Les quinze joyes de mariage. Texte de l édition princeps de 15e siècle. Première réimpression par Ferdinand Heuckenkamp
94 pages
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Les quinze joyes de mariage. Texte de l'édition princeps de 15e siècle. Première réimpression par Ferdinand Heuckenkamp

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Description

Quinze joyes de mariage Les, quinze joyes de mariage LES QUINZE DE MARIAGEJOYES L'ÉDITION PRINCEPSTEXTE DE XVEDU SIÈCLE PREMIÈRE RÉIMPRESSION PAR FERDINAND HEUCKENKAMP HALLE 1901 MAX NIEMEYER ÉDITEUR Cil réimpres-e texte que nous présentons ici est laY '-^ sion exacte de la première édition des Quinze joyes de mariage. Cette édition princeps dont nous ne connaissons que l'exemplaire unique de la Bi- bliothèque Nationale de Paris, coté actuellement Y2 a été décrite par G. Brunet dans son Manuel150, XVeTome IV, page 1030. Elle appartient au siècle et peut-être est-elle un des premiers livres imprimés en caractères mobiles. L'exécution en est encore très imparfaite. Les erreurs de typographie sont assez nombreuses, de sorte que nous nous sommes cru obligé d'en cor- riger au moins les plus évidentes, celles qu'un cor- recteur médiocrement consciencieux eût rectifiées. Voici en quoi nous nous sommes écarté du texte: chaque fois que nous avons trouvé une lettre ren- versée, ce qui arrive très souvent pour les lettres u et n, nous avons corrigé cette faute. Nous avons été rendre les abréviations en reproduisantobligé de dans leur entier les mots ou les syllabes qu'elles figuraient.

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Quinze joyes de mariage
Les, quinze joyes de mariageLES
QUINZE DE MARIAGEJOYES
L'ÉDITION PRINCEPSTEXTE DE
XVEDU SIÈCLE
PREMIÈRE RÉIMPRESSION
PAR
FERDINAND HEUCKENKAMP
HALLE 1901
MAX NIEMEYER
ÉDITEURCilréimpres-e texte que nous présentons ici est laY
'-^ sion exacte de la première édition des Quinze
joyes de mariage. Cette édition princeps dont nous
ne connaissons que l'exemplaire unique de la Bi-
bliothèque Nationale de Paris, coté actuellement
Y2 a été décrite par G. Brunet dans son Manuel150,
XVeTome IV, page 1030. Elle appartient au siècle et
peut-être est-elle un des premiers livres imprimés
en caractères mobiles.
L'exécution en est encore très imparfaite. Les
erreurs de typographie sont assez nombreuses, de
sorte que nous nous sommes cru obligé d'en cor-
riger au moins les plus évidentes, celles qu'un cor-
recteur médiocrement consciencieux eût rectifiées.
Voici en quoi nous nous sommes écarté du texte:
chaque fois que nous avons trouvé une lettre ren-
versée, ce qui arrive très souvent pour les lettres u
et n, nous avons corrigé cette faute. Nous avons
été rendre les abréviations en reproduisantobligé de
dans leur entier les mots ou les syllabes qu'elles
figuraient. fautes sui-Enfin nous avons corrigé les
vantes :
Page 3 ligne 18 nous lisons ta pour la
11 17 le de playfir„ „ „ „ playfir pour
14 „ 21 „ tant pour iant„ „
„ 7 „ 14 „ largementpourlragement„
14 „ 9 „ et pour et et„ »Page 16 ligne 21 nous lisons fe pour ee (=ce)
pour19 „ comment commeët,
sufpec pour suepec„
poure pour puure„
tafte pour tafre„
de pour de de„
varye-„ vrayement pour
puift pour puilt [ment„
„ ne pour n
les pour fes„
qui pour qui qui„
bien pour bten„
marier pour mareir„
dire„ dire pour dire
eft pour fat„
pour ans„ bans
telle pour felie.„
En produisant ce texte encore inédit, nous es-
faciliter l'étude critique et scientifique dupérons
charmant petit livre si justement apprécié pour la
finesse aiguë de l'observationmalicieuse naïveté, la
dissimulée sous un laisser-aller plein d'enjouement,
naturelle qui contraste heureu-une facilité sobre et
sement avec la lourde rhétorique ou la grossièreté
si souvent ouvrages delicencieuse reprochées aux
ce temps.
PARIS, 1901.Juin
F. HEUCKENKAMP.ont trauaille a amonefter par grans rai-Plufeurs
plus grant fens defons et auctorites que ceft
viure en terre a tout homme en franchife et liberté
fans contrainteque de foy aferuir de fa volente
loppinion defquelz on pourroit dire que \'ng hommeA
délices de ce mondena bon fens qui es ioyes et
ieuneffe garnie de fa volente et de foncomme en
lentreepropre mouuement fans neceffite comme
douloureufe plaine de larmesdune eftroicte chartre
dedensde gemiffemens et dangoiffes et fe bouter
lui ferme la porteEt quant il est leans enclos on
qui est de fer fermant a greffes barres et eft fi
nulles prières neeftroitement tenu que iamaif pour
auoir nen pourroit faillir Et par efpecial doit on
eftre ainfybien tenir celui fol et fans fens de foy
emprisonne fil auoit oy par deuant plourer au dedens
de la dure et afpre chartre les prifonniers qui leans
eftoient et pource nature humaine appete de fa
liberté et franchise plufieurs grans feigneurs et feig-
nourief fe font perdues pource que les feigneurs
diceles voloient tollir franchife et liberté a leurs fub-
gectz Et auffi femblablement plufieurs cites et villes
et plufieurs autres peuples ont efte deftruismenus
par defobeiffance voulans trop grans franchifes auoir
pour laquelle et gransplufieurs guerres ont efte
occifions par ce que les nobles francoif par leurs
grans et excellentes proueffes furent fais frans et
1 ^^exemptes des tribus et feruitutes des empereurs
de rome dont mainctes batailles ont efte faictes et
obtenues a lencontre des noblef François Si aduint
vne fois pource que ilz ne furent pas affes fors
pour actendre la grant puiffance de lempereur qui
eftoit entre en leur terre aymerent mieulx laiffer
et guerpir leur pais que aucunement faire feruice
ou tribut a lempereur Dont ilz monstrerent bien
a ycelle heure la grant excellence de nobleffe qui
leurf cuers Et pource fen allèrent con-eftoit en
quérant pays et terres par leurs vaillances Et après
recouurerent les terres de france noblement a lefpee
La quelle ilz ont tenue franche iufques a maintenant
quant au reguart de leur prouffit fingulier Et
gens qui eftoient en ferui-pource toute nacion de
tutes defiroient lors eftre en france pour eftre frans
fut la plus noble terre quiDont il aduint que france
fuft au monde et la plus riche la plus peuplée la
floriffant en richeffeplus habitée et la mieulx ediffiee
prudence en la faincte foy catho-en fcience et en
vertuslicque et en toutef autres bonnes meurs et
raifon veult quilz tenif-Et pource quilz font frans
fent peuple franchement en baillant la loy a leursle
Car il ne eftfubgetz quilz ont prinfe pour eulx
raifonnable dauoir ne décent dauoir vngpas choufe
voifins Dont eftdroit pour foi et lautre pour fes
la liberté est du tout deferteaduenu pour ce que
et de plu-et deftruite du peuple defolee de science
ainsi par confequentfieurs autres choses Et y
chascunrégnent pèches et vices Et en généralité
On pourroit a ceftedeuft aymer le bien commun
parole celui qui naime fon bien particulierdire que
2j* ^

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