre théâtre, môme dans les sujets
grecs, avec lamélopée tragique, les intermèdes chantés
de Sophocle et d'Euripide. Plus tard, quand Boileau,
par esprit général de dévouement à l'antiquité, mais
avec plus de foi que d'amour, voulut venger Pindaro
des plaisanteries et des contre-sens de Perrault, il fit
cette bonne œuvre d'une manière un peu timide, un
«peu faible. A ses yeux, les beautés de ce poëte con-
« nombre^sistent principalement dans le dans l'arran-
« gement des paroles. » Il s'extasie, au début de la
Bgurespremière olympique sur « tant de sublimes qui
« la métaphore, l'apostro-s'y trouvent réunies (1),
« phe, métonymie, » et définit Pindare « un gé-la
« nie qui, pour mieux dans la raison, sort deentrer
« la raison môme. »
Au fond, il le goûter qu'à demi, l'ad-paraîtrait ne
mirer surtout par respect humain, et peut-ôlre ne l'a-
voir pas lu tout entier car, dans la suite de ses ré-;
ponses ilà Perrault sur la controverse homérique,
desn'emprunte rien, ni pour l'histoire conjecturale
Boileau,(1) Réflexions sur Longin, t. II, 263.p.

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