Gazette des beaux-arts
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k. Dessin ( de l'artiste. ) heureux de connaître les œuvres maîtresses. Aussi, puisqu'ils ont eu la bonne grâce de venir chez nous, nous commencerons par eux pour leur souhaiter la bienvenue. XVUI. — i' PÉRIODE. n DES BEAUX-ARTS.GAZETTE84 — loin d'avoir enÉTRANGÈRE. L'Angleterre est sculptureScur-PTURE de ses artistesparticulière. En peinture quelques-uns ontune valeur un accent étrange, mais péné-originalité, une saveur insulaire,une individualisme qui arrêtent et avecune personnalité et un les-trant, la statuaire elle n'a pas encore, et elle n'ail faut compter. Dansquels d'analogue. Après avoir, dans l'antiquité, reçu et suivijamais eu rien l'art romain, elle n'a à son compte, dans le moyen-âge,comme nous tout modifications qu'elle a fait subir à l'architecture gothique. Ceque les que dans les tombeaux, surtout dans les figures habillées den'est guère plus fermes etplus variéesquecelles vêtues de robes ecclé-leurs armures, ou féminines, que la sculpture anglaisepeut compter, et, mêmesiastiques le sentiment rigide et laou en marbre, plutôt avec précision duen pierre auxV siècle qu'en est la plusn'est ni au xiii' siècle ni grandebronze. Ce siècle. La Renaissance n'y a pas la souplessevaleur, mais au xiv' et France." />

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DES
BEAVX-ARTS
—VINGTIÈME ANNÉE DEUXIÈME PÉRIODE
TOME DIX-HUITIEMEJAN 1 8 1967
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P'UNIVERSELLEEXPOSITION
HISTORIQUE DE L'ART ANCIENL'EXPOSITION
COUP D œiL GENERAL.
lacunes inévitables, l'exposi-Malgré des
tion rétrospective de 1878 présente un bel en-
semble. Plusieurs séries ont pris un développe-y
salonsment qu'on n'avait jamais vu jusqu'ici. Les
galeriesdes Alsaciens-Lorrains en 1874 et les
de l'Histoire du travail en 1867, même en réu-
nissant leur contenu , étaient loin d'offrir un
aussi l'expositiongrand nombre d'objets que
actuelle.
M. Longpérier, M. Schlumberger et lesde
membres des commissions d'admission et d'in-
stallation, en s'essuyant le front après le labeur
de regarder leurces quelques mois peuvent,
œuvre, certes sans en rougir.
siLa science prodigieusement variée, le sens
sûr de et desM. de Longpérier, sa prudence celle
réunion de cecommissions nous auront valu la
planbeau musée artistique et bistorique. Le
partie rétrospectivedu directeur de la qui était
de sièclemontrer au public l'histoire du travail artistique, par siècle,
dans plus humbles aussitoute la variété de ses productions, les bien
aux commissions d'accueillirque les plus magnifiques, faisait un devoir
mérite décoratif, n'en sont pas moinsnombre de pièces qui, sans grandBEAUX-ARTS.6 GAZETTE DES
des fabrications aux diverses époques.de très-intéressants spécimens
paru auxqu'on revoit avec plaisir avaient déjàBeaucoup de pièces
d'autresl'exposition de 1867, mais nombreAlsaciens-Lorrains et à
point figuré à des expositions antérieures.n'avaient
connues, et elles s'aug-Les grandes et célèbres collections sont
collectionneurs se renouvellementent toujours. Cependant le monde des
fontle fond des collections. Les ventes, les dispersionsplus vite que
objet fameux qu'onpasser des mains d'un amateur à celles d'un autre tel
propriétaire.aujourd'hui sous l'étiquette d'un nouveauretrouve
d'un classement par séries chronolo-Le plan parfaitement logique
désiré. Les possesseurs depques n'a pu être suivi autant qu'on l'eût
Ils veulentcollections exigences très-compréhensibles.grandes ont leurs
et la beauté defaire valoir en un seul et glorieux ensemble la diversité
personnes ont néan-leurs collections. MM. Sellière et quelques autres
moins richesses.consenti à diviser leurs
Personne n'ignore que de grandes hésitations ont accompagné et
ralenti l'organisation de l'exposition rétrospective. Beaucoup d'amateurs
n'ont pas cru qu'elle eût lieu, et n'ont point voulu risquer d'y figurer.
Des craintes politiques en ont retenu d'autres. Bien des demandes sont
parvenues, non pas au dernier moment, mais après le dernier moment.
celles-là, on leA comprend, il n'a pu être donné satisfaction.
Les nations étrangères, sauf la Belgique et l'Espagne, ne nous ont
rien envoyé, et ces deux grands collectionneurs, n'ontpays, comme nos
point accédé au système divisionnaire chronologique. Force a étéet
d'ailleurs d'installer leurs envois dans l'aile gauche du Trocadéro con-
sacrée primitivement aux peuples de l'Asie, de l'Afrique, de l'Océanie
et de l'Amérique avant la découverte.
Notre exposition de 1878 diiïèie sensiblement de celle de 1867.
11 a onze ans, chaque nation devait organiser son musée particulier,y
et c'est ce qu'elles avaient fait presque toutes. La France ses collec-et
tionneurs n'occupaient qu'un espace relativement restreint.
En 1878, l'exposition tout entière, nous ne parlons que de l'aile droite
du Trocadéro, est due aux collectionneurs français, et elle n'en est que
plus belle, hâtons-nous de l'ajouter.
La marche de l'organisation matérielle a été conçue très-simplement.
avis la direc-Un publié ofliciellement a d'abord fait connaître que
tion tenait à la de demandesdisposition des collectionneurs, des feuilles
où ils inscriraient la désignation pièces qu'ils comptaient proposer àdes
l'examen des commissions, dont les membres sont allés ensuite chez les
possesseurs des pour vérifier la valeur pour choisirobjets indiqués en et

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