La métropole de Bretagne (suite) - article ; n°4 ; vol.32, pg 509-529
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Annales de Bretagne - Année 1917 - Volume 32 - Numéro 4 - Pages 509-529
21 pages

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Publié le 01 janvier 1917
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Langue Français
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La métropole de Bretagne (suite)
In: Annales de Bretagne. Tome 32, numéro 4, 1917. pp. 509-529.
Citer ce document / Cite this document :
La métropole de Bretagne (suite). In: Annales de Bretagne. Tome 32, numéro 4, 1917. pp. 509-529.
doi : 10.3406/abpo.1917.1467
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391X_1917_num_32_4_1467LA METROPOLE DE BRETAGNE
{suite)
CHAPITRE II
Catalogue ©pisoopal
La bihuographif. des notices épiscopales est complétée soit par la pre
mière partie du présent travail, soit par V Histoire de Dol. Nous avons cru
inutile d'emprunter à celle-ci nombre de traits ou de références qu'il sera
naturel d'y chercher, l'ouvrage d'aujourd'hui n'ayant pas pour but de
remplacer le précédent, mais bien de le continuer, et d'ouvrir la voie à de
meilleures études.
1. S. Samson. — Fondateur de l'Abbaye épiscopale de Dol.
Mort vers 565.
2. S. Magloire. — Successeur du précédent, d'après la vito
Maglorii, qui est du Xe siècle.
3. S. Budoc. — du d'après la vita
Maglorii.
4. S. Genève. — Aucun document ne dit vers quelle année
il vivait; nous pouvons affirmer uniquement que son
culte existait dans l'Eglise de Dol.
5. S. Leucher. — Mentionné dans la vita Samsonis, il
rait être placé vers la fin du VIe siècle.
6. Tiernmaël. — C'est l'évêque à qui l'auteur de la vita
Samsonis a dédié son travail; ce, qui permet de placer
Tiernmaël dans les premières années du VIIe siècle.
7. Restoald. — Evêque douteux, qui aurait vécu vers QW.
8. Wrval. — Prédécesseur de Turiau, d'après la /a vita
Turiavi, qui est de la seconde moitié du IXe siècle.
9. S. Turiau. — On peut le placer dans la seconde moitié
du VIP siècle, si l'on veut.
10. S. Jumel. — L'archevêque Festien le disait contemporain
du pape Adrien Ier (772-795). 5'û LA MÉTROPOLE DE BRETAGNE.
11 . Haëlrit. — II vivait vers 842 (D.
12. Salocon. — II vivait vers 848 (Schisme breton, p. 427
et sq.). H fut destitué par la politique de Noménoé,
malgré les protestations de Léon IV.
13. Pestien. — On le rencontre de 859 à 869 (Eod. /oc, p. 446
et sq). De son temps eurent lieu les premières négoc
iations (avec Nicolas 1er) pour l'obtention du pallium.
14 . Main Ier. — II vivait au temps de Jean VIII (872-882), qui
voulut le ramener à l'obédience de Tours (Eod. loc,
p. 462).
15. Jean Ier. — II fut évêque de Dol et abbé de la Croix-Saint-
Leufroy (Eod. loc, p. 462). On ne peut fixer avec cer
titude le moment où il a vécu f2>.
16. Lowenan. — II vivait au commencement du Xe siècle
(Eod. loc, p. 463).
17. Agan. — On le voit en mai 930 (Eod. loc, p. 463).
18. Wichoen. — II paraît dans. la seconde moitié du Xe siècle.
De son temps, Jean XIII protesta en faveur de
Tours W.
(1) Cf. Dn.NF, Schisme breton, p. 423 et sq.
(2) Je ne vois pas de raison suffisante pour ranger Jean Ier avant
Haëlrit, mais il nie semble difficile de lui attribuer une place au Xe
siècle. Il ne faut pas oublier non plus que la vila Leutfredi, qui nous
révèle l'existence de noire Jean, ne nous permet guère de descendre après
Charles le Chauve. Peut-être serait-il assez juste de mettre l' évêque dolois
après Feslien, à un moment où les rapports réguliers de Salomon avec
Charles le Chauve, et la puissance du prince breton en Neustrie, expli
queraient la possession d'une abbaye, qui aurait été comme une pointe
avancée pour l'autorité bretonne et métropolitaine. La confiance que les
monastères avaient dans le roi de Bretagne est bien marquée par l'his
toire des moines de S. Lomer de Courbion, au diocèse de Chartres, qui
abandonnèrent leur maison vers 871, pour établir le corps de leur patron
dans l'Avranehin, à Patrilley (sous la protection bretonne, nécessaire
ment); ils furent trompés dans leurs espérances, mais le cas de la transla
tion reste caractéristique (Mabttxon, Act. sanct. 0. S. B., Saecul. IV,
Pars II, p. 240). — D'un autre côté, en remarquant les fortes incursions
normandes qui se produisirent dans notre pays à la mort de Salomon et
par le fait des dissensions bretonnes, j'ai l'impression que l'archevêque
de Dol a pu juger bon de chercher un refuge temporaire et d'emporter
des reliques pour payer l'hospitalité. Dans ce cas, il est naturel de placer
Jean Ier après Main Ier (voir Réginon, sous l'année 890; Migne, P. L., t. 132,
col. 133).
