La comédie de Dancourt, 1685-1714; étude historique et anec dotique

Charles Barthélemy, Florent Carton Dancourt

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• Dancourt

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• Langue: Français
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Extrait

f.A COMKIUK
D A N C U R T01 DU MEME AITEURVRAGE
DANS I.A l;l IlI.IOTH Éy r E CHARPENTIER
à 3 fi'. 50 If volume
LES CONFESSIONS DE FRÉRON (1719-I77C}. Sa vio. souvenirs
intimes et arecdotiques. Ses pensées 1 vol.
PARIS. I M !• Il iM r. nu: kmii.e martinet, hue mignon, 2.LA EOyRGEOISIE ET LE PAYSAN SUR LE THEATRE
1"=AU XVI SIÈCLE
LA COMÉDIE
DE
DANC l R T
168:)- 171 4
ÉTUDE ETHISTORIQUE ANECDOTIQUE
PAR
CH. BARTHÉLÉMY
Jpludie le siècle de Louis XIV dans
ses poètes dramatiques; les coiiKidies de
ce t(Miips-là sont pour uioi des histoires;
cl les auteurs qui méritent peu d'alten-
tion, comme écrivains, semblentme tou-
jours curieux comme monuments.
iriE0FFR(jY, Cûurs tle iilltmlure dramatique.
PARIS
G. CHARPENTIER, EDITEUR
13, RUE DE GRENELLE-SAINT-GERMAIN.
1882
Tous droits réserves7Q4-I
h: 6 S'IDÉE ET PLAN DE CETTE ÉTUDE
lecture n'est plus instructive, plus at-Aucune à la fois
trayante, voire plus amusante que celle des mémoires histo-
riques et anecdoliques que nous ont légués en si grande
abondance les doux derniers siècles. Mais, à force de creuser
et d'exploiter cette mine, on est bien près de l'avoir épuisée;
moyens d'informations, car ceil faut donc recourir à d'autres
que l'on trouve et ce que l'on publie, quand même, en ce
genre, n'est guère plus qu'une série de redites ou purement
scandaleuses ou insignifiantes, qui n'ajoutent rien à la somme
déjà acquise des renseignements vraiment dignes de foi sur
une époque. D'oi!i il arrive que, continuant à servir le public
—suivant ses goûts, faute de mémoires authentiques, on
en compose que l'on donne pour véritables.
Cependant, à défaut de mémoires historiques ou anecdo-
tiques, il est un genre de renseignements tout aussi dignes
de foi et d'attention de la part de l'hisiorien et du lecteur,
que l'on possède, mais que l'on ne pense pas à étudier et à
tirer de l'oubli depuis plus d'un siècle,oîi ils sont tombés
au moins. Nous voulons parler des œuvres de théâtre, des
comédies des principalementdeux derniers siècles, du dix-
septième. Ce sont cependant là des Mémoires d'un intérêt,
d'un attrait bien autrement puissants que leurs devanciers
12 IDÉE ET PLAN DE CETTE ÉTIDE.
ou plutùt liMii's coiilemporains. et l'on étonnerait certes fort,
est, bien des esprits et meilleurs, desà riieure (lu'il des
plus en éveil, en leur disant, par exemple, que Dancourt est
de la bourgeoisie, ni plus ni moinsle Saint-Simon que le
fanieuxdue est le peintre des hautes classes et delà royauté
deux, Dancourt, ontelle-même. Tous Saint-Simon et vécu
à la même époque ^, et chacun de ces honunes d'esprit et
d'observation l'a étudiée, l'un sous la forme du récit, l'autre
dialogue cette dernièr(; façon de narrersous celle du ; est
bien autrement vive (|ue la première, car, au lieu de peindre
choses, les laisse parler, agirles personnages elles elle et
ainsi eux-mêmes, en les abandonnant à leurse révéler
geste naturel.
de trente ans, Dancourt a travaillé pour laPendant plus
scène du Tiu''àtr('-I""rançais, à la composition de ces curieux
nuMuoires bourgeoisie de sonet instructifs de l;i temps, qui
forment le recueil à la fois si précieux et si amusant de ses
comédies.
Ce sont d'un nouveau genre (jue nousces rncmoircfi
essayons de faire connaîtn; aujourd'hui, par une étude histo-
rique et anecdiilique el des citations choisies et annotées-;
l'i'pigraplie, empruntée à un éminent criti(|ue 1 ittéraire du
ciunmcncement de notre siècle, domie la noie, le ton el
révèle de celte étude d'un genre nouveau,toute l'importance
(jeolfroy écrivait, en l'an \ :
<( le siècle Louis XIV dans ses poèt(>sJ'i'tuilit! (le dra-
inatiqiies; les ronicdies de ce lcm\)s-\k sont pour moi
(les liistoires; cl les auteurs qui méritent peu d'alten-
107."), siirvcciil lnMiti'-se|it1. Né r-a Saint-Siimm ans à
i»ancoiirt.
'2. nonibri! irélyuiDliiiçii'sSurtout |)Our un cerlaiii irexiu'essiuii
cl (i'nri^iiies, (i(! ni<cnrs, coutumes, usagns, de. Ces note?, assez
niindirousos, sont le moindre allrail d'une étude cene p;ts de
^rnre dont elles fonueiit d'ailleurs le compléMienl nécessaire et
indis|iensal)ie.