Prof. Dr Poerbatjaraka : Riwnjal Indonesia, djilid 1 (Histoire de l Indonésie, vol.1) - article ; n°2 ; vol.48, pg 607-649
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1957 - Volume 48 - Numéro 2 - Pages 607-649
43 pages

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Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Louis-Charles Damais
Prof. Dr Poerbatjaraka : Riwnjal Indonesia, djilid 1 (Histoire de
l'Indonésie, vol.1)
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 607-649.
Citer ce document / Cite this document :
Damais Louis-Charles. Prof. Dr Poerbatjaraka : Riwnjal Indonesia, djilid 1 (Histoire de l'Indonésie, vol.1). In: Bulletin de l'Ecole
française d'Extrême-Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 607-649.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1957_num_48_2_1444BIBLIOGRAPHIE
Prof. Jajasan Dr Poerbatjaraka. Pembangunan, Riwajat Djakarta, Indonesia, 1962 (en djilid indonésien), I (Histoire de 66 l'Indonésie, pages. vol. I),
La grande majorité des histoires de l'Indonésie qui paraissent actuellement ne
sont, en particulier pour la période ancienne, que des compilations où l'auteur
reprend et regroupe à sa façon les ouvrages relativement récents en néerlandais
dont les plus marquants sont chronologiquement :
W. Fruin-Mees, Geschiedenis van Java (Histoire de Java) volume I, Het Hindoe-
tijdperk (La période hindoue), 2 e édition, Volkslectuur, 1922;
La Hindoe-Javaansche Geschiedenis (Histoire indo-javanaise) de Krom dont la
seconde édition date de 8
Le deuxième volume de YIndische Cultuurgeschiedenis (Histoire culturelle indienne)
de Stutterheim^ intitulé Het Hinduisme in den Archipel, Groningen-Den Haag-
Batavia, 19З2 (2) ;
Et enfin le chapitre De Hindoe-Javaansche Tijd (La période indo-javanaise) dû à
Krom dans le volume I de la Geschiedenis van Nederlandsch-Indië, publiée sous la
direction du Dr F. W. Stapel, Amsterdam, 19З8.
Si les récentes compilations peuvent être utiles pour un public avide de s'instruire
comme l'est le public indonésien, elles ne présentent guère d'intérêt pour les spé
cialistes, car elles n'apportent rien de nouveau et certaines font même un mélange
plutôt dangereux d'éléments légendaires ou semi-historiques et de données his
toriques proprement dites. Enfin — et elles ont cela en commun avec les ouvrages
de vulgarisation dans tous les pays — elles présentent trop souvent de simples
hypothèses comme des faits acquis.
Il en va autrement de cette nouvelle histoire du professeur Purbâcarâkâ^3',
bien connu par sa thèse sur Agastya dans l'Archipel W et de nombreux articles sur
l'ancienne littérature javanaise ainsi que sur l'épigraphie et l'histoire de l'Indonésie
qui ont grandement contribué à la connaissance de l'ancienne Java et contiennent
souvent des vues fort originales. Bien que son Histoire de l'Indonésie soit destinée au
grand public, elle contient plusieurs données qu'il est intéressant de discuter.
Ce premier volume est divisé en quatre chapitres : I. La période la plus ancienne;
Í1) Selon l'usage néerlandais d'alors, «indien» (Indisch) est à prendre en un sens absolu et
veut dire en réalité «relatif aux Indes Néerlandaises».
<2) Une deuxième édition de ce volume, revue par Mm0 Pannenborg-Stutterheim, a paru récem
ment (ig5 1). Les différences avec l'édition originale semblent minimes. Un arrangement en indo
nésien de cette nouvelle édition, de la main du Dr Prijohutomo, paru en io,53 sous le titre Kebu-
dajaan Hindu di Indonesia (La culture hindoue en Indonésie) n'apporte rien de nouveau non plus.
(3) C'est là la prononciation de la graphie officielle Poerbatjaraka.
<4) Poerbatjaraka (Lesya), Agastya in den Archipel, Leiden, 1926. BIBLIOGRAPHIE 608
IL La première période de Java central; III. Soumatra (Malayu et Sri Wijaya); IV. Java
central et les débuts de Java oriental.
Dans une très brève introduction, l'auteur déclare avoir pris comme base Y Hist
oire de Krom en supprimant ce qui lui semblait d'importance secondaire pour le
but qu'il se propose ici, et en tenant compte, le cas échéant, des résultats obtenus
depuis 19З1 par les différents chercheurs dans ce domaine. C'est surtout ce qui
retiendra notre attention ici, mais il va de soi que les remarques que nous serons
amené à faire n'ont pas la prétention d'épuiser le sujet.
