Exploration de la plaine de l Hermus par M. Aristote Fontrier - article ; n°1 ; vol.11, pg 79-107
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1887 - Volume 11 - Numéro 1 - Pages 79-107
29 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1887
Nombre de lectures 27
Langue Breton
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Paul-François Foucart
Exploration de la plaine de l'Hermus par M. Aristote Fontrier
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 11, 1887. pp. 79-107.
Citer ce document / Cite this document :
Foucart Paul-François. Exploration de la plaine de l'Hermus par M. Aristote Fontrier. In: Bulletin de correspondance hellénique.
Volume 11, 1887. pp. 79-107.
doi : 10.3406/bch.1887.3978
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1887_num_11_1_3978PLAINE DE L'HERMUS Î9 LA
το δέ φ Ι Λ il Ν. Τα ονόματα ταΰτα τυράννων (Ήροδ. 7, 164 —
Στρ. 14, 657) η μοναρχών (Έπιγρ. Ross 1842. Β, 175 — Έπιγρ.
Rayet άρ. 2 και il—Bull, de Corr. hellén. 1881, Δ, σελ. 239)
των Κφων νυν πρώτον άπαντ^.
Σ. Κ. ΠΑΝΤΕΛΙΔΗΣ.
EXPLORATION DE LA PLAINE DE L'HERMUS
PAR
M. ARISTOTE FONTRIER
Notre correspondant, M. Aristote Fontrier, dont les lecteurs
du Bulletin ont pu apprécier le zèle pour les antiquités hellé
niques, a complété en 1886 les recherches qu'il avait com
mencées en 1885 (1) dans la Lydie. Il a étudié en particulier
la plaine de l'Hermus, en explorant un triangle qui aurait
pour base le cours de l'Hermus depuis Magnésie du Sipyle
jusqu'à Sardes et pour sommet Thyatire. Les inscriptions iné
dites découvertes par M. Fontrier contiennent des renseigne
ments nouveaux sur les établissements des Perses et des Ma
cédoniens dans la plaine de l'Hermus; elles ont donné à l'au
teur le moyen de fixer avec certitude l'emplacement de plu
sieurs des villes renversées dans le célèbre tremblement de
terre de l'an 17, dont parle Tacite {Annal. \\, 47). En même
.temps que M. Fontrier publiait dans le Μουσειον de la Société
Evangélique de Smyrne les résultats de son exploration, il a
en l'obligeance de nous communiquer les copies et les estam
pages des inscriptions qu'il avait relevées (2). Nous donnons
(1) Bull, de Corr. hellén., IX, p. 394-398. Les inscriptions de M. Fontrier
• ont établi l'existence et remplacement de trois κατοικίαι dépendant de Ma
gnésie du Sipyle: ce SOllt les bourgs Όρμοιτηνών, Τυανωλλείτών, Δαρειουκω-
μητών.
(2) La lettre E indique les inscriptions que j'ai revues sur l'estampage, tA PLAINE DE
dans cet article celles qui ont le plus d'intérêt pour l'histoire
et la géographie de cette région de la Lydie.
1. — E. Magnésie du Sipyle. Dans le jardin Μηρικου του
ΟΡΑΝΕΓΓΟΝΟΝΣΤΕΦΑΝΗΦΟΡΩΝΤΟΝ
ΚΑΙΑΘΗ ΝΑΙ ON ΚΑΙ ΣΜΥΡΝΑΙΟ Ν ΚΑ I TAP
·ΕΑ-ΝΙΚΗΣΑΝΤΑΟΛΥΜΠΙΑΤΑΜΕΓΑΛΑ<
ΤΑΕΝΠΕΙΣΗΙΑΝΔΡΩΝΠΑΛΗΝΠΡΕδΤΟ
5 ΚΑΙ ΜΟΝΟ ... -ΑΠΑΙ$3ΝΟΣΜΑΓΝΗΤΩΝ
Τ Η Ι ΣΚΘΟΛΥ.Π.ΑΔΙ
.... οραν έ'γγονον στεφανηφόρων τον
και ΆθηναΤον και Σμυρναΐον και Ταρ-
σ]έα νικήσαντα 'Ολύμπια τα {Λεγάλα
τα εν Πείσηι ανδρών πάλην πρώτο[ν
άπ' αιώνος Μαγνητών 5 και {ΛΟνο[ν των]
τηι σκθ Όλυ[[λ]π[ι]άδι.
