Études sur les tragiques grecs: Sophocle
404 pages
Français

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' 'j >«; , 'î >, t. jt'\ TOROKTO UBRARY ÉTUDES SUn LES TRAGIQUES GKECS SOPHOCLE LAHURE— IMPRIMERIE A.PARIS,11508. Fleurus, 9Rue de ^'^ ÉTUDES SUR LES TRAGIQUES GRECS PAR M. PATIN SOPHOCLE SEPTIÈME ÉDITION PARIS LIHUAIItlK IIACIIETTI'; ET C > SAINT-OBRM 1885 4/ yhé >..î «I ETUDES SUR LES GRECSTRAGIQUES / TROISIEME.LIVRE SOPHOCLE.THÉÂTRE DE CHAPITRE PREMIER. J'ai retracé ailleurs' le tableau de la révolution qu*o- ra, dans la tragédie, le génie de Sophocle. On a pu voir comment une manière nouvelle de comprendre les événements qui sont la matière du drame, avait en partie substitué au ressort primitif de la fatalité le ressort presque inconnu comment d'undes passions humaines; ()lu8 heureux mélange, d'un concours plus égal de l'iriô- didasca'les\. C'osl le lilro primilir, tel qu'il 6tait donné par les contemporaines. L'argiiriH-nt ltcc nui r;Lssnr, celle de M. Bellaguet; d'estimables essais de M. Boyer ; sur VOEdipe roi^ VOEdipeàColone, VAntigone, en 1842, 1843, sem- une troisième. Les traductions en vers ont elles-blaient en annoncer mêmes été fréquentés. Il en a eu de partielles dans certains re-y cueils, que nous avons déjà cités, l'Anthologie dramatique du théâtre Magne, la Grèce tragique, de M, Léon Halévy,grec, de M. E. 1846, comme aussi dans des versions isolées de telle ou telle pièce,1846, surtout de VOEdipe roi. 11 serait long d'en donner la liste : nousmais l'occasion. D'autres traductions vers ontreviendrons dans en em-y brassé tout le théâtre de Sophocle.

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TOROKTO
UBRARYÉTUDES
SUn LES
TRAGIQUES GKECS
SOPHOCLELAHURE— IMPRIMERIE A.PARIS,11508.
Fleurus, 9Rue de^'^ ÉTUDES
SUR LES
TRAGIQUES GRECS
PAR M. PATIN
SOPHOCLE
SEPTIÈME ÉDITION
PARIS
LIHUAIItlK IIACIIETTI'; ET C
> SAINT-OBRM
18854/
yhé
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«IETUDES
SUR LES
GRECSTRAGIQUES
/
TROISIEME.LIVRE
SOPHOCLE.THÉÂTRE DE
CHAPITRE PREMIER.
J'ai retracé ailleurs' le tableau de la révolution qu*o-
ra, dans la tragédie, le génie de Sophocle. On a pu
voir comment une manière nouvelle de comprendre les
événements qui sont la matière du drame, avait en partie
substitué au ressort primitif de la fatalité le ressort
presque inconnu comment d'undes passions humaines;
()lu8 heureux mélange, d'un concours plus égal de l'iriô-
didasca'les\. C'osl le lilro primilir, tel qu'il 6tait donné par les
contemporaines. L'argiiriH-nt ltcc nui r;Lssnr<\ fait connatlro en môme
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sistible ascendant de la destinée avec les mouvements de
la liberté morale était sortie une tragédie , toujours,
simple, toujours grande, toujours empreinte d'une som-
bre majesté, mais en même temps plus rapprochée des
proportions de notre nature; une tragédie plus pure et
plus belle, de formes plus précises et plus variées, d'un
mouvement plus vif paraissaitet plus rapide, où un art
plus achevé et plus complet. Tel est en efl'et le caractère
général des compositions, trop nombreuses,peu qui nous
sont restées de Sophocle, et sur chacune desquelles je
me propose d'appeler successivement l'aitenlion de mes
lecteurs. Il les frappera, je l'espère, dans celle qui com-
mence ordinairement son recueil, et qui, par celte seule
raison, se placera aussi la première dans cette revue de
ses chefs-d'œuvre. Son Ajax offre déjà l'intérêt d'une
aciion sans doute encore peu étendue, mais animée toute-
fois par la variété nouvelle des incidents; une conduite
naturelle, régulière, attachante; des caractères tracés
habilement, et ressortent d'ingénieux contrastes;qui par
une peinture de mœurs, une expression de sentiments
terreur adoucie par les émo-vraies et touchantes; une
tions nobles et pathétiques que produit le spectacle de
Théroïsme et du malheur.
Tous ces mérites, qui se mêlent et se confondent dans
l'unité de son œuvre, dans l'impression qu'on en retire,
il faudra, et je crois devoir m'en excuser, les considérer
isolément. C'est l'inévitable inconvénient de la critique,
soit qu'elle s'occupe des productions de la nature, soit
qu'elle s'arrête aux créations de l'art, de diviser ainsi ce
connaître, rompre par l'analyse l'accord et veut de
l'ensemble des parties, ce tout harmonieux d'où résultent
la beauté Heureuse si elle parvient ensuite àet la vie.
rapprocher ces pièces désunies, à reconstruire ce qu'elle
a brisé, à replacer la statue sur sa base, et à retrouver,
en sa présence, ce premier sentiment d'une admiration
et naïve, que font quelquefois regretter les no-confuse
tions plus positives et plus claires de la science! Je ta-
moins, parlant de Sophocle et, parcher-ai du en de VAJax

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