Chapitre i. — Après avoir résumé en deux pages (p. 7-8) les opinions de Brandes
et de Kern sur l'origine des peuples et des langues de l'Indonésie actuelle, opi
nions que l'auteur reproduit sans indiquer clairement s'il les accepte faute de
mieux ou s'il les considère comme encore valables, il passe aux plus anciennes ins
criptions connues de l'Archipel, dues à un souverain de Kalimantan Oriental (1)
du nom de Mulawarmma W.
W Kalimantan est le nom indonésien officiel actuel de l'île plus connue jusqu'ici sous le nom
de Bornéo. Il a d'ailleurs désigné anciennement une partie de l'île.
(2) C'est à dessein que nous emploierons désormais les formes en -warmma car, pour tout
l'Extrême-Orient dont les langues ne connaissent pas de flexions, il n'y a aucune raison de restituer
une forme qui, même en sanskrit, n'est que théorique, seules les formes en -warm(m)a ayant été
vivantes.
En dehors des formes attestées dans les documents épigraphiques indonésiens et qui sont for
mels pour cette région, les transcriptions systématiques dans les textes chinois où la finale de ce
mot est toujours rendue par un caractère prononcé ma anciennement (surtout \Ш mais on trouve
aussi les homophones Щ, l|jj, j||, etc.), prouveraient à elles seules, s'il en était besoin, qu'aucune
autre prononciation n'était usitée. Warmman est donc transcrit {ffi \Ш (valeur de transcription
*wama) tout comme dharmma est rendu par j|| ||£ (= *damd). En dehors d'une tendance à «nor
maliser» des formes probablement senties comme irrcgulières, le fait que la consonne de ces
thèmes disparaît normalement en composition a dû faciliter son élimination totale. Citons en
exemple :
V1EUX V ALE Un SANSKRIT TRANSCRIPTION CHINOISE JAVANAIS DE TRANSCRIPTION
* nama nâman- nama \ (na-mo) iîlf * ката karman- karmma Ш i * гп/ап- raja laj a j raja m ш °u л i
àtman- * alama âtma Ш (a-ta-mo) щ ta i * irahman- brahmâ balahama ^ (p'o-lo-ho-mo)
* y°gi yogin- yogi l£ (yu-k'i) * sasin- saûi «act
*• (chó-tche) (ye-chó) * yam yasas- y usa
La forme Щ Щ_ P*j (p'o-lo-men) *baraman que l'on rencontre aussi, ne fait pas exception,
car elle est une transcription de brâhmana et non de brahman-.
On trouvera d'autres exemples dans l'excellente édition par le professeur Prabodh Chandra
Bagchi du Hj£ |j£ ^Ц ^ Fan-yu tsa-ming et du 4j£ Щ -^ îy! 7J£ Fan-yu ts4en-tseu-wen sous
le titre Deux Lexiques sanskrit-chinois (Sino-Indica, Publications de l'Université de Calcutta) I,
(Paris, 192g) et II (Paris, 19З7).
Nous utiliserons pour ces deux dictionnaires les sigles FYTsM et FYTsTsW et abrégerons le
titre de l'ouvrage du professeur Bagchi en Deux Lex.
Le Dictionary of Chinese Buddhist Terms de Soothill et Ilodous (London, 19З7), contient aussi BIBLIOGRAPHIE 609
II reproduit le texte sanskrit et donne la traduction indonésienne (p. 9-11)
de quatre yupa dont trois avaient déjà été édités par Kern et le professeur Vogel.
A propos du nom de Kunduhga, le professeur P. ne prend pas position, mais indique
qu'il peut s'agir d'un Indonésien de Kalimantan ou d'un Indien. Il fait toutefois
remarquer que, à l'inverse de Aswawarmma qui est purement sanskrit, Kunduhga
n'est pas un nom indien normal et que le mot peut fort bien-être indonésien (lh
Nous ne nous attarderons pas à examiner de près la traduction de ces textes, ce
qui ne présenterait de l'intérêt que dans une étude détaillée des matériaux, alors
que l'auteur a tenu à donner ici une traduction suivie sans s'attarder à discuter
les points litigieux. Disons que la troisième inscription qu'il reproduit (p. 10),
fait partie d'un groupe de trois nouveaux yupa découverts à la veille de l'occu
pation japonaise parW. Kern et qui sont maintenant au Musée de Djakarta (2).
Dans une note (p. 10, n. 1), l'auteur déclare que ladite inscription est étudiée ici
pour la première fois, ce qui est en fait une erreur ^\ car on sait qu'une première
transcription avec traduction anglaise des trois nouveaux yupa de la main du Dr B.
Ch. Chhabra a paru dans JGIS, XII, i дЛ5 : i Д-i 7 (4).
un grand nombre de mots sanskrits transcrits en chinois, mais il s'y est glissé de nombreuses inexac
titudes de détail. Nous citerons cet ouvrage sous le sigle DCBT.

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