Le mouvement ouvrier au début de la monarchie de juillet, 1830-1834

Festy Octave 1867-

Description

From the Library of Henry Tresawna Gerrans Fellow Worcester Collège^ Oxfordof l882~IÇ2I Given /AJAOA/erSlIjP^Tomnlb.Li b.fQ.r\ "^^ 'Byhis Wife f LE MOUVEMENT OUVRIER DE JUILLETAU DÉBUT DE LA MONARCHIE (1830-1834) OCTAVE FESTY (388) Bibliothèque —(fhistoire moderne. U. a4 -OttffQB. HD LK MOUVEiMEMOl VKIKH Al Dlilil T 1)K LA MONAI{C.II|R DE JIJIU.KT (1830-1834) PRÉFACE La période rcslreinlc que couvre le présent ou\ra{,^e n'a pas clé aibiliairement fixée. Il a quelquesannées, le liasardy me fit rencontrer divers documents dont il semblait résulter (juc le mouvement ouvrier avait présenté une activité cxcei)- lionnelle, notamment à Paris, durant les mois d'octobre et de novembre i833. Kn cberehanl à déterminer les limites et le sens de cette aj,ntalion, je me suis trouvé amené, d'une part, à remonter jus(pi'à la Révolution de Juillet i83o, et, de l'aulir. à pousser jusqu'au vole de la loi sur les associations (i«> ivril i834), par conséquent à étudier le mouvement ouvrier eu dehors de Paris, et spécialement à Lyon, l.ii même temps, l'unité de cette période m'apparut, à travers bien des variations dans rinq)orlance de l'action ouvrière. Les journées de Juillet, au cours des(|uelles le peuple coii- re. le ^«'"vernement, puissanuneni servi |)ar la crise industrielle et commciclwic. acheva (l'éhMillei- des vcllf-ilés (367) l834OUVRIER DE l83o ALE MOUVEMENT l'adversaire. Maisdéclarémois d'août, il s'était .

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ivril i834), par conséquent à étudier le mouvement ouvrier eu dehors de Paris, et spécialement à Lyon, l.ii même temps, l'unité de cette période m'apparut, à travers bien des variations dans rinq)orlance de l'action ouvrière. Les journées de Juillet, au cours des(|uelles le peuple coii- re. le ^«'"vernement, puissanuneni servi |)ar la crise industrielle et commciclwic. acheva (l'éhMillei- des vcllf-ilés (367) l834OUVRIER DE l83o ALE MOUVEMENT l'adversaire. Maisdéclarémois d'août, il s'était ." />

