L'épave romaine Grand Ribaud D (Hyères, Var) - article ; n°1 ; vol.8, pg 5-180

Hesnard Antoinette, Marie-Brigitte Carre, Michel Rival, Βernard Dangréaux

Description

Archaeonautica - Année 1988 - Volume 8 - Numéro 1 - Pages 5-180
176 pages

Informations

• Publié par: ARCHAEONAUTICA
• Publié le: 01 janvier 1988
• Nombre de lectures: 181
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 31 Mo

Extrait

Antoinette Hesnard
Marie-Brigitte Carre
Michel Rival
Bernard Dangréaux
Michel Thinon
M. Blaustein
Dumontier
A. Chéné
Philippe Foliot
H. Bernard-Maugiron
L'épave romaine Grand Ribaud D (Hyères, Var)
In: Archaeonautica, 8, 1988. L'épave Grand Ribaud D. pp. 5-180.
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Hesnard Antoinette, Carre Marie-Brigitte, Rival Michel, Dangréaux Bernard, Thinon Michel, Blaustein M., Dumontier , Chéné A.,
Foliot Philippe, Bernard-Maugiron H. L'épave romaine Grand Ribaud D (Hyères, Var). In: Archaeonautica, 8, 1988. L'épave
Grand Ribaud D. pp. 5-180.
doi : 10.3406/nauti.1988.1135
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/nauti_0154-1854_1988_mon_8_1_11355
A. HESNARD, M. M.-B. THINON, CARRE, M. BLAUSTEIN M. RIVAL, Β. et DANGRÉAUX, M. DUMONTIER avec (texte) la collaboration de
A. CHÉNÉ, PH. FOLIOT, avec la collaboration de
H.BERNARD-MAUGIRON (documents)
L'ÉPAVE ROMAINE GRAND RIBA UD D
(HYÈRES, VAR)
ARCHAEONAUTICA, 8
du Ministère Ouvrage Sous-Direction de la publié Culture de avec et l'Archéologie de le la concours Communication,
ÉDITIONS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
15, quai Anatole France — 75700 PARIS
1988 Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, 1988
ISSN 0154-1854
ISBN 2-222-04117-1 La fouille de l'épave Grand Ribaud D a été réalisée en deux campagnes, du 8 juillet au 12
août 1983 et du 15 juin au 30 juillet 1984. Elle est l'oeuvre du Centre Camille Jullian (Université
de Provence, C.N.R.S.) auquel une grande partie de l'équipe est rattachée. Elle a été subventionnée
par le Ministère de la Culture et la Municipalité d'Hyères. \J Archéonaute et l'appoint technique
de la Direction des Recherches archéologiques sous-marines ont été accordés au chantier pour les
deux campagnes.
La direction de la fouille a été assurée par A. Hesnard (Centre Camille Jullian, C.N.R.S. -
Université de Provence) assistée de M.-B.Carre (Ecole Française de Rome).
Ont participé aux deux campagnes, 1983 et 1984, sur Y Archéonaute commandé successivement
par le Major J.-B. Rota et le Maître principal J.Bénard : G.Dauphin et A.Vicente (D.R.A.S.-M.),
H.Bernard-Maugiron, L.Bochaton, A.Chéné (Centre Camille Jullian, C.N.R.S.), J.-P.Cuomo (Centre
Camille Jullian, C.N.R.S.), J.-Cl. Hurteau (Institut de Recherche sur l'Architecture Antique,
C.N.R.S.), M.-P.Jézégou (Université de Libreville), A.Magania, B.Raffone (Université d'Urbino),
Ch.Van der Mersch de Louvain) . A la campagne de 1983, H. Bernard (Direction des
Antiquités de Charentes-Poitou), J.-Y.Empereur (Ecole Française d'Athènes), Ph.François (informat
icien, G.R.T.C., C.N.R.S.), M.L'Hour (D.R.A.S.-M.), L.Long (D.R.A.S.-M.), P.Magania, C.Mouttet
(photogrammètre, S.E.T.P.), et pour quelques jours ATchernia. A celle de 1984, E.Berto (Service
de l'archéologie sous-marine de Catalogne), A.Chèle (Université de Perpignan), B.Dangréaux
(Centre archéologique municipal de Grenoble), C.Descamps (Université de Ph.Foliot Camille Jullian, C.N.R.S.), J.Gachet (Université de Provence), X.Nieto (Service de
l'Archéologie sous-marine de Catalogne), D.Quaini, J.Ramone, I.Rodriguez (Service de l'Archéo
logie sous-marine de Catalogne).
La fouille a reçu une aide à divers titres du Conseil Général du Var et de la Direction
départementale de l'Equipement (prêt et aménagement du terrain pour la base à terre), de la
COMEX et de la SETP dans le cadre d'une mise en oeuvre expérimentale de chambres métriques
de prises de vues sous-marines.
Les deux campagnes ont compté 68 jours parmi lesquels 47 jours de plongée dont 36 à partir
de Y Archéonaute. Le nombre de plongées s'est élevé à 820, soit une moyenne journalière de 17,5
plongées représentant chacune environ 50 minutes de travail.
Nos remerciements vont à tous ceux qui nous ont aidés, plus particulièrement à nos voisins
