Marat, l'ami du peuple

Alfred Bougeart

Description

W**wft:W . ') •iis; voilà ce que Marat ne perdait pas de vue en les attaquant dès le début. Ils veulent être autorité, se disait-il ; et cela lui suffisait pour conclure qu'ils ne souffriraient pas de contrôle, partant qu'ils s'adjugeraient le droit d'abuser impunément. Et c'était vrai, parce que la conséquence est forcée ; le mal est si réellement constitutif que tous les gou- vernements qui vont suivre, la Législative, la Convention, le Directoire, l'Empire, la Restauration, etc., etc., aboutiront au même résultat. Qui dit autorité dit rejet de contrôle qui dit ; rejet de contrôle dit violation de la liberté; ajoutons tout de suite : qui dit violation de la liberté dit insurrection nou- velle. Voilà ce que Marat comprenait, ce que les peuples ne veulent jamais comprendre. Tourne, tourne, cheval de bras- serie; et, la longe aux dents, le bandeau sur les yeux, tourne au profit du maître, trace ton cercle autoritaire. fj JEAN-PAUL MARAT. donc, usant à l'égard de la Législative et tout par-Màrat ticulièrement à l'égard des Girondins du. droit de contrôle qu'il a proclamé dès qu'il a exercé contre les Constituants,89, va continuer sans ménagement sa polémique investigatrice. guerre laquelle hommesC'était d'abord la à les d'État avaient poussé plus que personne : nous avons dit quelles furent les préoccupations de Marat à ce sujet. La guerre déclarée, quels sont les chefs choisis pour commander ces corps d'armée levés « Luckner, fortune,en masse?

Sujets

• Marat

Informations

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• Langue: Français
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Extrait

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L'AMI DU PEUPLEI #
MÊME AUTEUR :DU
—dantox. Documents authentiques pour servir à l'histoire de
la Révolution française. 1 fort volume in-8\ . . 7 fr. 50 c.
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Paris. — Pouparl-Davyl et O, rue ihi Bac, 30.ImprimerieMARAT
iL'AMI DU PEUPLE
ALFRED BOUGEART
Auteur des DOCUMENTS HISTORIQUES SUR DANTON
« On m'a reproché d'avoir attaqué sans ménagements
les ennemis publics; mais en doit-on aucun à de per-
fides ennemis? Soldat de la patrie, j'ai combattu pour
elle avec l'audace d'un guerrier qui sent toute la justice
de la cause qu'il soutient. Si quelquefois mon zèle pour
le salut du peuple m'a emporté, me fora-t-on un crime
de n'avoir vu que les dangers qu'il courait et de m'être
dévoué pour lui ? »
Marat. [Appel à la nation.)
TOME SECOND
PARIS
LIBRAIRIE INTERNATIONALE
c ÉDITEURSA. LACROIX, VERBOECKHOVEN & C ,
BOULEVARD MONTMARTRE15,
Au coin de la rue Yivienne
àMime maison Bruxelles, à Leipzig et à Livourne
1865
Tou» dreit» traduction et de reproduction réservé»deI
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