La femme, ses vertus et ses défauts; ouvrage tiré des oeuvres du p. Caussin. Entièrement fondu, corrigé et augmenté par Bathild Bouniol

Nicolas Caussin, Bathild Bouniol

Description

|00 I =00 Ico ^CD "co Garoiv--aiivi LA FEMME SES VERTUS ET SliS DÉFAUTS FEMMELA ET SES DÉFAUTSSES VERTUS i!UVi:.\r.K TIRÉ DES ŒUVRES DU P. CAUSSIN N ÉK N r 1 K II !•;M K\T R K F X D U , C K » I G li) IC T A l' OM K 1 l'AR M. BATHILD BOUNIOL 1-: o\D !•: V X 1 M i: i; rs i r i /h ÇT ?&^ Ç^ PARIS BERCHE ET TRALIN, LIBRAIRES -ÉDITEURS S2, Rue Bonapartk, 82 p;n face le Grand Spiiiinaire de Saint-Sulpice 1870 i4C ?1DI HISTOIRE D'UN VIEFI LIVRE DE AUTEUR.SON QU IL NE FAUT PAS JTGKR LES LIVRES SUR l'apparence, f'/est le cas plus que amais de dire, avec lej poëte latin : Habent sua ta llbcUi. Il a defa y cela bien des années, une après-midi, dans Ta- telier d'un peintre, mon ami, atelier dont je Taisais volontiers mon caijinet de tra\ail, en fu- retant au fond d'une armoire qui servait de bibliotlièc|ue en même temps que de vestiaire, d'office, de bùclier, etc. parmi d'autres livres ; plus ou moins dépareillés, surj'en avisai un le- quel je mis aussitôt la main, à l'iiitention ;te chrétien, autantet, ET DE SOx\ AUTEUR. 3 que jen pouvais juger, religieux et prèlie, fjii- sait le tableau desvertus àpratiquer danschacun de ces états, comme des vices et des fautes à éviter. Ce sujet en lui-même n'avait rien de bien nou- veau, et je connaissais maints écrits, livres ou sermons, sur le même thème, sauf quelques m.- était banal, jeriautes. Mais si le fond n'eus be- soin lire quelques pages pourjuger qu'ilque de forme.

Sujets

• Women

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 11
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 18 Mo

Extrait

|00
I
=00
Ico
^CD
"coGaroiv--aiiviLA FEMME
SES VERTUS ET SliS DÉFAUTSFEMMELA
ET SES DÉFAUTSSES VERTUS
i!UVi:.\r.K
TIRÉ DES ŒUVRES DU P. CAUSSIN
N ÉK N r 1 K II !•;M K\T R K F X D U , C K » I G li) IC T A l' OM K 1
l'AR
M. BATHILD BOUNIOL
1-: o\D !•: V X 1 M i: i; rs i r i
/h ÇT ?&^
Ç^
PARIS
BERCHE ET TRALIN, LIBRAIRES -ÉDITEURS
S2, Rue Bonapartk, 82
p;n face le Grand Spiiiinaire de Saint-Sulpice
1870i4C
?1DIHISTOIRE D'UN VIEFI LIVRE
DE AUTEUR.SON
QU IL NE FAUT PAS JTGKR LES LIVRES
SUR l'apparence,
f'/est le cas plus que amais de dire, avec lej
poëte latin : Habent sua ta llbcUi. Il a defa y
cela bien des années, une après-midi, dans Ta-
telier d'un peintre, mon ami, atelier dont je
Taisais volontiers mon caijinet de tra\ail, en fu-
retant au fond d'une armoire qui servait de
bibliotlièc|ue en même temps que de vestiaire,
d'office, de bùclier, etc. parmi d'autres livres
;
plus ou moins dépareillés, surj'en avisai un le-
quel je mis aussitôt la main, à l'iiitention <bi
12 HISTOIRE D'UN MEUX LIVRE
vapin chargé d'allumer le poêle. Et en vérité, le
volume en question ne semblait pouvoir être
mieux utilisé, tout poudreux et mal couvert d'un
débris de carton qui laissait entrevoir les pre-
miers feuillets tout chitfonnés, flétris, racornis,
rongés des rats et piqués des vers. Si malpropre
était cet atlreux bouquin, que je fus tenté de
mettre mes gants avant d"y toucher, et si je
abstins, ce; fut avecm'en la certitude que j'au-
rais la facilité deme laver les mains après l'avoir
feuilleté.
Je le pris donc et je l'ouvris, mais non sans
quelque désappointement, en m'apercevant que,
les premières pages ayant été arrachées, le titre
manquait. Je cherchai la table, la table pareille-
avait disparu.ment Le livre,du reste, malgréson
apparence peu séduisante, quandj'eus surmonté
etma première légitime répugnance, neme pa-
rut plus aussi digne de mépris. D'une date assez
ancienne, mais bien imprimé, dans im beau et
large caractère, avec de grandes marges, il piqua
curiosité par les titresma singuliers de la plupart
des chapitres, roulant sur des sujets qui ne pou-
vaient m'être inditïérents. 11 se composait de plu-
sieurs parties dont chacune était une sorte de
traité relatif aux])ersonnages importantsles plus
de la société : le Prélat , le (Tentilhomme , la
Dame. etc. L'auleur. m<)rali<>;te chrétien, autantet,