Les deux consciences : de l étant-humain à l Être et retour, The two consciousnesses : from human beings to Being and return
227 pages
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Description

Sous la direction de Dominique Folscheid
Thèse soutenue le 02 juin 2009: Paris Est
Le fait d’être conscient, en éveil et donc en veille, implique une relation, éthique en ce qu’elle manifeste ses capacités d’ouverture sur l’altérité. Il suit de là que la conscience de soi est aussi conscience de l’autre. Cette conscience, interface entre l’Etre et l’être humain, est conscience morale, conscience dont la structure interne n’est pas le remord (repli sur soi tourné vers l’intériorité) mais ek-sistence vers autrui. Au nom de quoi une telle conscience se laisse t-elle nécessairement interpeller et comment se manifeste sa capacité à sortir de soi ? L’Être, porteur du discours ontologique de l’inquiétude, la convoque à s’ouvrir à l’être. L’intrusion de l’inquiétude dans ma conscience l’enjoint à une authenticité : celle d’avoir à être pour autrui, obligation manifestée et inscrite dans mon devoir. Le je suis conscient (qui n’est pas le j’ai conscience) signifie je suis présent d’une présence qui n’est pas une coïncidence et qui me renvoie par l’Être à ma responsabilité pour l’être. Au dieu des philosophes donneur d’Être répond une conscience dont l’effectivité n’est pas divine mais strictement humaine. Une conscience qui renvoie à une finalité commune quant à la relation entre le patient et le médecin, celle de ne pas en faire une relation d’objet et qui répond à une interrogation existentielle de la finitude humaine : pourquoi y a-t-il de l’Être
-Conscience morale
-Présence
-Être
-Homme
-Être humain
-Autrui
-Responsabilité
The fact of being conscious, awake and therefore in a watchful state implies a relation, which is ethical in that it reveals its ability to become aware of otherness. From then on it follows that self consciousness is also consciousness of the other. This consciousness – an interface between Being and human beings is in fact some moral consciousness whose internal structure cannot be based on remorse, which is withdrawal into oneself turned towards interiority, but based on the act of ek-xsistere which is turned towards others. In whose name should such consciousness necessarily be questioned? In what manner does it reveal its ability to come out of the self? Being as carrying the ontological discourse of anxiety invites consciousness to open up to human beings. The intrusion of anxiety in our consciousness enjoins it to be authentic, that is of having to be for others, an obligation shown and inscribed in our duty. “I am conscious” means that I am present, a presence which is no coincidence and sends us back via Being to our responsibility for human beings. To the god of philosophers, the one that gives Being, responds a consciousness whose efficiency is not from divine essence but strictly from human one. This consciousness refers to a common aim regarding the relation between patient and medical doctor, that of not making it a relation of objects, and which answers the existential interrogation of human finitude: why is there some Being
-Moral consciousness
-Being
-Human being
-Responsability
-Presence
Source: http://www.theses.fr/2009PEST1009/document

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Publié par
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

UNIVERSITÉ Paris – Est



École doctorale « cultures et sociétés »
Thèse de doctorat
Philosophie pratique

GRAFTIEAUX Jean-Pierre


Mardi 2 juin 2009

Les deux consciences

De l’étant-humain à l’Être et retour



Directeur de recherche : FOLSCHEID Dominique


Jury
Rapporteurs
DAVAL René, Reims
BOLES Jean-Michel, Brest

Membre
FOLSCHEID Dominique, Paris
FIAT Eric, Paris



tel-00503853, version 1 - 19 Jul 2010
Résumés .......................................................................................................................... 7


Introduction ................................................................................................................... 9


I La conscience comme éveil et présence au monde ...................................... 11
L’éveil et la conscience-éveil : de quoi parle t-on ? ………….…………….. 12
La notion d’éveil ……...…………………………………………………………... 12
La conscience-éveil ou la conscience comme être conscient ………...…………. 15
L’être conscient …………………………………………………..……………... 15
Le champ de la conscience ………………………………………...………… 16
Le Moi et le champ……………………………………………………...……. 16
La structure dynamique du Moi……………………………………………… 17
Conception naturaliste de la conscience ………………………………………. 17
Critique d’une telle conception ………………………………………………… 22
Les apories du neurobiologisme ………………………………………………... 24
La conscience-éveil et la tradition philosophique du sujet ………...……… 26
La conscience-éveil et la philosophie grecque du sujet …………………………. 26
La connaissance et le sujet de la connaissance selon Platon …………………. 26
La subtance-sujet chez Aristote est-elle subjective ? …………………………… 29
Le réveil comme expérience de consciences de soi ……………………...……… 32
Comme le sentiment biranien d’exister ………………………………………… 33
Comme conscience posant devant elle l’objet à connaître …………………….. 34 science pour soi appartenant à un sujet libre ……………………... 36 science phénoménale de soi …………………………………….….. 40
Critique du Cogito comme saisie empirique de la conscience de soi ………….. 45
Critique du solipsisme cartésien : la conscience-éveil comme présence
à soi est-elle aussi présence au monde ? ……………………………………… 51
Critique des interprétations linguistiques du Cogito …………………………... 51
Critique pragmatique du Discours ……………………………………………… 52
Critique nietzschéenne de la métaphysique substantialiste et de la
philosophie du sujet ………………………………………………………….…. 53
Le tournant linguistique et l’analyse logique du Cogito ergo sum …….……… 54
Critique morale du subjectivisme cartésien ……………………………………. 56
La morale chez Descartes ………………………………………………………. 56
Dans la troisième partie du Discours ……………………………………….. 56
Dans la lettre Préface des Principes de la philosophie ……………………... 56
Dans la lettre à Elisabeth ……………………………………………………. 57
En 1649, Traité des Passions de l’âme ……………………………………… 58
La morale cartésienne : une science ou une morale scientifique ? …………… 58
La morale cartésienne n’a pas pour objet de réguler les mœurs ……………. 60
Descartes se détourne de la morale pour prôner la sagesse …………….…… 60
Conclusion ……………………………………………………………….……… 61
Apposition du subjectivisme et du personnalisme ……………………………… 62
Qu’est ce qu’une personne ? ……………………………………………….…… 63
Qu’est ce qu’être personne ? ……………………………………………………. 63
Le sujet cartésien peut-il sans contradiction se représenter comme une
personne ? ………………………………………………………………….……. 65
Conclusion ………………………………………………………………………… 66
2
tel-00503853, version 1 - 19 Jul 2010La conscience et l’âme …………………………….…………………………….. 67
En mon âme et conscience ……………………………………………………….. 68
L’animal éveillé, est-il pour autant doué d’une conscience ? ………………….. 72
Conclusions ……………………………………………………..………………… 74


