L école primaire en France sous la troisième republique
350 pages
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L'école primaire en France sous la troisième republique

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- .,,..^.,..smEDl3C^TlOHUW^w.1^ 2 JOSEPH VAUJANY o io> °COLE PRIMAIRE PÎ>_ICC FKAiNCEEN sons LA TROISIICME IIËI'IJBLKHJE LES LOIS FONDAMENTALES —L'KCOLK NOUVELLE T/ÉVOLUTION DE I/ÉCOLE Librairie académique PERRJN et C". I BRA RYL wn\; icfiR7 ; i-^ï: .-.-.THE Ou........ FOR STUDIOS m EDUCATION JOSEPH VAUJANY L'ÉCOLE PRIMAIRE EN FRANCE sous LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE LES LOIS FONDAMENTALES L*ÉCOLE NOUVELLE - l'ÉVOLUTION DE l'ÉCOLE v!/^ PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE PERRIN ET 0% LIBRAIRES-ÉDITEURS QUAI DES35, GRANDS-AUGUSTINS, 35 1912 Tous droit» de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. PRÉFACE On a voulu faire de l'école une grande chose : l'initiatrice du progrès moderne. Et l'organisation en était définitive. Jules Ferry ne pouvait admettre que jamais l'on touchât au principe des lois scolaires : laïcité et mo- »rale humaine. C'était le « pilier d'airain ade l'école nationale, Tâme de la démo- ».cratie que l'on avait fondée de tous,On espérait ainsi la réconciliation cependant,dans une France meilleure. Et l'établir, il eutautour de l'école, et pour y des querelles. C'est qu'un idéal nouveau s'opposait à un idéal ancien : antagonisme des idées morales, religieuses ou irréli- gieuses. Les puissances qui conduisent le monde : État, Églises, Science, Philoso- VI PRÉFACE phies, aspirent à façonner l'enfant selon leurs méthodes, et c'est, tout de suite, l'opposition des forces qui se heurtent, inconciliables.

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- .,,..^.,..smEDl3C^TlOHUW^w.1^
2 JOSEPH VAUJANY
o io> °COLE PRIMAIRE
PÎ>_ICC
FKAiNCEEN
sons LA TROISIICME IIËI'IJBLKHJE
LES LOIS FONDAMENTALES
—L'KCOLK NOUVELLE T/ÉVOLUTION DE I/ÉCOLE
Librairie académique PERRJN et C".I BRA RYL
wn\; icfiR7
; i-^ï:
.-.-.THE Ou........
FOR STUDIOS m EDUCATIONJOSEPH VAUJANY
L'ÉCOLE PRIMAIRE
EN FRANCE
sous LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE
LES LOIS FONDAMENTALES
L*ÉCOLE NOUVELLE - l'ÉVOLUTION DE l'ÉCOLE
v!/^
PARIS
LIBRAIRIE ACADÉMIQUE
PERRIN ET 0% LIBRAIRES-ÉDITEURS
QUAI DES35, GRANDS-AUGUSTINS, 35
1912
Tous droit» de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.PRÉFACE
On a voulu faire de l'école une grande
chose : l'initiatrice du progrès moderne. Et
l'organisation en était définitive. Jules Ferry
ne pouvait admettre que jamais l'on touchât
au principe des lois scolaires : laïcité et mo-
»rale humaine. C'était le « pilier d'airain
ade l'école nationale, Tâme de la démo-
».cratie que l'on avait fondée
de tous,On espérait ainsi la réconciliation
cependant,dans une France meilleure. Et
l'établir, il eutautour de l'école, et pour y
des querelles. C'est qu'un idéal nouveau
s'opposait à un idéal ancien : antagonisme
des idées morales, religieuses ou irréli-
gieuses. Les puissances qui conduisent le
monde : État, Églises, Science, Philoso-VI PRÉFACE
phies, aspirent à façonner l'enfant selon leurs
méthodes, et c'est, tout de suite, l'opposition
des forces qui se heurtent, inconciliables.
La réforme éducative, dans Tordre pri-
maire, est donc une œuvre complexe, aux
principes contestés, aux applications discu-
tables; et d'une importance telle, qu'elle ne
peut laisser personne indifférent, aux heures
surtout où les esprits sont troublés et où
chaque parti, dans une lutte ardente, cherche
un appui à l'école même.
Mais des conséquences arrivent, qui s'op-
posent aux principes ou, du moins, à cer-
taines espérances. Ainsi pour le patriotisme.
« Qui aurait pu penser qu'après trente ans
de République nous assisterions à une crise
du patriotisme à l'école? » Tel est le cri de
surprise de M. Goblet, devant une pareille
aventure. Et ce résultat imprévu est bien le
plus cruel démenti qui pût être infligé à
l'optimisme des fondateurs de l'école laïque.
On avait voulu une religion de la patrie,
gardienne des impérissables espoirs, et voilà
que l'idée sainte de patrie n'est plus intan-PREFACE VU
—gible. Ainsi pour la neutralité religieuse,
qui, périodiquement, subit une crise et sus-
—de douloureux conflits.cite Ainsi pour
l'obligation scolaire, qui n'assure plus, en
présence du nombre croissant des illettrés,
la diminution progressive de l'ignorance po-
—pulaire. Ainsi pour la morale, qui devait
être si simple, si universellement acceptée,
si pratiquement efficace, et qui propose les
plus inquiétants problèmes à tant de hardis
théoriciens.
On en peut indiquer les causes : la poli-
tique d'abord, qui, de plus en plus, sollicite
l'instituteur; et l'attitude aussi de .Jules Ferry
qui a, pour ainsi dire et dans une certaine
mesure, livré l'école à l'évolution incessante
de l'esprit du maître, ainsi qu'aux hasards
des variations de la société et des idées, en
voulant et en croyant l'ouvrir aux diverses
formes du progrès de l'humanité. C'estpour-
quoi il est utile de pénétrer l'essence même
des lois fondamentales.
11 serait décevant, d'autre part, de n'envi-
sager que le point de vue politique. A cetVIII PRÉFACE
endroit, c'est comme une affaire jugée : on a
organisé Técole pour des raisons politiques;
on taxe de manœuvre intéressée toute tenta-
tive de critique ou de contrôle. C'est une
tactique générale constante sous la Troisième
République. On ne peut mieux obscurcir une
question difficile. Il faut donc, d'abord, et
parti-sincèrement, laisser toutes querelles
culières entrer régions sereinespour dans les
de la pensée et des doctrines.
reste, les réformateurs nousDu condui-
eux-mêmes. C'est au nom d'un systèmeront
en faisant intervenir l'Etatmoderne,et qu'on
voulu régénérer l'école. C'est cela qu'il fauta
voir et non pas seulement les manifestations
morbides actuelles d'un régime scolaire en
décadence.
Qu'on ne s'étonne pas alors, si ce livre,
parfois, dépasse les limites de l'école pri-
maire; c'est que les différentes questions se
tiennent, dans une mutuelle subordination,
principes quiet dépendent des dominent tout
l'enseignement.

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