Études sur l École française (1831-1852) Peinture et sculpture
344 pages
Français

Études sur l'École française (1831-1852) Peinture et sculpture

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

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L'ÉCOLE FRANÇAISE
(1831-1852)
—— PEINTURE ET SCI LPTl'HE
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Mir.iira. i.kvy frkrf.s, LinRAini s KniTKims
2 BISRUE VIV1ENM-: ,
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SOUS PRESSE
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p.inis. - Tvr. DE M""' V noNDrv-nrptii'., nrr saixt-louis, ifi.SALON DE 1836
VII
MM. Larivière, Court et Alfred Johannot.
L'Arrivée du lieutenant général à VHôtel-de-Vilk, le
31 juillet par M. Larivièie, semble donner1830, gain de
proscriventcause à ceux qui dans la peinture l'emploi du
costunic moderne ; mais, selon nous, la question est assez
grave pour n'cMre pas résolue au pas de course. Pour fixer
l'opinion publique, il faudrait une autorité plus imposante
que M. Larivière; avant d'admettre comme irrécusable,
un argument sanscomme réplique, l'exemple de M. Lari-
vière, il faudrait commencer par prouver que l'auteur de
cette toile immense est un artiste sérieux. Or, sur sequoi
cette démonstration?fonderait Sur le tableau envoyé ae
Rome, qui représente la Peste kous Nicolas V? Si les pen-
sionnaires de la villa Mcdici n'avaient, pour la plupart.'2 L'ECOLE FRANÇAISE.ÉTUDES SUR
pourrait mcrilcrans accomplis, une pareille œuvretrente
et des louanges, car elle indique unedes encouragements
quand on pense que lacertaine habitude du pinceau ; mais
Peste sous Nicolas V n'est pas le début d'un jeune honune,
se montrer plus sévère et de blâmer l'in-il est naturel de
cohérence de la composition. D'après ce gage unique, il
n'est donc pas permis d'invoquer le nom de M. Larivièrc
;
examinée enmais, à notre avis, la question mérite d'être
elle-même.
Le sujet proposé à M. Larivière par M. Montalivet n'est
un sujet poétique, nous a\ouons bienassurément pas et
volontiers qu'il était possible de choisir, dans l'iiisloire fran-
épisode plus heureux \\\c pitto-çaise, un sous le point de
resque. Mais, puisque tous les gouvernements tiennent à
consacrer, sous toutes les formes, l'origine de leur puis-
sance, puisque tous les rois, à peine "assis sur le trône,
s'empressent de demander au marbre et à la couleur des
panégyriques obéissants, tout en plaignant les artistes
dévoués à ce travail ingrat, il est bon et utile de discuter à
quelles conditions ce travad peut être louable. Vn préjugé
populaire exclut l'invention sujets modernesdes ; la cri-
tique se prévaut de l'incrédulité générale pour condamner
l'allégorie, et demander l'exacte représentation de la réa-
Mais, au-dessus préjugé, au-dessuslité. du de la critique,
il a une autorité plus impérieuse, l'autorité de l'histoire.y
Or,que voyons-nous dans l'histoire delà peinture? Raphaël
etRubens, intcrprétantla biographie do Léon X et de Marie
deMedicis; le premier, par un perpétuel et volontaire ana-
chronisme, le second, par une allégorie assidue, encadrant
le seizième siècle dans les premiers tenqis du christia,
nisme, personnifiant les motifs de la guerre civile, et ne
craignant jamais de mettre l'idée au-dessus de la chose,

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