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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 16 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 20 Mo |
Extrait
LES
DE PARISRUES
TOME TKOISIEME.AUTEUR.DU MÊMEUCVRAGES
etLa France héroïque, vies récits dramatiques d'après les chroni-
3^ques et les documents originaux, éd. 4 vol. iû-12. 10 fr. »»
Marins Français, suite et complément de la FranceLes
héroïque, 2 fort vol. in-î2 G fr. »»
2«Combats de la vie, édit. 4 vol 8 fr. w»Les
3^^l'Ombre du Drapeau, édit. 4 vol. in-12 2 fr. »»A ....
3'^chants et récits, édit. 1vol. in-18. o 60Le Soldat, ... fr.
2'-- édit. 1vol. »»La filleule d'Alfred, in-1 2 2 fr.
La Caverne de Vaugirard, 1 vol 2 fr. w»
Quand les Pommiers sont 1 vol. . . . 2 fr. »»en fleurs,
{^' 1 fr. 30La joie du Foyer, édit.) 1 vol. in-18
fr. 50Les soirées du dimanche, (2' éd.) 1 Vol, .... 1
La Femme, ses vertus et ses défauts, (Tiré des écrits du
P. Caussin), 1 fort vol. in-l2 3 fr. 50
Je (Récits portraits). 3 fr. 50Politique, et 1 vol in-12. ...
—CAMBRAI. IMP. DE RÉGKIER-FAREZ, PLACE-AU-BOIS, 28.LES
RUES DE PARIS
BIOGRAPHIES,
PORTRAITS, RÉCITS ET LÉGENDES,
PAIt
BATHILD BOUNIOLM.
TOME TROISIEME
PARIS
BRAY ET RETAUX, LIBRAIRES-ÉDITEURS
RUE BONAPARTE, 82.82,
1872
(Droits de traduction et de reproduction réservés).De
t3LES
DE PARISRUES
LA SALLEL'ABBÉ DE
I
de la Salle, ué à Reims en 1651, étaitJean-Baptiste
au présidial de cette ville et detils d'un conseiller
reçut au baptêmemademoiselle Moit de Brouillet. Il le
nom de Jean-Baptiste. « On aura lieu déjuger dans la
dit père Carreau qui écrit d'après des mé-suite, le
originaux et authentiques, qu'il méritait bienmoires
puisqu'on le verra joindre la vie lade porter ce nom
qui ne s'est jamaispénitente à une innocenceplus
»démentie.
ses humanités au collège de [Reims,Après avoir fait
parents qu'il se croyait appelé à l'étatil déclara à ses
à de dix-sept ans, laecclésiastique, et reçut, l'âge
tonsure des mains de son archevêque. Puis, quoique
selon du tempspourvu immédiatement l'usage d'un
cauonicat dans l'église métropolitaine, il se rendit à
Paris pour faire ses études tliéologiques au séminairey
deSt-Sulpice. C'étaitle désir sesparents,désir auquel ilde
TOME III. 1DELES RUES PARIS.2
Moins de deux annéesétait heureux de se conformer.
catastrophe vint l'ar-après, une double et douloureuse
racher à sa studieuse retraite. Il perdit, à quelques
mois de distance, son père et sa mère qu'il aimait ten-
et, quoique de vingt et un ans à peine,drement, âgé
chef de famille comme l'ainé de tous, il dutdevenu
à Reims pour veiller sur ses frères et sœurs plusrevenir
« mit au fait des affaires domestiques etjeunes. Il se
sa prudence. Les conseils qu'il sutpourvut à tout par
suppléèrent à sou peu d'expérience, de sortedemander
n'eut point de fautes à lui reprocher. » Du reste,qu'on
il restait fidèle à sa vocation mais, sa profonde humi-;
lité, dit son historien, lui fit prolonger beaucoup le
temps des interstices prescrits par l'Église. Ordonné
en il ne reçut la prêtrise que deux annéesdiacre 1676,
veille Pâques.après, la de
théologalUn de ses amis, l'abbé Roland, chanoine et
de l'église de Reims, lui avait, en mourant, recom-
mandé la communauté des Filles ou sœurs de l'Enfant
Jésus, établie par ses soins dans cette ville et à laquelle
se montraient peu favorables le maire et les éche-
vins. Cependant on avait peine à s'expliquer ces pré-
ventions, car les pieuses filles « s'acquittaient avec
toute la fidélité possible des fonctions de zèle propres à
leur institut. Depuis qu'elles instruisaient les orphe-
et les autres enfants de leur sexe, on remarquaitlines
le changement le plus consolant dans cette jeunesse qui
donnait auparavant de justes craintes pour l'avenir. »
L'abbé de la Salle, avec un grand zèle, s'employa
pour les sœurs et, grâce à ses efforts, la communauté
approuvée définitivement par et confîr-fut l'ordinaire