L échec du Parti communiste français aux élections du printemps 1981 - article ; n°5 ; vol.31, pg 1015-1037
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L'échec du Parti communiste français aux élections du printemps 1981 - article ; n°5 ; vol.31, pg 1015-1037

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Description

Revue française de science politique - Année 1981 - Volume 31 - Numéro 5 - Pages 1015-1037
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1981
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Monsieur François Platone
Monsieur Jean Ranger
L'échec du Parti communiste français aux élections du
printemps 1981
In: Revue française de science politique, 31e année, n°5-6, 1981. pp. 1015-1037.
Résumé
different. In the presidential election the decline was both massive and relatively homogeneous. The PC was affected equally in
those areas where it was electorally weak and in areas where il was strong, the latter failing, unlike 1958, to offer stiffer
resistance — quite the contrary in fact. Interpreting this setback in terms of the " useful vote " requires clarification as to the
possible meanings of this concept. The technical and tactical factors constituted by the mechanical effect of the nature of the vote
and the fear of seeing Mr. Chirac precede Mr. Mitterrand played a marginal role. Fundamentally, however, it was a strategie
setback stemming from a calm repudiation by part of its electorale of the direction taken by the PCF. This repudiation was based
on a desire for unity and change which was reflected in électoral behaviour that was both determined and rational — in rnarked
contrast with thé disarray of 1958 and of enormous benefit to Mr. Mitterrand and his party. The significance of the presidential
vote was confirmed by the parliamentary elections which saw the decline of the communists continuing in areas where the PC
was weak, while in areas where it was firmly established the PC regained some ground when it appeared to be in a position to
ensure victory for the left, the unitary significance of communist dissidence being again apparent.
Abstract
The electoral setback suffered by the French Communist Party (PCF) in the 1981 elections was of unexpected proportions, the
only comparable precedent being that of 1958; however, the mechanisms involved and the significance of the 1981 result are
Citer ce document / Cite this document :
Platone François, Ranger Jean. L'échec du Parti communiste français aux élections du printemps 1981. In: Revue française de
science politique, 31e année, n°5-6, 1981. pp. 1015-1037.
doi : 10.3406/rfsp.1981.393989
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1981_num_31_5_393989CHEC
DU PARTI COMMUNISTE FRAN AIS
AUX LECTIONS DU PRINTEMPS 1981
FRAN OIS PLATONE ET JEAN RANGER
POUR
croissance entendu soixante-dix de où économiques autant voire représentation désaveu le tion ne fran débat une doute intervient giques libéraux plupart 14 1924 les se abord cette est aise juin en dramatisation le fondent dont communistes et générales plus doublement des PCF du 1962 pouvait plus morales nature la 1932 inscrit comme de son grave par le la corps France et grands a-t-il parlementaire Mais raisonnable pas ses clarté sociales Parti des terme le accompagner du mettant dans Mais électoral peut-être sur connu en contexte effectifs ont le du scores inquiétante connaît printemps et pays communiste recul un choix normal 1958 il qui la certes dans était en plus état environnement que du sérénité industriels ne encore est immédiat adhérents de depuis ou et question les modestes 26 de manquent un 1981 sans le pas pour prononcé après toute en avril premières crise parti fran plus été renforcement on quelques ne marquent absurde les 1968 de 1981 puisque son les inactifs aiguë brutalement ais sont communistes avait pas tout longs sans historique ait mécanismes de histoire années élection confirmé les de imaginer pas doute froid vraiment au enregistré mois ces un profondes En retombées la deux négligeables du long échec mauvais de quelque dont réduite société aussi électorale une PC pour son présidentielle économiques consultations le une issue des interpréta majeur a-t-il comme Hypothèse campagne sentiment essentiel existence psycholo difficultés politique en sorte résultats années réelle vu 1958 1015 crise Bien Sans un sa le la Fran ois Platone et Jean Ranger
Cependant la rupture de union de la gauche en 1977-1978 et la