II La conscience comme conscience morale …………………………………. 77
Quand je dis que mon malade est réveillé, je dis qu’il existe entre lui
et moi une relation qui n’est plus simplement sujet-objet. ………………… 78
L’anesthésie cartésienne …………………………………………………………. 78
La période de réveil ……………………………………………………………... 81
Le regard phénoménologique ……………………………………………………. 83
Phénoménologie du réveil ………………………………………………………... 84
Cette intentionnalité, c’est d’ailleurs ce que j’observe dans ma pratique.. 90
Approche phénoménologique du patient en état végétatif …………………….. 91
Critique du terme « état » ……………………………………………...……….. 91
Approche phénoménologique …………………………………………………… 93
Le problème de la reconnaissance ……………………………………………… 95
Peut-on définir l’humanité par son degré de conscience ? ………………….. 96 …………………………………………... 98
La question de la dignité : origine et fondement ........................................ 100
Est-ce la conscience qui motive le respect et qui fait la dignité ?………… 104
La peur des blouses blanches ……………………………………………………. 107
Stupeur et incompréhension cliniques initiales ………………………………… 108
Questionnement éthique à propos de l’esthétique ……………………………… 108
Le phénomène et ses manifestations ……………………………………………. 109
Le rapport véritatif ………………………………………………………..… 110
L’être-auprès ………………………………………………………………… 110
L’être-avec …………………………………………………………………… 111
Après l’incompréhension initiale, une interrogation : que dire au non dit ? …. 111
L’intentionnalité est productrice d’éthique …………………………………….. 112
L’impossible saut ontologique ………………………………………………….. 113
L’éthique pose la question du Qui avant celle du pourquoi : de ce fait
l’indicible n’est pas incompréhensible …………………………………………. 113
La conscience (éveil) implique donc une historicité, une parole, une
attestation : elle n’est pas seulement une présence au monde mais
une co-présence ……….………………………………………………………….. 115
C’est pour ce soir ? ……………………………………………………………….. 116
La consultation comme parole qui vaut engagement …………………………... 117
La consultation comme interlocution …………………………………………... 117
L’information, corollaire de l’interlocution ……………………………………. 122
Une information loyale …………………………………………………….… 122
Au patient ………………………………………………………………….… 123
Dans les règles de l’art ……………………………………………………… 124
Avec ses limites éthiques …………………………………………………...… 125
Une information qui appelle un consentement ……………………………… 131
Un consentement qui peut-être donné ou repris …………………………….. 133
Conclusions …………………………………………………………………..……. 135



3
tel-00503853, version 1 - 19 Jul 2010III La conscience et l’Etre ………………………………………………………… 136
L’Être et l’être-humain ……………………………………..……………………. 136
L’Être : objet métaphysique ou réalité ontologique ? …………………………. 137
Préambule ……………………………………….………………………………. 137
L’être et l’être-humain ……………………………….…………………………. 140
Heidegger et la question du sens de l’Être …………….……………………….. 142
Le Dasein comme accès à l’être ……………………………………………... 143
Le Dasein n’est pas le sujet ……………………………………………… 143
Le Dasein n’est pas la manifestation de l’Être ….……………………….. 144
Levinas et l’Être ………………………………………………………………….. 146
La question de l’Être pour nous ….……………………………………………… 148
Manifestations de l’Être …………………………………………………………. 151
Vérité de l’Être à travers la musique …………………………………………… 151
Pensée et vérité de l’Être chez le poète ………………………………………….. 152
Vérité de l’Être chez Dostoïevski ………………………………………………... 157
L’amitié comme expérience de l’Être 158
Le tutoiement ……………………………………………………………………... 162
Conclusion ………………………………………………………………………… 162
Possibilité de vivre ontologiquement cette conscience morale …… .…….. 164
De l’Être-en-faute-heideggérien à l’Être « authentique » ……………………... 164
Les limites de la solution heideggérienne de la « faute » ontologique ………... 166
La relation clinique comme ouverture à l’Être d’autrui ………………………. 167
La Pangoisse comme modalité d’ouverture de la conscience morale à l’Être … 169
Critique de la consultation d’anesthésie …………………………………….. 169
Peur et Angoisse : Manifestations psychologique ou déterminations
ontologique ? ………………………………………………………………… 171
La Peur comme énoncé ontologique ………………………………………… 173
L’inquiétude de la conscience comme inquiétude morale …………………….. 177
De l’inquiétude à l’in-quiétude ………………………………………………. 178
Qu’est-ce qu’exister et qu’est-ce qu’être ……………….…………………… 179
Et pour nous, qu’est-ce qu’exister et qu’est-ce qu’être ……..………………. 181
Conclusion ………………………………

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