Historiens, poëtes et romanciers

Alfred Auguste Cuvillier-Fleury

Description

*J:\ HISTORIENS POETES ET ROMANCIERS cil 1.7, i,KS IIP, smT.mes Kl) ni; OlIVUACKS m. cti\ iLLiEu-rLKirin Format s niahoiuétanes,qui végèlcnl sous le sceptre des qu'une nieulioii dédaigneuse. Quandriiistoiro ne leur doit il Rome sous César, de l'Angleterre sous Croni-s'agit de well, de la Fiance sous Louis XIV ou Napoléon, supprimer ronniipoteuce du maître,la complicilé du peuple dans (;'est fétiches où l'histoire a mis des grands honnnesplacer des et ne rendre laison ni de la domination ni de l'obéissance. même si nous approuvonsTenons doiuîpom' vraies, ne les légitimes, ces adhésions puissantes qu'à de cer-pas comme tains moments de leur vie publique les peuples donnent à contient et qui les maintient. Tenons-lesla force qui les sans contribuer et sans les aimer. Et puis,pour vraies, y (juaud nous verrons nos plus chères idées ainsi reniées et outragées dans la conscience du plus grand nombre, regar- ciel d'où elles viennent. Remontons ces sphèresdons au à sereines d'où elles émanent. Elles sont toujours! Liberté,y tolérance, indépendance de l'âme et du cœur, amour de l'humanité, respect de la pensée, culle du droit, Dieu per- met quelquefois qiio les multiludes laissent s'affoiblir ou pour un tempss'éclipser le pur éclat de ces idées géné- reuses; jamais, à aucune époque, la notion ne s'en est p)'es- crite chez les peuples dont le christianisme est la loi morale. A quels synq)lômes reconnaît-on que cette éclipse est prés dansde cesser la conscience des hommes?

Sujets

• French literature
• List of historians

Informations

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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 18 Mo

Extrait

*J:\HISTORIENS
POETES ET ROMANCIERScil 1.7, i,KS IIP, smT.mes Kl) ni;
OlIVUACKS
m.
cti\ iLLiEu-rLKirin
Format <;r»nd in-lH
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NOUVELLES ÉTUDES HISTdltlQI'KS ET L1TTÉHAIUKS 1 —
DERNIÈRES KiniF'J IlISTOnKJVES ET 2 —LITTÉRAIRES
PORTRAITS l'illIlK.il ES ET RKVOLl'TIONNAIRES. 'i'MUiOll. 2
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CUVILLIER-FLECRY
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PARIS
ÉDITEURSMICHEL li:VY FRÈRES, LIRRAIUES
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A LA LllMiAir.iK. NOLVl-.I.LK
1863
Tous dioils réservésFQPliÉFACE
Les deux volumes que je publie aujourd'hui étaient
imprimés il motifs personnelsa un an. Des mey
décidèrent alors à en ajourner la publication. Je sor-
tais d'une lutte très-vive. Quelques-unes des Études
qui composent ce recueil portaient la trace de celte
vivacité. Elles l'ont encore. L'ouvrage imprimé et le
tirage fait, m'était impossible d'y rien changer,il
inême quand toute l'ardeur de cette lutte s'était
éteinte. J'ai donc conservé ceux de mes articles qui
avaient amères répliques,précédé ou suivi les plus
persuadé que ces répliques elles-mêmes ne pouvaient
—manquer d'être reproduites tôt ou tard en volume,
peut-être avant mes articles.VI l'UKF ACli.
Si j'ai allciKlu un au, c'est que je iio voulais mêler,
pourma pari, aucuu nouveau à un coullitélémcut qui
n'avait (pie trop retenti aux oreilles du public. Le pu-
blic, qui s'amuse, hélas I de nos querelles littéraires,
s'en fatigue vite. J'ai abrégé celle-ci autant que je l'ai
sanspu, sans l'aire et demander de concessions à per-
Le temps les fait pour nous. Il met patience,sonne. say
sa mesure exacte, son baume réparateur. Il nous ré-
concilie sans nous humilier et nous rapproche sans
nous amoindrir.
Je ne dirai rien de plus de ce recueil. Il n'apprendra
rien à ceux qui veulent à tout prix du nouveau. Il ai-
dera les autres à se souvenir. Ces deux volumes con-
tiennent un choix de mes articles publiés dans le
Journal des Débats pendant deux années 800-1 tS()t);(1
articles sur toute sorte de sujets, littérature et mo-
éruditionrale, histoire et roman, et poésie. Ainsi se
complète un ensemble de dix volume^ qui, sous diffé-
rents titres, se rattachent à cette même œuvre de cri-
politiquetique classique, d'observation pratique et de
suis, parmi les plus humbles, un deslibérale dont je
laborieux « ouvriers.» La Bruyère applique aux maî-
tres de la langue ce titre modeste. Je le prends, pour
lettre. L'œuvre est laborieusema part,au pied de la et
ingrate; elle a ses bons et ses mauvais jours. On s'y
obstine malgré tout, quand on lui a donné une partie
de sa vie. Si la publicité a ses amertumes, elle a ses
trompeusedouceurs. Elle a aussi par moments sa