Sur le côté gauche du marbre.
Θ Ε Ξ Η Σ κα]θεξης [τα Πανα-
ΘΗΝΑΙΑΚΑΙΤΑ θήναια και τα ....
ΤΑΠΑ ΙΔΩ Ν ΠΑΛΗ Ν τα παίδων πάλην
ΚΑΙΤΑΕΞΗΣΑΓΕΝΕΙ και τα εξής άγενεΐ[ων
ΠΑΛΗ ΝΚΑΙΠΕΡΓΑΜΟ 5 πάλην και Πέργα(Λθ[ν και
ΕΦΕΣΟΝ -ΟΙΝΟΝΑΣ Έφεσον [κ]οινον Άψας.
vide ΔΕΙΑΝΚΑ
Statue élevée à un athlète vainqueur aux jeux Olympiques
dans la 229me Olympiade. Comme un grand nombre de villes
avaient fondé des jeux Olympiques, on a pris soin d'ajouter
la mention εν Πείση. Cet athlète avait reçu le droit de cité ·
dans plusieurs villes: Athènes, Smyrne, Tarse. Ces distinc
tions, à l'époque impériale, étaient prodiguées aux athlètes et PLAIftE bE l'hERMUS" $f· LA
aux artistes dionysiaques. Sur le petit côté de la base, on
avait gravé les victoires remportées précédemment dans les
jeux les plus importants: les Panathénées, les jeux que le
κοινον Ασίας célébrait à Ephèse et à Pergame. A la dernière
ligne, les lettres Δ Ε Ι Α Ν sont la fin d'un nom de localité où
des jeux étaient célébrés. Eckhel a décrit une monnaie de
Magnésie du Sipyle portant la légende €ΝΜΟΝΙΔ€ΙΑ dans
une couronne. Il suppose, pour l'expliquer, qu'il faut lire εν
Μονιδεί^ et que c'est une localité. inconnue du territoire de
Magnésie où des jeux avaient lieu (t. ΙΙΪ,ρ. 1 07). On pourrait,
en adoptant cette conjecture, restituer ici [και Μονί]δειαν.
2. — Ε. Le marbre est maintenant à Magnésie du Sipyle,
mais il a été apporté de Sari-Tsam, situé à 5 h. au Nord de
Magnésie à gauche de la route qui va de cette ville à Thyatire.
ΑΣΥΛΙΑΝΤΗΣΠΑΡΥΜΕΙΝΠΕΡΣΙΚΗ
ΕΠΙΤΟΥΤΩΙ ΒΕΒΑΙΛΥΜΕΙΝΝΕΦΩΜ
ENTH ΙΔΩΡΕΑΤΑΥΤΗΙΑΛΛΑΓΗΝΑ
ΣΥΝ ΗΘΕΙΑΝ Η Ν ΕΧΕΤΕΕΙΠΕΡΑΛΗΘ
5 Γ Ρ Α Φ Ε Ν Τ ΑΛΑ Β Ο Ν Τ Ε Σ ΠΑ Ρ ΑΤΕΤ
ΚΑΙΤΩΝΕΜΩΝΠΡΟΓΟΝΩΝΤΑΥΤΗ
ΔΥΟΔ ΕΟΝΤΩΝΫΗΦΙΣΜΑΤΠΝΑΜ
ΟΙΥΜΕΤΕΡΟΙΠΡΕΣΒΕΙΣΚΑΙΣΧΕΔΟΝ
ΜΙ ΑΝΠΡΟΣΑΥΤΑΥΠΗ ΓΟΡΕΥΣΑΕΠΙΤΑΓ
10 Γ ΡΑΦ ΕΙ Σ ΑΝΤΥΠΩΤΟΙ ΣΔΥΣ Ι ΝΥΜΩΝ
ΕΚΕΛΕΥΣΑΔΟΘΗΝΑΙ ΚΑΙΤΑΟ Ν ΟΜΑΤΑ ·
-ΥΜΠΡΕΣΒΕΥΣΑΝΤΩΝΑΥΤΟΙΣ
Les lettres sont grasses, hautes de quatre centimètres et
très distinctes. A la première ligne et à la sixième, une lettre
est en saillie à gauche, pour marquer les paragraphes; il y en
a deux, comptant chacun six lignes. La fin des lignes manque
à droite, soit qu'elle ait été gravée sur une autre pierre, soit
qu'elle ait été brisée. Le marbre se trouve maintenant chez un
tailleur de pierres à Magnésie et il est bien probable que,
BULL. DE GOBRESP, HELLENIQUE, XI. " 82 La pLAine ù
sans le passage de M. Fontrier, ce monument, comme tant
d'autres, n'aurait pas tardé à disparaître. En supposant qu'il
manque seulement peu de lettres à droite, je pense qu'on peut
compléter l'inscription de la manière suivante:
' ύμβΐν ΠερσικηΓς θεάς Άσυλίαν της παρ
