Les enclos quadrangulaires du Dunois (France) - article ; n°1 ; vol.17, pg 447-457

Alain Lelong

Description

Revue archéologique de Picardie - Année 1999 - Volume 17 - Numéro 1 - Pages 447-457
Insgesamt hat die Luftprospektion zahlreiche Gräberfelder entdeckt. Bedauerlicherweise sind diese Strukturen schwierig zu datiern und wegen des Fehlens von Fundgegenständen im Boden können nur typologische Studien unternommen werden. Gegenwärtig sind einige bekannt, wie mittelalterliche Schutzwalle (befestigte Häuser, Erdschollen mit ihren dazugehörigen Gebäuden) oder eher selten neolithische Stätten, während Bauernhöfe, wie Roger Agache sie definert, nicht vorhanden sind. Der Grossteil unter ihnen (die untersuchten und nicht ausgegrabenen) scheinen unbekannt.
Many ditched structures are discovered through aerial surveys. Unfortunately they are difficult to date owing to the absence of object finds on the ground. These structures can only be studied through typology. Some of them are well known, such a the mediaeval strong houses, mottes... and their outbuildings and the neolithic sites (fairly rare). Native farms as defined by Roger Agache are few (or absent) and the majority of them, excavated or not, cannot be related to any known type.
Les ensembles fossoyés découverts lors des prospections aériennes sont nombreux. Malheureusement, ces structures sont difficilement datables en raison de l'absence de mobilier trouvé au sol. Seules, des études typologiques peuvent être entreprises sur ces structures. Actuellement, quelques-unes sont bien connues telles les enceintes médiévales (maisons fortes, mottes... avec leurs réseaux de dépendances) ou néolithiques (assez rares) alors que les fermes indigènes telles que les définit Roger Agache sont rares, voire inexistantes. Mais la grande majorité d'entre elles ne s'apparente à aucune forme connue (fouillée ou non).
11 pages

