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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 27 Mo |
Extrait
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HISTOIRE
CONVENTIOIN
NATIONALE
M. DE BARANTE
UE l'académie kkançmse
.lusque datuni sceleri.
LCCAIN.
TOME TROISIÈME
PARIS ^^4
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LANGLOIS ET LECLERCQ FURNE ET C-
j
81, RUE UE LA HARI'E i6, RUE SAINT-ANDRÊ-UES-ARTS
1851f /.^\\HISTOIRE
CONVENTION
NATIONALE.
SUITE DU LIVRE V.
—LES GIRONDINS. LE 31 MAI.
L'arrestation des commissaires et la rébellion ou-
verte de Dumouriez produisirent un grand effet sur
les esprits. La Convention, quelque déchirée qu'elle
fût par la discorde des partis, se montra dans les pre-
miers moments et sous l'imminence du péril plus, ,
calme et plus sensée. Elle comprit comment tout pou-
vait être perdu sans ressource, si quelque trouble
venait à éclater dans Paris. Les autorités administra-
tives furent appelées; on leur recommanda d'empê-
cher tout désordre, de rassurer le peuple et de lui faire
III. 12 DISCUSSION SUR LE GOUVERNEMENT CONVENTIONNEL.
fausse tlémarclie doublerait lescomprendre qu'une
dangers de la patrie. ,,.,.-.
temps le besoin de concentrer le gouverne-Enmême
et de lui donnerment dans la Convention, une action
continue sur l'autorité executive, se fitdirecte et sen-
vi\ement. Marat travestit cette pensée, donttir plus
encirconstances indiquaient de plus plus l'oppor-les
donna un caractère d'exagération et detunité, et il lui
On ne voulait pas l'entendre; on craignaitdéraison.
—ne produisît quelque désordre: « Il n'y a quequ'il
qui puissent étoufferma voix; je vous rap-des traîtres
pelle au silence et à vos devoirs. Si quelqu'un a droit
qui, depuis huit mois, aià être entendu, c'est moi, pré-
qui est arrivé. Quelque soit le sort qui medit tout ce
menace, je vous déclare que la conduite que vous avez
est celle d'échappéstenue depuis la Révolution des pe-
La première mesure à prendre c'est detites-maisons.
vos comités d'hommes qui aient fait leurcomposer
patriotisme;- la seconde de leur donnerpreuves de
assez étendus pour faire.le bien, dussiez-des pouvoirs
des gardes et leur mettre un bouletleur donnervous
Je demande que vous formiez un comité deaux pieds.
générale, qui ait lepouvoir de faire arrêter toutessûreté
personnes qu'il croira suspectes, et que le comitéles
soit composé de membres en quide défense générale
n'en »peuple ait confiance. Je demande à pas être.le
en termes choquants et avec unMarat exposait, cy-
prématuré , la véritable politique révolution^nisme
cette politique incompatible avec les conditionsnaire,
besoind'une société régulière et qui a toujours d'un
l'empirepouvoir despotique exercé docilement sous
d'opinions aveugles et passionnées.