virulence des controverses entre socialistes et communistes avaient
certainement modifié le climat politique dans un sens qui était guère
favorable au PC Ainsi le recrutement se ralentissait visiblement dès
1979 et ardeur militante était moins soutenue Aux élections
européennes de 1979 la pénétration communiste dans le corps
électoral avait été la plus étroite on ait enregistrée depuis la guerre
119 des électeurs inscrits) mais ce résultat inscrivait dans une
faible participation électorale et le PC maintenait son influence
relative de 1978 206 des suffrages exprimés incapacité donc
mobiliser son électorat mais sans évasion trop marquée En revanche
les élections partielles révélaient quelquefois des fuites en faveur du
Parti socialiste surtout quand celui-ci paraissait incarner valablement
aspiration unitaire toujours présente dans le peuple de gauche Le
second tour une élection législative partielle dans la
2e circonscription de Aveyron le 30 novembre 1980 avait même
laissé paraître un signe plus grave malgré la consigne explicite de la
direction communiste les électeurs du PCF avaient dans leur
majorité reporté leur vote sur le candidat MRG En somme dans
électorat des manifestations sporadiques indiscipline
voire indépendance telles on en voyait plus guère depuis
ingrate pratique de la tactique classe contre classe de la fin des
années vingt au début des années trente Aucun de ces indicateurs
imposait cependant idée un effondrement électoral du PC auquel
ont vraiment cru au 26 avril ni les militants ni les spécia
listes des études opinion ni la plupart des observateurs du
phénomène communiste compris est-il besoin de le dire les
signataires du présent texte
Deuxième trait des scrutins de 1981 non moins préoccupant pour
le PC ce recul une ampleur inattendue se produit vingt-trois années
après la naissance de la Cinquième République sans que le dommage
initial que celle-ci avait causé électoral communiste ait jamais été
réparé Le tableau qui rappelle les étapes du vote communiste aux
élections générales suggère discrètement que les trois moments de
puissance qui jalonnent les dix années électorales de la Quatrième
République pourraient bien être exception somme toute assez brève
dans un parcours ensemble plus terne Sous la Troisième Républi
que ce serait la construction une audience électorale nationale
bornée par influence et organisation une gauche non communiste
solidement présente sur le terrain Sous la Cinquième République on
assisterait la réapparition de ce dispositif après la mutation imposée
1016 échec du PCF aux élections de 1981
par le gaullisme et la reconstruction une gauche réformiste ayant
enfin accepté agonie du radicalisme et le jeu loyal de la social-
démocratie En avril et juin 1981 le Parti communiste se situe ainsi
au plus bas niveau atteint depuis les élections législatives du 26 avril
1936 en pourcentage aux électeurs inscrits sinon tout fait en
pourcentage aux suffrages exprimés La perte du quart de sa clientèle
ajoute peu près entièrement la perte de même ordre il avait
enregistrée en 1958 Dès lors on ne peut se défendre envisager la
répétition une même séquence historique dans laquelle le Parti
communiste après ce sérieux revers stabiliserait plus ou moins son
influence moyenne échéance Aller au-delà et prévoir un nouveau
décrochage serait entrer dans le schéma du déclin tendanciel que rien
ne permet hui de soutenir avec certitude On peut simplement
efforcer éclairer les mécanismes du recul de 1981 pour tenter un
rapprochement avec le précédent de 1958 et en tirer éventuellement
quelques hypothèses sur avenir du communisme électoral en France
Tableau Tableau général des suffrages communistes métropole
Elections Suffrages communistes* inscrits exprimés
1924 Chambre des Députés ................... 875 812 79 9.5 des 1er tour)............ 063 943 93 114 1928
1932 des Députés 794 883 69 84
1936 Chambre des 1er 487 336 126 15.4
1945 Assemblée constituante .................. 005 336 203 26.1
Juin 1946 Assemblée constituante............... 119 111 20.7 25.7
Novembre 1946 Assemblée nationale ........... 489 288 219 286
Assemblée nationale...................... 1951 056 605 206 269**
1956 514 403 259**
1958 nationale 1e 907 763 143 19.2 tour).............
1962 Assemblée 1e 003 553 145 218
1967 1e1 029 808 178 225
1968 nationale 1e1 435 357 157 200
1969 Présidence de la République 1er tour ..... 779 539 166 21.5
Assemblée 1e1 085 008 1973 tour ............ 170 214 <

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