Inscriptions de Tarse - article ; n°1 ; vol.7, pg 281-292
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1883 - Volume 7 - Numéro 1 - Pages 281-292
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1883
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

William Henry Waddington
Inscriptions de Tarse
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 7, 1883. pp. 281-292.
Citer ce document / Cite this document :
Waddington William Henry. Inscriptions de Tarse. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 7, 1883. pp. 281-292.
doi : 10.3406/bch.1883.4163
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1883_num_7_1_4163DE TARES. INSCRIPTIONS
1.
A Tarse, sur une pierre qui venait d'être retirée de la ri
vière. Copie de M. Clayton.
ΛΛΕ Ε ... Ι Ο Ν Ε
Ι
Ν Ι ΑΝ Η ΣΕΟΥΗΡΙ ΑΝΗΑΔΡΙ
ΑΝ ΗΤΑΡΣΟΣΗΠΡΟΤΗΚΑΙ
5 ΜΕΓΙ ΣΤΗ ΚΑ Ι ΚΑΛΛ Ι ΣΤΗ
ΜΗΤΡΟΠΟΛΙ ΣΤΠΝ ΓΕΝ ....
Κ ΙΛΙ Κ Ι ΑΣ Ι Σ ΑΥΡ Ι Α ΣΛΥΚΑ . ..
Ι ΡΟΚΑ0ΕΤΟΜΕΝ Η ΚΑΙ L. . .
ΟΚΟΡΟΣ. .ΤΕΤΕΙΜΗΜΕΝΗ. .
10 . Ι ΟΝΗ ΔΗΜΙΟΥΡΓΙΑΙΣΤΠ . . .
ΚΙ ΑΙ ΚΑΡΧΙ ΑΙΣΕΠΑΡΧΙΚΟΝ . .
ΛΕΥΘΕΡΟΚΟΙ ΝΟΙ OYALO
ΚΑΙ ΕΤΕΡΑΙΣΠΛΗΣΤΑΙ . . .
Μ ΕΓΙ ΣΤΑΙ ΣΚΑΙ ΕΚΑΙΕ
15 Δ Π Ρ Ε Α Ι Σ
ΣΝΟΣΑΝΤΟΣΟΣΤΟΡΟ. . . .
ΝΙΡΟΤΑΤΟΥΧΤΑΤ
ΜιΥΜΤΟΝ
3 ou 4 autres lignes très-frustes.
[Αυτοκράτορα Κχίτχρχ Μ. Αύρηλιον Σεουηρον] Άλέ[ξ<χνδρον Σ]ε-
[βκττ]6ν Ε[ύσεβή Ευτυχή Άλε£ζνδρ&3£νγ) Άντωνει]νΐίκνη Σεουη-
ίι Άδριανν) Τάριος, η πρ[ώ]τη ν.χ\ μεγίστη κ,χΐ ΛκλλίιτΥΐ [Λη-
των γ' π]ρο- ε[πχρ^ε;ών] Κιλικίχς Ίσχυρίχς Λυ&χ[ονίκς
BULL. DE CORRESP. HELLENIQUE, VII. 1 9 282 INSCRIPTIONS DE TARSE
κ«θε[ζ]ο[λέντ), καΐ [β' νεωκόρος, [και] τετειμημένη [[a]6vt] δν)[/.ιουρ-
γίοας τ[ε κ&!] Κι[λ]ικκρχί·3ας έπαρχικ[ώ]ν, [έ]λευθέρ[ω] κοινο[β]ου-
λ[ίω] καΐ έτέραις πλ[εί]σται[ς και] (χεγίσταις κκ'ί έ[ζ]κι[ρέτοις]
οωρεαΐς.
*Αφιερώ]σΐχντος ? Όστορ[ίου? τοΟ λ<Ζ[/.π]ροτάτου [ύπ]α-
τ[ικοΰ
Cette inscription est contemporaine et presque identique
avec celle que j'ai publiée autrefois, (Inscriptions de Γ Asie Mi
neure, n° 1480), et que je reproduis ici d'après une meilleure
copie faite en 1876 par M. l'abbé Duchesne.
2.
Cinq lignes illisibles.