(3) Notons que Wichoen fut un féodal très puissant (Morice, Pr., I,
col. 30, 33). — Cf. Schisme breton, p. 463-464. LA MÉTROPOLE DE BRETAGNE. 511
19. Main II. — II figure en juillet 990 d).
20. Roland Ier. — Très douteux (Eod. loc, p. 464).
21. Ginguené. — On le rencontre après 1008 ^2), jusqu'en 1035,
ou après (Eod. loc, p. 464). Avec lui, le métropolitanat
breton semble atteindre son apogée (3).
22. Juthaël. — De 1039, environ, à 1076 te). — II vivait au
temps de la réforme de S. Léon IX et de S. Grégoire VII,
et fut déposé.
23. S. Gilduin. — Elu à la place de Juthaël. Refusé par Gré-
(1) Cet archevêque est aussi de famille féodale. Il a un neveu du même
nom, qui nous apparaît comme le premier seigneur de la baronnie de
Fougères (Morice, Pr., I, col. 350. Le Bouteiller, Notes sur Fougères,
II, p. 96 et sq.'j. Et cf. Schisme breton, p. 464.
(2) La Borderie, Recueil d'actes inédits des ducs de Bret., Rennes, 1888,
p. 3-4 et la note 17 de la p. 6.
(3) Même dans les actes passés dans le diocèse de Rennes, Ginguené
figure avant l'évêque diocésain; il paraît en tête de tous les évoques bre
tons, y compris celui de Nantes (P. de la Bigne-V., Cartul. de S. Georges
de Bennes, chartes 1, 14, 15, 47). Il est. en bonnes relations avec le monast
ère de Redon (A. de Cot-rson, Cartul. de Bedon, p. 248, 250). Au sud de
la Bretagne, et devant le roi de France, il prend son titre et sa place)
d'archevêque des Bretons (Martllon, Annal, ord. S. B., IV, 713), comme
auprès du métropolitain de Rouen (Round, Calendar, I, p. 37). Son frère,
Riva lion de Dol-Combour, entretient d'ailleurs de bons .rapports avec
Guillaume de Normandie (Round, l. c, p. 424). Il ne faut pas oublier que
Ginguené est conseiller du duc, et que la Chronique de Nantes conserve
son souvenir avec respect (La Rorderie, H. de Bret., III, p. 10-11, 16,
56-57). — Cf. Mabillon, Annales ordinis S. Benedicti, IV, 1707, p. 269,
386, etc. Morice, Pr., I, col. 357, 359, 367, 372-3, 376, 381, 382, etc. —
L'archevêque ne dut pas mourir dans un âge avancé: car une charte,
qui da'e de 1050, environ, montre que « la vicomtesse de Dol », sa mère,
lui survécut (La Borderie, Fondât, du prieuré de Saint-Pern, 1887, pièce 1).
La charte de 990, où figure l'archevêque Main II, dénombre parmi les
témoins un laïque appelé Jungeneu (Morice, Pr., I, col. 351). Nous verrions
volontiers ici le futur prélat de Dol, si le nom de Ginguené (avec ses
nuances de forme) était moins commun.
(4) Juthaël est témoin dans une donation à l'abbaye Saint-Georges de
Rennes, vers 1040-1041 (Morice, Pr., I, 393); et dans la fondation du
prieuré de Saint-Pauveur-des-Landes, vers 1040-1042 (l. c.. 394). — L'arche
vêque Juhael ligure dans un acte passé « au château de Dol, dans la
maison de Riwallon, le onzième jour après sa mort » (Mabillon, Annal,
ord. S. /?., IV. p. 386ï. On peut placer cet acte après 1066 et avant 1076.
— Riwal.on de Dol cul-il des biens en Angleterre ? C'est fort vraisemb
lable. Et l'archevêque reçut-il une part dans le dépècement des vaincus ?
Ce n'est pas impossible. La difficulté est d'identifier les noms que nous
offre le Domesday book. 512 LA MÉTROPOLE DE BRETAGNE.
goire VII, à cause de sa jeunesse, il consentit de bonne
grâce au choix d'Even.
24. Even. — De septembre 1076 à septembre 1081 ■*). — II
obtint le pallium; et il fut, mais cessa d'être métrop
olitain canonique.
25. Jean II. — Fils de Rivallon (Ier), seigneur de Dol-Com-
bour; et frère de S. Gilduin, chanoine de Dol, et de
S. Guillaume, abbé de Saint-Florent de Saumur <2),
Jean (Ier) de Dol-Gombour signala sa piété dans la fon
dation du prieuré de sous Dol, fondation
qu'il prit soin de munir de l'agrément papal <3). Il faut
placer cette construction monastique dans l'ann

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