L architecture et la sculpture de la renaissance à Venise : recherches historico-artistiques
380 pages
Français

L'architecture et la sculpture de la renaissance à Venise : recherches historico-artistiques

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L'ARailTECTORE ET U SCULPTORE DE LA RENAISSANCE A VE--co —NISE RECHERCHES HI- -STORICO ARTISTIQUES DU PROFESSEUR PIETRO PAOLETTI SECONDE PARTE LA RENAISSANCE TRADUIT PAR M. M.'KM»' M. DCCC. XCIX NA 11 ?1 V4P3 ptie.2 y'-^: HISTO.IRE DE L'ART A VENISE L'ARCHITECTURE ET LA SCULPTURE DE LA RENAISSANCE A VENISE RECHERCHES HISTORIQUES ET ARTISTIQUES PAJi LE PROFESSEUR PIETRO PAOLETTI di OSVALDO Unique édition entièrement inédite de 500 exemplaires numérotés. & Division de l'Ouvrage Comme son titre l'indique, l'ouvrage traite de /'Architecture, de la Sculpture et des Arts analogues à l'époque de la Renaissance à Ve- nise, et se divise en deux parties, texte Italien et Français séparément : La première, concernant les formes de transition, se compose d'un volume avec 94 fi- gures intercalées dans le texte et d'un portefeuille contenant 37 grandes hé- liogravures. La seconde partie, se composeLa Renaissance, d'un volume avec 263 fi- gures intercalées dans le\ texte, et d'un portefeuille avec 143 grandes héliogra- vures et 6 grandes chromolithographies Prix: 300 fr. même rel. en toile(La prix 316 fr.) "Vient «le pai?aitr*e: Portefeuille des Arts Décoratifs en Italie FERD. ONGANIA, Éditeur. — —//' année 1897. 1 vol. de pla^nches in-folio80 .... Prix: 40 fr.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 17 Mo

