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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 7 Mo |
Extrait
Ornbres Chï^ioïsesi
ILemercier de Neuville
• • •
Ombres
Chinoises
de JeanDessins KERHOR
meM9^M
PARIS
LE BAILLY, ÉDITEUR, 0. SucCBORNEMANN,
15, RUE DE TOURNON, 15
Tous droits d'adaptation, de traduction, de reproduction et de reprégtntation
réservés pour la Fiance et l'Étranger.
Copyright bv 0. RornpmnnTi.
1911i)Onribpes Chïtioïses
NOTICE HISTORIQUE
n*estpas dans l'Antiquité qu'il faut recher-Ce
l'origine des Ombres Chinoises, il estcher
probable cependant que nos aïeux, aussi ingé-
ces jeuxnieux que nous, ont du se récréer avec
la vie à desde l'ombre qui donnent l'illusion de
n'en est fait mentionêtres sans couleur mais il;
part et c'est seulement en que nousnulle 1770
voyons apparaître en France.les
d'avoirParis n'eut pas tout d'abord l'honneur
Versailles dansproduit cette nouveauté ce fut à;
voit aujour-le Jârdm Lannion (situé alors où Ton
que Françoisd'hui le n'' de la rue Satory)25
Séraphin, alors vingt-trois ans,Dominique âgéde
établit son premier théâtre. Il l'avait installé au
principalfond d'une auberge qui occupait leOmbres chinoises
logis de l'hôtel Lannion. Le succèscorps de
se fit pas attendre. Les seigneurs, les grandesne
en-s'y donnaient rendez-vous, et leursdames
peuple. Lafants coudoyaient les enfants duy
de ces Ombres à scènes changeantesrenommée
— —telle était leur première appellation fran-
bientôt les grilles du Palais de Versailles etchit
Séraphin ne tarda pas à faire son apparition à la
cour. Pendant le Carnaval, dit Cléry, dans ses
ilMémoires, il jouait trois fois par semaine, ety
qu'il prendre lefit tant de plaisir fut autorisé à
titre de Spectacle des Enfants de France.
sentit alors glisser dansSéraphin l'ambition se
même temps écus roulaientsa tète en que les
bourse; Versailles lui suffit plus. Adans sa ne
si bien en cour, il fallait un théâtreun homme
vaste, un public plus Paris,plus nombreux,
qui consacre toutes les renommées aussienfin, ;
Séraphin se fixe-t-il dans lesen 1784,
galeries du Palais Royal qui venaient d'être ter-
minées. C'est le 8 septembre qu'eut lieu l'in-
auguration de ce nouveau théâtre. Les repré-
lieu heuressentations avaient tous les jours, à six
dimanches et avait deux,du soir les fêtes, il en; y
cinq heures et l'autre L'entréel'une à à sept.
vingt-quatre sous. se com-coûtait L'orchestre