Informations

• Publié par: REVUE_ARCHEOLOGIQUE_DE_PICARDIE
• Publié le: 01 janvier 1999
• Nombre de lectures: 42
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Alain Lelong
Les enclos quadrangulaires du Dunois (France)
In: Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial 17, 1999. pp. 447-457.
Zusammenfassung
Insgesamt hat die Luftprospektion zahlreiche Gräberfelder entdeckt. Bedauerlicherweise sind diese Strukturen schwierig zu
datiern und wegen des Fehlens von Fundgegenständen im Boden können nur typologische Studien unternommen werden.
Gegenwärtig sind einige bekannt, wie mittelalterliche Schutzwalle (befestigte Häuser, Erdschollen mit ihren dazugehörigen
Gebäuden) oder eher selten neolithische Stätten, während Bauernhöfe, wie Roger Agache sie definert, nicht vorhanden sind. Der
Grossteil unter ihnen (die untersuchten und nicht ausgegrabenen) scheinen unbekannt.
Abstract
Many ditched structures are discovered through aerial surveys. Unfortunately they are difficult to date owing to the absence of
object finds on the ground. These structures can only be studied through typology. Some of them are well known, such a the
mediaeval strong houses, mottes... and their outbuildings and the neolithic sites (fairly rare). Native farms as defined by Roger
Agache are few (or absent) and the majority of them, excavated or not, cannot be related to any known type.
Résumé
Les ensembles fossoyés découverts lors des prospections aériennes sont nombreux. Malheureusement, ces structures sont
difficilement datables en raison de l'absence de mobilier trouvé au sol. Seules, des études typologiques peuvent être entreprises
sur ces structures. Actuellement, quelques-unes sont bien connues telles les enceintes médiévales (maisons fortes, mottes...
avec leurs réseaux de dépendances) ou néolithiques (assez rares) alors que les fermes indigènes telles que les définit Roger
Agache sont rares, voire inexistantes. Mais la grande majorité d'entre elles ne s'apparente à aucune forme connue (fouillée ou
non).
Citer ce document / Cite this document :
Lelong Alain. Les enclos quadrangulaires du Dunois (France). In: Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial 17, 1999.
pp. 447-457.
doi : 10.3406/pica.1999.2131
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_1272-6117_1999_hos_17_1_2131archéologique de Picardie N° spécial 17 - 1999 Revue
LES ENCLOS QUADRANGULAIRES DU DUNOIS (FRANCE)
Alain LELONG *
Résumé
Les ensembles fossoyés découverts lors des prospections aériennes sont nombreux. Malheureusement,
ces structures sont difficilement datables en raison de l'absence de mobilier trouvé au sol. Seules, des
études typologiques peuvent être entreprises sur ces structures. Actuellement, quelques-unes sont bien
connues telles les enceintes médiévales (maisons fortes, mottes... avec leurs réseaux de dépendances) ou
néolithiques (assez rares) alors que les fermes indigènes telles que les définit Roger Agache sont rares,
voire inexistantes. Mais la grande majorité d'entre elles ne s'apparente à aucune forme connue (fouillée
ou non).
Abstract
Many ditched structures are discovered through aerial surveys. Unfortunately they are difficult to date
owing to the absence of object finds on the ground. These structures can only be studied through typo
logy. Some of them are well known, such a the mediaeval strong houses, mottes... and their outbuildings
and the neolithic sites (fairly rare). Native farms as defined by Roger Agache are few (or absent) and the
majority of them, excavated or not, cannot be related to any known type.
Zusammenfassung
Insgesamt hat die Luftprospektion zahlreiche Graberfelder entdeckt. Bedauerlicherweise sind diese
Strukturen schwierig zu datiern und wegen des Fehlens von Fundgegenstânden im Boden kônnen nur
typologische Studien unternommen werden. Gegenwârtig sind einige bekannt, wie mittelalterliche
Schutzwalle (befestigte Hâuser, Erdschollen mit ihren dazugehôrigen Gebâuden) oder eher selten neoli-
thische Stâtten, wàhrend Bauernhôfe, wie Roger Agache sie definert, nicht vorhanden sind. Der Grossteil
unter ihnen (die untersuchten und nicht ausgegrabenen) scheinen unbekannt.
La Beauce dunoise s'étend sur le tiers sud-est Si les établissements gallo-romains ne posent
du département d'Eure-et-Loir. C'est une région où guère de problème d'identification en raison d'une
domine le calcaire, recouvert d'une couche plus ou typologie bien établie et de la présence d'un import
moins épaisse de limon très propice à la culture. À ant mobilier caractéristique au sol, il n'en est pas
l'exception de quelques enclaves boisées, tout l'e de même des nombreux enclos fossoyés, qui eux,
space est consacré à l'agriculture intensive. Elle est ne livrent jamais de vestiges matériels permettant
limitée à l'ouest par la vallée du Loir qui la sépare de proposer une datation. Seuls, des critères
du Faux Perche, contrée aux terres argileuses, plus d'ordre géométrique peuvent servir à esquisser une
lourdes, totalement drainées, elles aussi, principa typologie, que peut toutefois compléter une étude
lement consacrées à l'agriculture intensive, tout en de l'environnement. Mais l'étude fonctionnelle de
conservant quelques herbages, et surtout une sur ce type de structures devient alors très hasardeuse.
face boisée plus importante. Cette région est pros
pectée depuis plus de vingt ans par Daniel Jalmain, Parmi les formes déjà bien connues, on peut
qui a montré combien elle était occupée à l'époque signaler les enclos funéraires ou cultuels, carrés ou
gallo-romaine. circulaires, de l'époque protohistorique, très nomb
reux dans la vallée du Loir, ainsi que les mottes et
les maisons fortes, médiévales, plus rares. Les
enceintes en forme de « palmer », décrites par
* Enseignant Roger Agache en Picardie, sont très rares, je n'en
connais qu'un exemple à Theuville. Dans cette 21 rue de la Mairie
F - 28630 BERCHÈRES-les-PIERRES étude, nous nous intéressons plus particulièrement
447 aux enclos quadrangulaires, parmi lesquels on peut triple fossé n'est qu'en partie visible. Le fossé inter
distinguer les enclos simples, les enclos à fossés ne est incomplet. Entre les deux, plusieurs struc
multiples, les accolés, les à tures parasites sont apparues (fosses et fossés);
médians. sont-elles contemporaines de l'enclos ? Leur aligne
ment sur le tracé des fossés semble indiquer un lien
LES ENCLOS QUADRANGULAIRES SIMPLES avec ce dernier. Une interruption du fossé apparaît
au milieu du côté nord-ouest. Un enclos quadran-
gulaire simple est visible au nord-est. De tailles et de formes variées, ils sont relat
ivement fréquents. Le colloque de Châteaudun
(1985) a tenté de définir les critères de définition Les fossés externes de l'enclos à triple fossé
des Viereckschanzen. Il s'agit d'enclos à usage « cul sont aussi incomplets, mais nous avons le tracé du
tuel » de forme quadrilatérale, délimités par un fossé interne qui ne semble pas présenter d'inter
fossé au tracé parfaitement régulier, et présentant ruption. Il est apparemment associé à un enclos à
une entrée matérialisée par une interruption de ce fossé médian.
dernier. Ils occupent une surface d'un hectare envi
ron. La présence de bâtiment à l'intérieur de l'en Pour ces trois exemples, l'aire interne est tou
ceinte n'est pas exclue. jours légèrement inférieure à un hectare, et l'orien
tation est commune.
On retrouve les caractéristiques des
Viereckschanzen sur des enclos isolés comme à LES ENCLOS ACCOLÉS
Fontenay-sur-Conie, "Le Muids du Portail"
(fig. l.a), mais aussi en superposition avec d'autres II s'agit d'enclos qui se sont ajoutés à un pre
de type différent, comme à Civry, "Sur le Chemin mier, ou d'agrandissements successifs d'un même
de Nobleville à Civry" (fig. 4.b). Un enclos simple enclos. Là encore, l'association ou la superposition
avec des traces de trous de poteaux a été découvert avec d'autres types d'enclos est souvent de mise.
à Saint-Maur-sur-le-Loir, "La Pouilleterie" (fig. l.b)
Un bel exemple est fourni par l'enclos de dans une parcelle où l'on connaît déjà plusieurs
Lanneray, "Le Chemin de la Touche" (fig. 5 a, enclos funéraires protohistoriques, et non loin d'un
page 453). Chacune des "parcelles" a une aire qui sanctuaire néolithique, mais son tracé est moins
régulier que celui des précédents. dépasse légèrement un hectare. À Civry, "