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L'ARailTECTORE ET U SCULPTORE
DE LA RENAISSANCE A VE--co
—NISE RECHERCHES HI-
-STORICO ARTISTIQUES
DU PROFESSEUR
PIETRO PAOLETTI
SECONDE PARTE
LA RENAISSANCE
TRADUIT PAR
M. M.'<= LE MONNIER
ii
%
k-r^i
VENISE
;>KM»' M. DCCC. XCIX
NA
11 ?1
V4P3
ptie.2
y'-^:HISTO.IRE DE L'ART A VENISE
L'ARCHITECTURE
ET LA
SCULPTURE
DE LA
RENAISSANCE
A VENISE
RECHERCHES
HISTORIQUES ET ARTISTIQUES
PAJi LE PROFESSEUR
PIETRO PAOLETTI di OSVALDO
Unique édition entièrement inédite de 500 exemplaires
numérotés.
&
Division de l'Ouvrage
Comme son titre l'indique, l'ouvrage traite
de /'Architecture, de la Sculpture et des Arts
analogues à l'époque de la Renaissance à Ve-
nise, et se divise en deux parties, texte Italien et
Français séparément :
La première, concernant les formes de
transition, se compose d'un volume avec 94
fi-
gures intercalées dans le texte et d'un portefeuille contenant 37 grandes hé-
liogravures.
La seconde partie, se composeLa Renaissance, d'un volume avec 263 fi-
gures intercalées dans le\ texte, et d'un portefeuille avec 143 grandes héliogra-
vures et 6 grandes chromolithographies Prix: 300 fr.
même rel. en toile(La prix 316 fr.)
"Vient «le pai?aitr*e:
Portefeuille des Arts Décoratifs en Italie
FERD. ONGANIA, Éditeur.
— —//' année 1897. 1 vol. de pla^nches in-folio80 .... Prix: 40 fr.
Cette Revue contient des /ragments et des monuments Renaissancede la
à Venise, qui peuvenr être surtout d' une application pratique, et en même temps
constituer un recueil sous forme de Complément indispensable au grand travail
du Prof. P. Paoletti: La Renaissance à Venise etc.UAîiffJ/»
VENISE
XCVIIIM. DCCC. jàJ''tMk3'^.LA PORTE DE L'ARSENAL
e monument où apparaît pour la première fois
sans mélange de formes ogivales l'architecture
classique est la porte grandiose par laquelle on
1'accède du côté de la terre à Arsenal, à cet édi-
fice complexe dont Francesco Sansovino a pu
dire qu' il < fut la base et le fondement de la
grandeur »de la République (').
Cette porte, comme on le voit par les in-
scriptions extrêmes de la frise et par celles des
plinthes des colonnes géminées, aurait été éle-
vée sous le dogat de Pasquale Malipiero en 1460. Date qui toutefois, on le de-
1' 1'vine, ne concerne que année de achèvement des travaux.
Sansovino qui a reproduit une partie des inscriptions parle de ce travail
comme ayant été exécuté sous Malipiero en assertion qui, étant donné1457;
l'élection de ce Doge l' avant-dernier jour d'octobre de la même année, ne de-
vrait avoir trait par conséquent qu'au commencement des travaux.
Ayant à parler ici du premier édifice vénitien (connu)du style de la Renaissan-
ce, je crois nécessaire avant tout de procéder à l'analyse tant de l'ensemble et des
proportions architectoniques, que des détails relativement au concept classique
ou aux prototypes dont s'inspira l'architecte qui en fournit le modèle ou le plan,
et même relativement à la manière dont ce concept fut esthétiquement développé.
Le type rappelle surtout les arcs de triomphe ou les grandes portes ro-
maines et les éléments qui le composent ont en grandeété partie, eux aussi,
tirés de ces antiques modèles (v. 2 et
frg. j).
(") Texte It., p. 139.6 SECONDE PARTIE
En examinant existent entre ces clémentsles rapports qui on trouve que:
1'la hauteur de entablement est moindre que le tiers de la colonne (avec
le chapiteau et la base) et différent de ce rapport légitimé par l'expérience des
1'cinquième partie deanciens, qu' elle est au contraire égale à la ordre entier
combiné avec le piédestal-stylobate
;
la corniche sont disposées en ordrer architrave, la frise et croissant de
hauteur et la saillie de la dernière partie est égale à la hauteur
;
les chapiteaux des colonnes attribués avec raison par R. Cattaneo à l' art(')
de la fin du X" ou du commencement du XI« siècle, furent placés en cet endroit
pour des raisons d' ordre économique, parce qu' ils provenaient de démolitions
;
à moins que leur application n'ait eu lieu pour rappeler un édifice préexistant
au même endroit et dont ils faisaient partie (ce dont toutefois ne parlent ni épi-
graphes, ni documents, ni chroniques ou traditions en tout cas ils constituent);
effet disparate ou anachronisme inexcusable et qui, étant donné au contraireun
harmonie des autres parties, ne peut avoir été voulu de l' architecte. La hauteurV
de ces chapiteaux par rapport au diamètre inférieur et à la hauteur des colonnes
(dont les fûts en marbre grec dégrossis proviennent également de quelque édifice
démoli est dans des rapports esthétiques satisfaisants. rappellerai à ce sujet
) Je
que la hauteur de ces parties est un peu plus grande que celle proposée par
Alberti qui, contrairement à beaucoup de modèles romains, voulait la limiter(')
au diamètre inférieur du fût de la colonne ou en d' autres termes au double
module aujourd' hui en usage (') ;
lemême critérium de proportions subsiste encore dans la hauteurdes bases;
et le socle de chaque groupe de colonnes, qui a aussi des rapports avec les
1'œuvres antiques, au lieu d' augmenter la hauteur de ordre, sert de passage
graduel à la masse du piédestal-stylobate qui a approximativement en hauteur
un quart de l'ordre tout entier;
Le vide de l'ouverture arquée large d'environ est moins haut que3,40
le double de la largeur et ne semble pas par conséquent suffisamment propor-
tionné à l'élégance;
r archivolte qui retombe directement sur les chapiteaux des pieds-droits
ou ailerons a la clef de voûte à cartouche ornée d' un amour assez bien sculpté
qui tient deux cornes, symboles de l'abondance
;
le corps de l' attique est un peu restreint et manque par là-méme d' un
certain lien de récurrences verticales avec les limites intérieures de l'entre-co-
lonnes du dessous; un peu plus élevé il certainement renduaurait moins désa-
gréables les proportions de ses pieds-droits ou pilastres. hauteur moins leLa
frontispice ou faîte est un tiers de l'ordre inférieur la partie du cou-et avec
(' ' 139.') Texte It., p.LA RENAISSANCE.
ronnement (qui a en élévation les 2/q de sa largeur) il est dans l'ensemble à la
hauteur de tout l'édifice comme i est à 3.
On peut donc conclure de tout ceci que l' architecte, auteur du plan, avait
pleine connaissance des monuments anciens ((ue,et quoique lié sur certains points
par l'adaptation de vieux matériaux, il sut néanmoins résoudre en général le
thème proposé d'une manière satisfaisante par rapport au désir de celui qui
avait commandé cette œuvre, laquelle, tout en étant destinée à un édifice surtout
militaire, devait encore exprimer la magnificence de la République. Avec cette
impression favorable constraste grandement toutefois l'effet produit par les ana-
lyses des détails architectoniques et en particulier par la sévérité des abaques
sur les chapiteaux des pieds-droits, par la pesanteur des principales membrures
du fronton l'ignoranceet par ou absence de goiît esthétique dans la répétition
des ornements et par conséquent dans le choix des profils. La forme des bases
des colonnes est quelque chose d'hybride, et ne se distingue pas de certaines
productions des périodes antérieures (v. Etranges et pauvres sont encorej).fig.
les profils des cimaises des piédestaux ornées de dentelles et qui par cela même
rappellent le socle-stylobate du portail des Ss. Jean-et-Paul mesquines égale-
;
ment les bases des mêmes piédestaux, et dans toute cette œuvre, spécialement
1'dans les demi-ronds et dans les bâtons, ornement à feuillages ou encore à
ovules entiers n'est pas toujours bien appliqué et exécuté avec creux suffisant.
Quant à la combinaison des modénatures la meilleure partie est l'enta-
blement dans lequel toutefois les modillons placés diagonalement aux angles
(ce qu'on retrouve d'ailleurs dans 1' Arco Foscari du Palais Ducal) rappellent
une particularité très en vogue dans la période ogivale. L'ornement de Vonde
ou gorge de !a corniche, à feuilles relevées avec revers, a également des rap-
ports avec une foule de nos travaux de la période de transition, ainsi par exemple
avec la porte de la Madonna dell' Orto (V. I, pi. et avec la gouttièreP. 25)
de l'entablement de celle des Ss. Jean-et-Paul V. P. I, fig. 1 etjig.pi.

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