Histoire de la liberté religieuse en France et de ses fondateurs
446 pages
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X^^ 4 =cr) == HISTOIRE DE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE — Inip. de P.-A. Jlazaiiue, 30.\-A\\>. BOl'KDIEK et C'", rue HISTOIRE DE LA RELIGIEUSELIBERTÉ EN FRANCE FONDATEURSET DE SES PAR J.-M. DARGAUD Ciediili [ii'ojiler quoJ Inculus siiin , Ps. cxv. TOME TROISIEME r,.\ PARIS CHARPENTIER, LIBRAlHE-ÉDITEUR QDAl DE L'ECOLli:28, -1859 Ri>=eivc •à Coarraze.ici et là-bas, l'orateur rustique,embrassaprince attendriLe réponditfromages, unregarda lesle panier,prit bonnes gens,pénétra parmi cespatois,discours en l'autre, rappelantnommantmain à l'un,tendant la les mx)ntagnes,avec eux dansses coursesà plusieurs et le vinsa bourse del'argent deà tousdistribuant heureuxCoarraze furent cepaysans deLesses caves. LA LIBERTÉ RELIGIEUSE.48 HISTOIRE DE le château, lajour-là. Quand ils s'en relournèrent, ville, la retentirent de nouveau de leurs chan-vallée avaient ajouté refrain béarnais quisons. Ils uny signifie « Quel bon prince nous avons et quel bon: vin il a ! » n'é-Henri était adoré de son petit peuple, mais ce pour ne songeaittait pas assez Jeanne d'Albret. Elle plus vastequ'à perfectionner son fils pourunefortune gouverner laque celle de Navarre. Chres-Elle avait remplacé LaGaucherie parFlorent tien. rare. Il avait étudié lemondeC'était un précepteur villeles livres. Il était né à Orléans, uneautant que critiques et jurisconsultes. Fils de gentilhommede de avait le de la meil-gentilhomme lui-même, il tonet lettres profanesleure compagnie.

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Langue Français
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=eivc •à Coarraze.ici et là-bas, l'orateur rustique,embrassaprince attendriLe réponditfromages, unregarda lesle panier,prit bonnes gens,pénétra parmi cespatois,discours en l'autre, rappelantnommantmain à l'un,tendant la les mx)ntagnes,avec eux dansses coursesà plusieurs et le vinsa bourse del'argent deà tousdistribuant heureuxCoarraze furent cepaysans deLesses caves. LA LIBERTÉ RELIGIEUSE.48 HISTOIRE DE le château, lajour-là. Quand ils s'en relournèrent, ville, la retentirent de nouveau de leurs chan-vallée avaient ajouté refrain béarnais quisons. Ils uny signifie « Quel bon prince nous avons et quel bon: vin il a ! » n'é-Henri était adoré de son petit peuple, mais ce pour ne songeaittait pas assez Jeanne d'Albret. Elle plus vastequ'à perfectionner son fils pourunefortune gouverner laque celle de Navarre. Chres-Elle avait remplacé LaGaucherie parFlorent tien. rare. Il avait étudié lemondeC'était un précepteur villeles livres. Il était né à Orléans, uneautant que critiques et jurisconsultes. Fils de gentilhommede de avait le de la meil-gentilhomme lui-même, il tonet lettres profanesleure compagnie." />

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FONDATEURSET DE SES
PAR
J.-M. DARGAUD
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DE
LIBERTÉ RELIGIEUSELA
EN FRANCE
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ET DE SES FONDATEURS
LIYPtE YINGT-SEPTIÈME
— — — Mort d'Éli-princes du Midi. Pie V. Philippe ILLigue des
— accompli parsabelli, reine d'Espagne. Meurtre lent et barbare
— Supplices des comtes d'Egmont et dePhilippe sur don Carlos.
— — Nassau.duc d'Albe. Ses succès contre lesHorn. Larmes du
—— protestants.Mauvaise foi de Catherine de Médicis avec les
Guerre imminente.
jamais qu'au prin-Coligny n'avait eu plus besoin
temps de 4568 de ses facultés complètes contre la
ligue des princes du Midi. Cette ligue était flagrante.
Elle ne pouvait pardonner à la cour de France la paix
signée avec les calvinistes.
Pie V, ence pontife exterminateur, gourmandait
:bourreau Catherine CharlesIXde Médicis. Il écrivaità
c( En nulle façon et pour nul faut user demotif, il ne
clémence envers les novateurs. Nul respect humain
touchant les personnes doitou les choses ne vous
induire en lu Dieupensée d'épargner les ennemis de
m. 12 LIVRE VINGT-SEPTIÈME.
jamaisqui n'ont épargné ni Dieu ni vous-même. Que
»tous ces hommes soient livrés à de justes supplices.
Voilà les conseils, les injonctions qu'un pape, un
duvieillard, adressait, haut de la chaire de saint
Pierre, au frénétique adolescent qui occupait le trône
de saint Louis.
Philippe II, de son côté, prêchait de parole et
il pratiquait lesd'exemple. 11 ordonnait et exécrahles
V. Il les appliquait dajis toute l'étenduethéories de Pie
royaumes et jusque dans sa famille, au fond dede ses
palais d'Atride orthodoxe et inquisiteur.son
Il avait immolé don Carlos le fils de son(1568),
premier mariage.
onzeLe 18 janvier, un peu avant heures du soir,
Lerme s'était ghssé dans lale comte de chambre du
dont les portes avaient été dégarnies desprince ver-
rous qui servaient à les fermer. Le comte marcha
afin passur la pointe des pieds, de ne réveiller le lion
Il s'empara, avec mille précautions,endormi. des
des épées, des dagues, des arquebusespistolets, ca-
sous le chevet ou suspendus autour du lit.chés Cette
besogne faite, il s'assit sur un coffre qui contenait
pasd'autres armes. Il n'attendit longtemps. Ruy
le duc de Féria et d'autres favorisGomez, de Phi-
s'introduisirent dans l'appartementlippe II de don
Le roi les suivait. Tous étaientCarlos. vivement
Philippe II était impatient. Don Carlosémus; som-
meillant toujours, le roi ordonne de le secouer. Le
prince reconnaît son père et s'écrie : « Je suis mort.
Philippe,— Je ne suis pas venu, dit pour vous as-
rentrer danssassiner, mais pour vous faire le de-

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