L. 6 Ο Κ
.ΡΑΤΟΡΟΣ
Σ Τ Ο Υ Ο Τ Ο
. . ΕΥΣΕΒΟΥΣ ΕΥΤΥ
10 ΑΛΕΞΑΝΔΡΙΑΝΗ
ΝΗΑΝΤΩΝΕΙΝ Ι ΑΝΗ
ΤΑΡΣΟΣΗΠΡίΙΤΗ Κ
Κ Α Ι Κ_Α Λ Λ Ι Σ Τ Η Μ
ΤΩΝΓΕΠΑΡΧΕΙΠΝ
15 ΙΣΑΥΡΙΑΣΛΥΚΑ_ΟΝΙΑ
ΘΕΖΟΜΕΝΗΚΑΙ ΒΝΕΠΚΟΡ
ΜΟΝΗΤΕΤΕΙΜ ΗΜΕΝ ΗΔΗΜ
ΟΥΡΓΙΑΙΣΤΕΚΑΙΚΙ ΛΙΚΑΡΧΙ
ΕΠΑΡΧ Ι KûNK AI ΕΛΕΥΘΕΡΠΚ
20 ΝΟΒΟΥΛίηΚΑΙΕΤΕΡΑΙΣΠΛΓ
ΣΤΑΙ ΣΚΑΙΜΕΓ Ι Σ Τ Α Ι Σ ΚΑ Ι ΕΞΑ Ι
ΡΕΤΟΙΣΔΏΡΕΑΙΣ
[Ύπερ σωτνιρίκς κ. τ. λ. του κυρίου Αύτ]οκράτορος Μ. Αυρηλίου]
2εου[νίρου Αλεξάνδρου] Ευσεβούς Εύτυ[χοΰς], Άλεξ«ν§ρΐ5δνί) [Σεου- INSCRIPTIONS DE TARSE 283
τ,ρια]νη Άντωνεινιανη [Άδριανη] Ταρσός, η πρώτη κ[αΙ μεγίστη]
καΐ καλλίστη μ[ητρόπολις] των γ' επαρχείων [Κιλικίας] Ίσαυρίας.
Αυκαονία[ς προ]καθεζομένη, και β' νεωκόρ[ος], μόνη τετειμημένη
δημ[ι]ουργίαις τε και Κιλικαρχί[αις] έπαρχικών και έλευθέρω κ[οι]·
νοβουλίφ καΐ έτέραις πλε[ί]σταις και μεγίσταις και έξαιρέτοις
δωρεαΐς.
Au commencement de la huitième ligne, les copies antéri
eures donnent ΣΕΟΥ, qui est la vraie leçon ; pour tout le reste
de l'inscription, la copie de M. l'abbé Duchesne est défi
nitive.
Ces deux textes se complètent l'un l'autre et nous donnent
l'énumération exacte de tous les titres employés par la ville de
Tarse dans ses protocoles officiels, sous le règne de Sévère
Alexandre. Dans mon commentaire sur la seconde inscrip
tion, j'ai déjà expliqué l'origine et la signification de la plu
part de ces titres; aujourd'hui j'ajoute à ces explications quel
ques éclaircissements nouveaux.
J'avais montré que les lettres A M- Κ qui se lisent si souvent
sur les monnaies de Tarse signifient πρώτη, μεγίστη, καλ
λίστη; il pouvait y avoir encore quelques doutes, mais ils dis
paraissent devant la nouvelle inscription copiée par M. Clay
ton. On les rencontre pour la première fois sur un médaillon
de Septime Sévère, conservé à la Bibliothèque Nationale, et
dont la légende est: AAPIANHC ŒYHPIANHC TAPCOY A-M-K-
ΜΗΤΡΟΠΟΛ- (Mionnet, Cilicie, n° 450); je n'en ai pas trouvé
d'autre exemple sous le règne de ce prince, mais sous Cara-
calla, l'usage en devient à peu près constant sur les pièces de
grand module, et continue jusqu'à la fin du monnayage local
sous Gallien.
C'est aussi sous Septime Sévère que paraît pour la pre
mière fois le titre de μητρόπολις των γ' επαρχιών. La médaille
où il se lit est fort rare, et je n'en connais que deux exemp
laires, l'un, appartenant à la collection du monastère de S1
Florian, en Autriche, l'autre, conservé à la Bibliothèque Nat
ionale. Voici la description de la médaille de S1 Florian, d'à- 284 INSCRIPTIONS DE TARSE
n° 12) : près Kenner {Sammlung S* Florian, p. 153 et PI. V,
ΑΥΤΚΑΙΟΛ-CerïT-CeYHP-nePT- Buste lauré de Sévère.
R/. AAP-C€YHPIANH[C] TAPCOY ΜΗΤΡ ΤΩΝ Γ-6ΠΑΡΧΙΠΝ ;
dans le champ, en haut, ΚΙΛΙΚΙΑ; en bas, ICAY KAP ΛΥΚΑ.