From the Library of
Henry Tresawna Gerrans
Fellow Worcester Collège^ Oxfordof
l882~IÇ2I
Given /AJAOA/erSlIjP^Tomnlb.Li b.fQ.r\
"^^
'Byhis WifefLE MOUVEMENT OUVRIER
DE JUILLETAU DÉBUT DE LA MONARCHIE
(1830-1834)
OCTAVE FESTY
(388)
Bibliothèque —(fhistoire moderne. U. a4-OttffQB.
HDLK MOUVEiMEMOl VKIKH
Al Dlilil T 1)K LA MONAI{C.II|R DE JIJIU.KT
(1830-1834)
PRÉFACE
La période rcslreinlc que couvre le présent ou\ra{,^e n'a
pas clé aibiliairement fixée. Il a quelquesannées, le liasardy
me fit rencontrer divers documents dont il semblait résulter
(juc le mouvement ouvrier avait présenté une activité cxcei)-
lionnelle, notamment à Paris, durant les mois d'octobre et
de novembre i833. Kn cberehanl à déterminer les limites et
le sens de cette aj,ntalion, je me suis trouvé amené, d'une
part, à remonter jus(pi'à la Révolution de Juillet i83o, et, de
l'aulir. à pousser jusqu'au vole de la loi sur les associations
(i«> ivril i834), par conséquent à étudier le mouvement
ouvrier eu dehors de Paris, et spécialement à Lyon, l.ii
même temps, l'unité de cette période m'apparut, à travers
bien des variations dans rinq)orlance de l'action ouvrière.
Les journées de Juillet, au cours des(|uelles le peuple coii-
<|uil un nouveau roi et une nouvelle charte, furent suivies
d'une aKilation ouvrière due à l'excilation <du momeni i à
l'espoir que la monarchie de Louis-Philippe allait s'occuper,
sans lar<ler. des besoins économiciues des Iravailleui-s. Kn
novend>re. le ^«'"vernement, puissanuneni servi |)ar la crise
industrielle et commciclwic. acheva (l'éhMillei- des vcllf-ilés
(367)l834OUVRIER DE l83o ALE MOUVEMENT
l'adversaire. Maisdéclarémois d'août, il s'était .•ndont, dès lo
misé-nial^ié la situationnouvelles était nées, qui,des idées
se dévelop-suivants,prolétaires pendant les moisrable des
i83i)Lyon (novembreinsurrection depèrent. La première
plus avancés,d'état lessociale des corpsprécipita l'évolution
avec lescause communed'entre eux faireon vit certainset
Lamarque enjçénéralfunérailles durépublicains lors des
retardéeindustrielle,la reprisede l'année,i83'j. A la lin
résultat,elle eut pourdéfinitivement;s'accusapar le choléra,
générale des ouvriersactionplus tard, unequelques mois
corpo-simplementcondition;de leurl'améliorationpour
eut ailleurscette actionde ses parties,certainesrative dans
politi(iue.même un caractèremarqué, etsocialun caractère
sondanscomme menacéeconsidérantmonarchie, seLa
Paris,organisésouvriers : àlutte avec lesentra enexistence,
condam-et desen massearrestationsparvint, par deselle
moins favo-plus ouenrayer l'agitation,sévères, ànations
corps d'étatpeu derépublicain, dontle partirisée par
Esti-novembre i833.septembre àindemnes deavaient été
nécessaires pourétaientarmes luide nouvellesmant que
ses adversaires,» demenées « anarchistesvenir à bout des
renforçâtune loi quiChambresdemanda auxle gouvernement
mêmeassociations.Enrelatif auxGode pénal,l'article 291 du
par le projetvisérépubhcain, directementpartitemps que le
Lyons'émurent : àen sociétéstravailleurs formésde loi, les
soie, quiouvriers ennmtuelliste desl'Associationnotamment,
et dessocialesexigencesplusieurs mois desmontrait depuis
ouvriersavec less'entenditinquiétantes,politiquestendances
et avecen sociétés,formésd'état égalementautres corpsdes
sur les asso-la loipar la force àpour résisterles républicains,
Lyon etéclata : àl'insurrectiondu voteciations. Au moment
organisationsfois desà lala directionà Saint-Étienne, sous
queailleurs (autantpoliticiues,et des organisationsouvrières
068)PRÉFACE 5
sous la direction des organisations polili(|ucsnous le sacliions)
seules.
s'en suivit,du parti républicain, eut pourL'écrasement, qui
mouvenu'nt poliliipie et social, trcsun arrêt duconsécpicnce
dans certains corps d'état. Mais l'idée de lan)ar({uc déjà
fuijias élouiréc ; comprimée, elle reparutrél'ornie sociale ne
d'autres conditions.plus lard el dans
sujel traité permettra au lecteur deCette esquisse rapide du
faire certaines réserves surcomprendre pourquoi je désire
et lades chapitres de ce livre : l'introduction conclusion.deux
spéciales, enl'une el l'autre sans recherches me ser-J'ai écrit
uniquementdes renseignements, fortinsuftisantsvant presque
lemouvementen de nombreux points,quenous possédons sur
avant i83o el après avril i834.ouvrier
je ne suis pas sur (pi'ilce qui concerne l'introduction,Kn
de Juillet, des formes deait pas eu, avant la Révolutionn'y
puremenl ouvrières,ou (juclques idées socialesgroupement,
paraissent n'avoir surgiaux formes elaux idées quianalogues
que ces formes et ces(pi'après i83o. Mais je ne pense pas
exceptionnel.autrement qu'à titreidées aient pu exister
est
: le laps de temps considéréDemême pour la conclusion
larges bases qui son! la condi-ti'op court pour lui fournir les
retoaches plus ou moinsde solidité elle aura besoin detion la ;
du mou-jour l'on aura écrit une histoireconsidérables le où
Malgié tout lepar exemple.vement ouvrier de i834 à 1840,
je ne puis la considérer quesoin que j'ai pu mettre à l'écrire,
comme provisoire, au moins en partie.
envisagée esl loilPrécisément encore parce (pie la période
événements (|u'ellerestreinte. el.d'autiM* |)art. |)arce <jue les
donnerrenferme pour la plupart incoiuius, je n'ai puétaient
tenu àsynthétique: je m'en suisà mon travail un caractère
aussi claire et aussi scienti-une flescription aussi complète,
(3W).
6 m: MorvKMK.vr divuiku ni: iM'io v iH'V^
liqueiiRMil lioniu^tc que possible; ee sera, je l'espère, uik
eonlribiilion utile pour cette histoire du mouvement ouvri(M
dont mise au point demanderala tant d'années et tant de
'peines
La diflieulté principale résulte de l'insuflisanee des sources.
Les archives sont, en ce (jui concerne les questions ouvrières
(et je ne parle pas seulement tle la période i8'3o-34), d'une
désolante pauvreté; le nombre des dossiei*s détruits ou perdus
est incalculable : il n'y a, pour s'en assurer, qu'à parcourir
les chapitres de ce livre qui traitent du Muluellisme lyonnais
ou de rap:itation ouvrièi'c à Paris de sepIcMubre à novembre
et l'on verra maiji^re moisson m'ont donnée,i833, (luelle sur
ces deux sujets inq)()i'lanls. les Archives nationales et les
archives lyonnaises.
On trouvera plus loin la nomenclature des archives dansi
lesquelles j'ai fait des recherches. Je ne ferai ici de mention
spéciale que pour la Section historique du Ministère de la
guerre (correspondance générale). ,I'y ai rencontré nond)re
de documents, non pas d'une valeur capitale, mais intéres-
sants : ce sont des rapports de police, sur l'esprit public ou
sur des événements déterminés, envoyés au ministre par les
lieutenants-généraux ou par des officiers commandant des
unités. Le classement des pièces (d'après leur date et, dans
chacpie dossier journalier ainsi constitué, par division mili-
taire) rend les recherches malaisées ; ces archives ne [)eu-
vent fouilléesêtre avec fruit que par le travailleur dont l'étude
déjà presqueest achevée.
I. (]ctle liistoire n déjà été jalonnée par l'Oiricc du travail dans les quatre
vuliinies de ses Ansociatioiut professionnelU'n ouvrières, qui renferuienl une
masse prérieuse de documents sur le nuMivemenl ouvrier depuis 1791 ; le
premier volume contient une étude d'enseniMe (|ui, en donnant aux travail-
leurs à venir une connaissance ffénérah' de la nialicre, hMir permettra de
mieux* situer » les questions «ui les épocpies particulières à l'examen <les-
quelles ils voutlront se consacrer.
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