et fidèles amis de la presqu'île de Giens qui nous ont très amicalement accueillis et nous ont facilité
la vie quotidienne à terre, à P.Bruno qui a assuré les transports du matériel et le montage et
démontage du camp à terre, aux inventeurs de l'épave, MM. A.Coduri et M.Dumontier qui nous
ont eux aussi aidés à plusieurs reprises.
L'étude et la publication se sont effectuées dans le cadre du Centre Camille Jullian, avec une
subvention accordée par le Ministère de la Culture. Les photographies sont, sauf exception, de
A.Chéné et Ph.Foliot, les dessins de B.Dangréaux et M.Rival. Les radiographies des concrétions
ont été effectuées par la Société Générale Médicale de Marseille1, et les moulages par
H.Bernard-Maugiron. M.Blaustein et la SETP ont participé à l'expérience de photogrammétrie et
effectué les restitutions, et M.Thinon a procédé aux identifications des bois.
Nos lecteurs attentifs, exigeants et critiques, B.Liou, A.Tchernia, P.Pomey et J. Rougé nous
ont beaucoup aidés à améliorer la rédaction du texte. Enfin, G.Monthel nous a aidés au montage
des planches d'illutration. Nous les remercions tous vivement.
1. Que M.Y. Oller et Mme E.Minaret trouvent ici nos remerciements très amicaux pour leur aide généreuse
et pour le temps qu'ils ont consacré à faire ces radios. La qualité des documents qu'ils nous ont fournis en témoigne. 5
SOMMAIRE
Avant-propos 11
I - LE SITE 14
1 — Introduction : les épaves à dolia 14
1.1. Des transports de dolia ou en doliai 14
1.2. Commerce du vin et dolia 14
2 — Le site 16
2.1. La fouille : les grandes étapes 16
2.2. Description du site 34
II - LA CARGAISON ET LE MATÉRIEL DE BORD 35
1 — Les dolia 35
1.1. Le contenu des dolia 35
1.2. Le catalogue : de lourds tessons par milliers 36
1.3. Les timbres 40
2 — Les amphores 47
2.1. Introduction : amphores de cargaison et amphores de bord 47
2.2. Les amphores Dr.2-4 pompéiennes 47
2.3. Les autres amphores 52
2.4. Les amphores : étude quantitative 57
2.5. Tableau récapitulatif des timbres 62
3 — La céramique 68
3.1. Catalogue des formes 68
3.1.1. La vaisselle de table 68
3.1.2. La de cuisine 78
3.2. La céramique : étude quantitative 83 10
4 — Autres objets et outils 92
5 — Répartition et données quantitatives 96
5.1. Un navire retourné 96
5.2. Répartition des objets : quelle partie du navire ? 98
III - LE NAVIRE 106
1 — Les vestiges du navire 106
1.1. Les éléments de la coque 106
1.2. Le gréement et l'équipement 113
2 — Quelques hypothèses de restitution 127
2.1. Disposition de la cargaison 127
2.2. Calcul du port en lourd théorique 130
2.3. Un modèle théorique de navire 137
2.4. Port en lourd : les données et les différentes estimations 140
IV - CONCLUSIONS 143
1 — Origine des dolia et du navire 143
2 — Le dernier voyage : 144
2.1. Point de départ du dernier voyage 144
2.2. Le naufrage 144
2.3. Date du naufrage 145
3 — L'équipage : nombre, fonctions 145
4 — Les navires à dolia 149
5 — Le Grand Ribaud D et les importations de vins italiens en Gaule 154
Annexe 1 — Photogrammétrie, technique de prise de vue et précision de la
restitution 157
Annexe 2 — Techniques de terrain et de traitement des données 165
Annexe 3 — Détermination des bois 167
Annexe 4 — Fabrication des dolia 171
BIBLIOGRAPHIE 173 AVANT-PROPOS
La publication d'une fouille est un genre littéraire dont les règles ne sont pas clairement
établies. Si les critiques et les recommandations de toutes sortes ne manquent pas, les modèles
satisfaisants sont rares. Dans le domaine de l'archéologie sous-marine, les trois seules publications
d'un site que les auteurs considèrent à juste titre comme leur publication définitive, présentant et
intégrant les données de la fouille et l'étude ultérieure du matériel sont celles de l'épave byzantine
de Yassi Ada2, l'épave de Cavalière3 et celle de Marsala4.
L'épave Grand Ribaud D n'a certes rien de comparable avec elles, mais nous avons tenté nous
aussi de proposer un rapport définitif dans le même esprit que celui de G. Bass et F. Van
Doorninck : publier à la fois une synthèse de la documentation fournie par le site et les
interprétations proposées par les fouilleurs. Les épaves de Cavalière et de Marsala ayant peu de
matériel n'ont pas posé les mêmes problèmes