PIA IA ONI
A
Femme assise sur des rochers , tenant des épis de la main
droite ; à ses pieds, le génie du Cydnus ; devant elle, deux
femmes voilées et tourelées lui présentent chacune une
couronne; derrière elle, une troisième femme la couronne. —
M. 9 %
L'exemplaire de la Bibliothèque Nationale est une pièce
très-fruste; delà légende circulaire on ne distingue plus rien;
au-dessus du groupe de quatre figures on lit ΚΙΛΙΚΙΑ; au-des
sous on reconnaît les traces du mot KAYPIA à gauche, et du
mot ΛΥΚΑΟΝΙΑ à droite; l'espace entre les deux mots est
presque entièrement occupé par la figure du Cydnus; il n'y
a jamais eu ΚΑΡΙΑ entre les deux autres mots.
La médaille de S4 Florian, que je n'ai pas vue, est mal con
servée, ainsi que le déclare M. Kenner; aussi peut-on affi
rmer sans hésitation que le mot ΚΑΡΙΑ a été mal lu. En effet,
Tarse ne pouvait d'aucune façon être la métropole d'une réu
nion de provinces où figurerait la Carie, puisque la Carie était
fort éloignée de la Cilicie et en était séparée par toute l'éte
ndue de la Lycie et de la Pamphylie; elle faisait partie d'ail
leurs de la province d'Asie. Les trois provinces ne pouvaient
être que trois provinces limitrophes, c'est-à-dire, la Cilicie,
l'Isaurie et la Lycaonie, ainsi que le dit formellement la nou
velle inscription de Tarse. Évidemment la leçon ΚΑΡΙΑ ne re
pose que sur une fausse lecture, proposée d'abord par Vail
lant, qui s'est perpétuée depuis dans les livres de numismat
ique, et qui n'a pas été corrigée par Kenner à cause du mauv
ais état de la pièce qu'il avait sous les yeux. Il est assez pro
bable que la médaille de S1 Florian est l'exemplaire même
qui a été vu par Vaillant et Sestini (Mionnet, Cilicie, n° 451;
Supplém, n° 429), à moins qu'il n'existe un troisième exem- INSCRIPTIONS DE TARSE 285
plaire dans quelque autre collection. Quoiqu'il en soit, le mot
ΚΑΡΙΑ est inadmissible, et je suis disposé à croire qu'il y avait
à cette place sur la médaille les lettres AM Κ ΓΒ qui manquent
à la légende,et qui se trouvent sur d'autres pièces de Septime
Sévère.
On retrouve la mention des trois provinces sur une méd
aille de Sévère Alexandre, décrite par Eckhel (Mionnet, Sup~
plément, Cilicie, n° 475), et dont la légende serait inexplicable,
sans notre inscription; elle est ainsi conçue: TAPCOY A M-K·
MHTP- r-en-P; dans le champ, Β IN, c'est-à-dire Τάρσου πρώ
της μεγίστης καλλίστης μητροπόλεως γ' επαρχιών προκαθεζομέ-
β' νεωκόρου, exactement comme dans notre texte. Enfin νης,
une médaille de Caracalla, également décrite par Eckhel
(Mionnet, Cilicie , n° 478) et dont je possède un exemplaire
fruste, nous offre la légende : KOINOC TCO Ν TPI ω Ν CTTAPXICUN
Γ·Β avec une couronne, dans laquelle il y a TAPŒCON; il s'a
git ici de jeux communs aux trois provinces.
Le mot προκαθεζομένη signifie « ayant le premier rang, pré
sidant ». Je le trouve employé de la même manière dans la
Vie de Ste Thècla par Basile, évêque de Séleucie sur le Caly-
cadnus: Πόλις δε έστι Σελευκεια των τη"ς έφας ορίων εν προοι-
μίω κειμένη, προεδρεύουσα δε και προκαθεζομένη πάσης Ίσαυρί-
δος πόλεως. (Basilii Opera, Parisiis, 1622, p. 275). Le scho-
liaste de Sophocle se sert aussi de l'expression προκαθεζομένη
πόλις dans le sens de « capitale » (ad Electr. v. 4). Ainsi dans
notre inscription il faut traduire « Tarse, la première, la plus
grande et la plus belle métropole des trois provinces et leur
capitale » .
parce- Tarse avait le droit de s'intituler πρώτη μητρόπολις,
que ce titre lui avait &#

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