L'assistance agricole algérienne; solution du problème de la colonisation, d'après les idées d'un colon d'Algérie

E. De Thiollaz

Sujets

• Agriculture
• Algeria

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Extrait

Ci L'ASSISTANCE AGRICOLE ALGERIENNE SOLUTION du Problème de la Colonisation d'après les idées Colon d'Algérie.d'un I.CHAPITRE Algérie.La crise actuelle de l'agriculture en Pourquoi notre colonie manque d'immigrants. Comment une meilleure organisation du crédit agricole serait seule capable colonial.d'assurer la prospérité de notre domaine A aucun moment de notre histoire nationale ne s'est imposée avec plus d'urgence que de nos jours la nécessité du peuplement français de nos colo- nies. Il a à cela plusieurs raisons fort graves ety dont manquer d'apparaîtrel'importance ne peut à tous les bons esprits. Et tout d'abord, notre vaste domaine colonial nous a coûté fort cher en hommes et en argent et l'on ne s'expliquerait guère que la France fûtse imposé de tels sacrifices, de gaieté de cœur, sans autre but que d'utiliser un stock toujours croissant de fonctionnaires et de compliquer le problème de la défense nationale." />

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L'ASSISTANCE AGRICOLE ALGÉRIENNE
SOLUTION
DU PROBLÈMr. DE LA COLONISATION
D'APRÈS LES IDÉES D'UN COLON D'ALGÉRIE.É. DE THIOLLAZ
Avocat
L'Assistance Agricole
ALGÉRIENNE
Solution du Problème de la Colonisation
d'après les idées d'un Colon d'Algérie
PARIS
BONVALOT-JOUVE, ÉDITEUR
15, Rue Racine, 15
1906HP
LÏBRAKy
JUL 1 1974
.',>CiL'ASSISTANCE AGRICOLE ALGERIENNE
SOLUTION
du Problème de la Colonisation
d'après les idées Colon d'Algérie.d'un
I.CHAPITRE
Algérie.La crise actuelle de l'agriculture en
Pourquoi notre colonie manque d'immigrants. Comment une
meilleure organisation du crédit agricole serait seule capable
colonial.d'assurer la prospérité de notre domaine
A aucun moment de notre histoire nationale ne
s'est imposée avec plus d'urgence que de nos jours
la nécessité du peuplement français de nos colo-
nies. Il a à cela plusieurs raisons fort graves ety
dont manquer d'apparaîtrel'importance ne peut
à tous les bons esprits.
Et tout d'abord, notre vaste domaine colonial
nous a coûté fort cher en hommes et en argent et
l'on ne s'expliquerait guère que la France fûtse
imposé de tels sacrifices, de gaieté de cœur, sans
autre but que d'utiliser un stock toujours croissant
de fonctionnaires et de compliquer le problème de
la défense nationale.Les colonies grèvent, en outre,de lourdescharges
notre budget de dépenses publiques, déjà trop
obéré, et il ne serait que temps de mettre en valeur,
au profit de nos nationaux, les richesses enfouies
dans leur sol, autant pour alléger les obligations
de la métropole, que pour créer par leur exploita-
tion de nouveaux débouchés à notre industrie.
La mise en œuvre de la colonisation serait
ensuite pour notre gouvernement la soupape de
sûreté au moyen de laquelle il éviterait l'explosion
de la sociale, favorisant l'exodemachine en des
éléments impatients qui demandent aujourd'hui
vainement leur place au soleil dans la mère patrie
et qui seraient désormais assurés de trouver sur
le sol de nos colonies, conformément à leur ambi-
tion, l'utilisation fructueuse de leur travail et de
leur intelligence (1).
la propriété des classes laborieuses est en(1) L'accession à
effet le principal article des revendications formulées à
toute occasion dans les cahiers du prolétariat l'on pourrait
;
dire que c'est le seul réellement sérieux : le collectivisme
prolétaire qui,n'étant qu'une forme du découragement du
ne pouvant devenir propriétaire, souhaiterait de voir réduit
tout le monde à sa condition. C'est du reste ce qu'exprimait
à l'audience du 26 déc. dernier, devant la cour d'assises de la
: a pas deSeine un des antimilaristes poursuivis « Il n'y
« patrie pour les ouvriers qui rien, disait-il. Que lesn'ont
« bourgeois soient patriotes, c'est leur affaire ! Mais les
« ouvriers n'ont pas de patrie parce qu'ils n'ont pas de patri-
il dans démonstration« moine ; y a patrie patrimoine ». La
être plus claire ?peut-elle