Le livre commode des adresses de Paris pour 1692 par Abraham du Pradel (Nicolas de Blegny) suivi d appendices, précédé d une introd. et annoté par Édouard Fournier
408 pages
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Le livre commode des adresses de Paris pour 1692 par Abraham du Pradel (Nicolas de Blegny) suivi d'appendices, précédé d'une introd. et annoté par Édouard Fournier

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m H'* • ^r.' LIVRE COMMODE PARISDES ADRESSES DE TOME II MEMEOUVRAGES DU AUTEUR. la Butte des Moulins, suivie d'une étude his-Histoire de de Pierre Corneille à Paris,torique sur les demeures avec deux vues de la Butte en ijji et 1652. Beau vélin. fr.volume in-i8, papier j 50 Le Vieux Seconde édition, refondue et considérable-Neuf. ment augmentée. vol. gr. in- 18. 15 fr.3 des autres. 5° édition refondue etL'Esprit ment augmentée, i vol. in-iS. (Sous presse.) Imprimerie Gouverneur, G. Daupeley à Nogent-le-Rotrou. Caractères elzeviriens de la Librairie Daffis. LE LIVRE COMMODE ADRESSES DE PARISDES POUR 1692 par ABRAHAM DU PRADEL (NICOLAS DE BLEGNy) Suivi d'appendices, pricidé d'une introduction, et annoté par FOURNIEREDOUARD . Tome II PARIS Paul DAFFIS, éditeur-propriétaire DE LA BIBLIOTHÈQUE ELZEVIRIENNB rue Guénégaud7, DCCC LXXVIIIM 7 18S81QT EPICERIES DENRÉES DOMESTIQUES.ET AUTRES Epiciers et Droguistes,Pour le Bureau des la matière Medecinale'.voyez l'article de au ChevalMessieurs Jourdan rue saint Denis de la Truanderiez, Chabouilléblanc^ Lion rue Verrerie, durue de la Poterie, Mercier rue de la tiennent magasinBois rue Quinquempoix, etc., etc.domestiques, de Sucre, d'Huiles,d'Epiceries T. I,1. p. 164. qualifié «épicier2. Dans l'édit. précéd., p. ji, il est — seul,grossier, > — c'est-à-dire en gros et nommé d'huiles d'olive et des fruitscomme faisant « gros commerce article omisde Provence. » A la suite, se trouve cet autre ici Chevalier du Guet, fait venir : « M.

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m
H'*
• ^r.'LIVRE COMMODE
PARISDES ADRESSES DE
TOME IIMEMEOUVRAGES DU AUTEUR.
la Butte des Moulins, suivie d'une étude his-Histoire de
de Pierre Corneille à Paris,torique sur les demeures
avec deux vues de la Butte en ijji et 1652. Beau
vélin. fr.volume in-i8, papier j 50
Le Vieux Seconde édition, refondue et considérable-Neuf.
ment augmentée. vol. gr. in- 18. 15 fr.3
des autres. 5° édition refondue etL'Esprit
ment augmentée, i vol. in-iS. (Sous presse.)
Imprimerie Gouverneur, G. Daupeley à Nogent-le-Rotrou.
Caractères elzeviriens de la Librairie Daffis.LE
LIVRE COMMODE
ADRESSES DE PARISDES
POUR 1692
par
ABRAHAM DU PRADEL
(NICOLAS DE BLEGNy)
Suivi d'appendices,
pricidé d'une introduction, et annoté
par
FOURNIEREDOUARD
. Tome II
PARIS
Paul DAFFIS, éditeur-propriétaire
DE LA BIBLIOTHÈQUE ELZEVIRIENNB
rue Guénégaud7,
DCCC LXXVIIIM7 18S81QTEPICERIES
DENRÉES DOMESTIQUES.ET AUTRES
Epiciers et Droguistes,Pour le Bureau des
la matière Medecinale'.voyez l'article de
au ChevalMessieurs Jourdan rue saint Denis
de la Truanderiez, Chabouilléblanc^ Lion rue
Verrerie, durue de la Poterie, Mercier rue de la
tiennent magasinBois rue Quinquempoix, etc.,
etc.domestiques, de Sucre, d'Huiles,d'Epiceries
T. I,1. p. 164.
qualifié «épicier2. Dans l'édit. précéd., p. ji, il est
— seul,grossier, > — c'est-à-dire en gros et nommé
d'huiles d'olive et des fruitscomme faisant « gros commerce
article omisde Provence. » A la suite, se trouve cet autre
ici Chevalier du Guet, fait venir
: « M. Petit, Chef au
prenoit à labeaucoup de cafîé, de cacao, etc. » Chef se
cour et dans les grandes hôtelleries avec le sens qu'il 3 en-
Richelet chef de gobelet, chefcore. On disoit suivant :
d'échansonnerie, chef de panneterie, etc.
l'Epine, à l'enseigne de la Ville« Lion, rue Jean de3.
de Tours, tient magasin de fruits secs, d'eaux de vie, et de
diverses autres sortes de drogueries. » Édit. 1691, p. 31.6 Le Livre commode.
M. Barre rue Quinquempoix', tient grand
magasin de Sucre, 2.rafinage de Rouen
Le Sieur Chambellan rue de Baffroy fauxbourg
saint Antoine, vend en gros du plus beau Miel
blanc, du Miel commun, etc.
1. « Joignant la Chambre des assurances. » Edit. 1691,
p. }i. Les assurances, dont la Chambre est indiquée ici,
étoient les assurances maritimes, constituées en 1681, et
pour lesquelles un édit de mai 1686 avoit autorisé une
compagnie.
2. Le sucre du raffinage de Rouen, fait avec le produit
de nos îles d'Amérique, étoit de ceux qui ne payoient pas
de droits de sortie. On en consommoit à Paris beaucoup
—de cette provenance, comme on le verra plus loin.
Le sucre entroit pour une très-grande part dans le com-
merce des épiciers. Les apothicaires, communauté qui
leur touchoit de très-près, le leur avoient, nous l'avons
vu (t, I, fort longtemps disputé, comme une sortep. 164),
de monopole, dont ils pouvoient seuls disposer. Us avoient
pour eux le proverbe : « On ne prend pas un apothicaire
sans sucre, » mais suffisoit Ilcela ne pas. falloit un pri-
vilège. Ce fut à qui l'auroit des deux corporations. Un
arrêt de la Cour, du novembre27 1632, attribua aux
épiciers le droit exclusif des confitures, sirops « restant des
dites confitures, » dragées, etc. Ce ne fut pas assez. Ces
sucreries n'étoient pas le sucre, auquel prétendoit si ardem-
ment l'épicerie. Il eut un procès, dont Gui Patin a parléy
(anc. édit., t. I, p. II, Les épiciers l'em-38; 134).
portèrent. Nous trouvons, en effet, dans un arrêt du
i" septembre «1689 : Défense à autres que marchands
épiciers de vendre aucun poivre, sucre, clous de giroffle,
savon, huile, muscade, etc., à peine de confiscation, et cinq
cents francs d'amende. » La querelle, apaisée à Paris, ne
le fut pas en province. Un siècle après, par exemple,
nous l'avons dit aussi, 1. p. 164, elle s'étoit réveillée entre1,
les apothicaires les épiciers de Chartres.— Les épicierset
de Paris faisoient un tel commerce de sucre, pour l'expor-
tation, que le naufrage d'un navire venant de Rouen en fit
perdre à l'un d'eux pour 8000 livres, à la fin de 1660.
(V. Loret, t, m, p. 295.)

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