Histoire de la convention nationale
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Description

'>citoyens. L'ancien maire de Paris, lui qui avait vu de près LES GIRONDINS DÉNONCÉS PAR LKS SECTIONS. 10 —le 10 août et le 2 septembre, ajoutait. : (( Je suis qu'il n'y |)as plus quatre ousûr a de ein(| cents misérables qui sont cause tous cesde. mouve- ments. L'immense majorité des citoyens de Paris est la Convention. dira-t-onpour Que dans les dé- ])arlemen1s? Quoi! l'Assemblée entière ne s'est pas levée d'indignation, quand on lui a dit que sa ma- jorité était corrompue lorsque ces hommes ont; délire et l'insolence jusqu'àpoussé le vous dire qu'ils sauveront seuls la patrie! Et vous, pourquoi' donc êtes-vous là? est-ce pour être témoins de la ruine de la république? Je demande que le prési- dent la soientet les secrétaires de section mandés. S'ils ont signé le projet d'adresse je ne doute pas, que la Convention ne les envoie au tribunal révo- »lutionnaire. prit plus, pour l'heure,Danton ne la défense de l'adresse j mais il maintint que la liberté républi- caine et révolutionnaire comportait de tels excès. — « Vous n'avez pas le droit, disait-il, d'exiger du peuple plus de sagesse que vous n'en avez vous- mêmes. N'a-t-il pas le droit de sentir des bouillon- nements le conduisent à un délirequi patriotique, lorsque cette tribune semble être une arène de gla- diateurs? Ne m'a-t-on pas tout à l'heure accusé de vouloir devenir dictateur? Quels que soient les flots d'indignation qui me pressent, j'examinerai froide- ment la proposition de Pétion.

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Extrait

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HISTOIRE
CONVENTIOIN
NATIONALE
M. DE BARANTE
UE l'académie kkançmse
.lusque datuni sceleri.
LCCAIN.
TOME TROISIÈME
PARIS ^^4
^
LANGLOIS ET LECLERCQ FURNE ET C-
j
81, RUE UE LA HARI'E i6, RUE SAINT-ANDRÊ-UES-ARTS
1851f /.^\\HISTOIRE
CONVENTION
NATIONALE.
SUITE DU LIVRE V.
—LES GIRONDINS. LE 31 MAI.
L'arrestation des commissaires et la rébellion ou-
verte de Dumouriez produisirent un grand effet sur
les esprits. La Convention, quelque déchirée qu'elle
fût par la discorde des partis, se montra dans les pre-
miers moments et sous l'imminence du péril plus, ,
calme et plus sensée. Elle comprit comment tout pou-
vait être perdu sans ressource, si quelque trouble
venait à éclater dans Paris. Les autorités administra-
tives furent appelées; on leur recommanda d'empê-
cher tout désordre, de rassurer le peuple et de lui faire
III. 12 DISCUSSION SUR LE GOUVERNEMENT CONVENTIONNEL.
fausse tlémarclie doublerait lescomprendre qu'une
dangers de la patrie. ,,.,.-.
temps le besoin de concentrer le gouverne-Enmême
et de lui donnerment dans la Convention, une action
continue sur l'autorité executive, se fitdirecte et sen-
vi\ement. Marat travestit cette pensée, donttir plus
encirconstances indiquaient de plus plus l'oppor-les
donna un caractère d'exagération et detunité, et il lui
On ne voulait pas l'entendre; on craignaitdéraison.
—ne produisît quelque désordre: « Il n'y a quequ'il
qui puissent étoufferma voix; je vous rap-des traîtres
pelle au silence et à vos devoirs. Si quelqu'un a droit
qui, depuis huit mois, aià être entendu, c'est moi, pré-
qui est arrivé. Quelque soit le sort qui medit tout ce
menace, je vous déclare que la conduite que vous avez
est celle d'échappéstenue depuis la Révolution des pe-
La première mesure à prendre c'est detites-maisons.
vos comités d'hommes qui aient fait leurcomposer
patriotisme;- la seconde de leur donnerpreuves de
assez étendus pour faire.le bien, dussiez-des pouvoirs
des gardes et leur mettre un bouletleur donnervous
Je demande que vous formiez un comité deaux pieds.
générale, qui ait lepouvoir de faire arrêter toutessûreté
personnes qu'il croira suspectes, et que le comitéles
soit composé de membres en quide défense générale
n'en »peuple ait confiance. Je demande à pas être.le
en termes choquants et avec unMarat exposait, cy-
prématuré , la véritable politique révolution^nisme
cette politique incompatible avec les conditionsnaire,
besoind'une société régulière et qui a toujours d'un
l'empirepouvoir despotique exercé docilement sous
d'opinions aveugles et passionnées.

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