επί τούτωι βεβαιώ ύμεΐν εφ' ω μ[ηδαμώς
εν τηι δωρεέ£ ταύτηι άλλαγήνα[ι την
συνήθειαν ην εχει?ε, είπερ άληθ[ινώς
5 γραφέντα λαβόντες παρά τε τ[οΰ πατρός
και των εμών προγόνων ταύτη[ν έχετε.
Δύο δε δντων ψηφισμάτων ά μ[οι έδωκαν
oi υμέτεροι πρέσβεις και σχεδόν [ομοίων
μίαν προς αυτά ύπηγόρευσα επιταγ[ην ην
10 γραφεΐσαν τύπω τοΐς δυσίν υμών [πρέσβευσι
έκέλευσα δοθηναι και τα ονόματα [των
συμπρεσβευσάντων αύτοΐς.
La restitution comporte depuis quatre jusqu'à huit et neuf
lettres à droite; mais on remarquera que chaque ligne com
mence par un mot complet, par conséquent on avait aussi
gravé un mot complet à la fin de la ligne précédente, et pour
éviter de le couper, on avait préféré avoir des lignes d'une
longueur un peu inégale.
Il est possible que l'inscription soit entière. Dans l'original
manuscrit, il y avait en tête les formules ordinaires d'envoi
et de salutation, à la fin, les noms des ambassadeurs, mais il
n'est pas certain qu'on eût reproduit sur le marbre ce com
mencement et cette fin. Probablement, la décision avait été
gravée sur les murs du temple avec d'autres documents du
même genre prouvant que le droit d'asile avait été reconnu
au temple d'Artémis Persique. L'inscription donne un sens
complet, « Je confirme l'inviolabilité du temple de la Déesse
Persique qui est chez vous, à la condition que cette faveur
n'entraînera aucun changement dans la coutume que vous
avez, si du moins il est vrai que vous la possédiez après Ta- Là. êlainè de l'hermuss 8É
voir reçue par écrit de mon père et de mes ancêtres. — Vos
ambassadeurs m'ayant remis deux décrets et ceux-ci étant à
peu-près semblables, je n'y ai fait qu'une seule réponse, et
j'ai ordonné de délivrer une copie de cette décision à vos deux
ambassadeurs avec les noms de ceux qui les ont accompagnés
dans leur mission».
La lettre émane de l'un des Séleucides et est adressée aux
habitants d'une ville voisine de Magnésie. Ceux-ci avaient de
mandé au roi la confirmation du droit d'asile du temple d'Ar-
témis Persique. Après avoir rédigé un premier décret où ils
exposaient leur requête,' et que porta une première ambassad
e, il paraît qu'ils n'en furent pas satisfaits. Ils rédigèrent un
second décret qui, pour le fond, ne pouvait que ressembler au
premier, mais où ils se flattaient sans doute de faire valoir
leurs droits d'une manière plus persuasive. Une seconde am
bassade fut chargée de le porter au roi. Celui-ci déclare qu'il
ne fera qu'une seule réponse. Sans repousser leur demande, le
roi met comme condition qu'il ne sera rien changé à la coutume
qui existait préc

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